Pour reprendre une respiration, être en famille, relâcher, j’ai pris la clef des champs quelques jours. Le plaisir des petits chemins et du soleil qui fait retrouver Paris avec déplaisir. La saleté, le bruit et la foule ne rivalisent pas avec les hautes herbes et les vertus du silence. J’ai substitué avec jouissance (pas assez longtemps hélas) les enclaves de nature urbaine par les herbes folles. J’aimais jadis la nature domestiquée, soignée, ordonnée, je l’aime aujourd’hui rebelle et bouillonnante.
La campagne ressemble malheureusement de moins en moins à la campagne, les zones péri-urbaines engloutissent de gigantesques étendues où se perpétuent de dévastateurs attentats à la laideur : un centre commercial par ici, une usine par là, ici un stade, là un cinéma, une maison sans âme ou une route de plus avec son gros rond-point. Entre eux quelques prés ou champs en sursis, quelques arbres encore. La “bétonisation/bitumisation” phagocyte tout sans limite ou presque. Les villages ne sont pas en reste dans cette fuite en avant, tenus par des élus qui n’ont de cesse d’aménager (bords de rivières, chemins etc.) et de construire pour rentabiliser l’espace en le fonctionnalisant.
Il suffit d’avaler les kilomètres, de nouveaux chantiers en nouveaux chantiers, pour mesurer à quel point nous sommes loin d’en avoir fini avec l’idéologie de la croissance infinie, à quel point nous sacrifions l’harmonie et la beauté sur l’autel d’un progrès matériel dévitalisé. La froide fonctionnalité prise dans l’étau de l’économie de moyens accouche de choses plus immondes les unes que les autres qui défigurent nos campagnes sans que cela choque grand monde. Il n’est pas de bon ton de s’offusquer de la modernité bétonnante qui rapporte gros à quelques-uns et pas mal à beaucoup. Et puis qui se soucie en vendant des terres de savoir ce qui sera fait dessus ? Tout le monde y trouve son compte à court terme, ce qui n’empêche personne, d’ailleurs, d’aller s’extasier pendant les vacances devant la beauté et la longévité de nos vieilles pierres.
En somme, quelques photos que j’aimerais ne pas regarder un jour comme datant du bon vieux temps, quand nous pouvions tant bien que mal nous ébaudir devant quelques herbes sauvages. Et croiser des lapins !
giraud dit
TRES BEAU BILLET…OUI NOUS AVONS TOUS OUBLIE QUE NOUS NE SOMMES QUE LES DEPOSITAIRES DE CETTE TERRE…
Kiki dit
si bien dit! :)
La bobine de Lisette dit
Merci beaucoup pour ce nouvel écrit criant de vérité et ces très belles photos.
Laure Gerbaud dit
J’adhère à tout le contenu de votre texte. Je pars au fin fond de l’Auvergne dans une maison “avec du charme et de vieilles pierres” dans quelques jours. Il y aura aussi des odeurs d’herbes coupées, des chemins de terre, des lacs, des étangs, des arbres, des faisans, des vaches, des ânes, des geais, du silence rempli d’autres souffles, ceux du vent dans les arbres, du zézaiement des mouches et des abeilles…
Bref, je vais revivre! Jusqu’à quand tout cela? Je ne sais pas. Même en ce fin fond d’Auvergne, le paysage change, le goudron s’immisce dans les forêt, les rocades inutiles poussent comme des champignons vénéneux.
Je vous souhaite de retourner aussi souvent que possible parmi les herbes sauvages, il n’y a rien de plus équilibrant que le contact avec la nature.
IRIS dit
cher Philippe
la nature est belle , il y a encore des coins
qui ne sont pas envahi par le ” bitum”
loin des autoroutes , les herbes folles et les fleurs sauvages
volent au vent
belle photo de vous voir dans les champs
mais votre lapin a dû subir une mutation particulière
chez moi ils ont des grandes oreilles
bon repos
une fille de la campagne!!!
edith
Jean-Louis dit
Un beau texte.
cleophile dit
Je vous suis complètement. J’habite dans une vieille maison de village du XVIIIe, elle a un charme fou certes, notre village reste encore protégé grâce aux vignes qui l’entourent, mais il se développe aussi avec ces maisons qui se ressemblent et n’ont aucun charme, qui grignotent quelques vignes, et le défigure peu à peu, notre souhait et d’ici deux ou trois ans partir un peu plus loin, dans la campagne plus isolée, un peu sauvage et plus calme, même si il est bien évident, que la vie dans un village est déjà bien tranquille !!! Mais j’aime retrouver aussi de temps en temps une grande ville comme Paris et pouvoir prendre le temps de savourer ce qu’elle peut offrir de beau ! Moi qui était très citadine, je ne pourrais plus vivre en ville, j’aime trop le calme et la lenteur qu’offre la campagne et nous avons je pense tous besoin de la Nature et de respecter ce qu’elle nous donne !
lisa dit
magnifique
lisa C
Melusine dit
bonjour, comme vous avez malheureusement raison. Cela me fait chaud au coeur de rencontrer des personnes comme vous qui déplore l’urbanisation à outrance. J’habite dans un petit village de 800 âmes environ depuis 10 ans, ce qui peut donc être considéré comme la campagne. Je croyais y trouver tranquilité, chant des oiseaux et cocoricos du coq, cloches de l’église, bruit du vent mais au lieu de cela, ce n’est que concerts de débroussailleuses, de tronçonneuses, moteurs de tracteurs, bruit de sonos de personnes qui se réunissent et ceci à tout heure de la journée, semaine et week ends compris. Je n’empêche pas les gens de se réunir mais peut on vraiment communiquer avec un concert de décibels … pourquoi les gens ont ils si peur du silence, parce que cela les renvoie à leur condition d’êtres-humains, donc mortels mais de toute façon, ce n’est pas en se noyant dans le bruit que l’on évite notre condition de mortels. Un peu de respect pour autrui ne fait pas de mal. Le pire c’est que lorsque vous demandez (poliment) de baisser le son, vous passez pour l’agresseur ! Le silence est devenu une denrée rare et les amateurs de tranquilité sont bien tristes dans la société actuelle. Quant à notre maire, il est un partisan des permis de construire à tout va … malheureusement. Mais que peut-on faire contre la grosse machine économique qui épuise la nature et l’environnement. A quoi servent ces grandes conferences pour la protection de l’environnement car au fond, on connait trés bien les remèdes mais comme la croissance économique est reine, comme il faut consommer toujours plus pour que la machine ne grippe pas, on n’est pas sorti de l’auberge.
Mon message n’est pas aussi bien écrit que le vôtre mais cela m’a fait du bien de découvrir un écho (le vôtre) à mon mal – être dans la société actuelle. bonne fin de journée à tous, Mélusine
PROUST dit
Alors je ne suis pas seule …
Kris dit
I also prefer the solitude of open fields and quiet reflection and indeed it is hard to find a space that is not crowded with malls, theaters, busy highways and restaurants, all of which take away the beauty of a natural landscape. I am always amazed at how easy it is to get the various permits and permission to reconstruct a small “city” in an area that was once a peaceful retreat for people to stroll and be with nature.
The only way you can change the way the big corporations think, where greed drives every decision, is to protest. I’ve always said there is strength in number and perhaps if enough people are outraged and speak up, key people in positions of power will listen. One can only hope.
Beautiful photos!
Monique dit
Un bien joli billet tout en douceur
Belle fin de journée
Monique
Sissypétrovna dit
Je suis 100% d’accord avec vous. Tout cela est bien triste. J’ai eu mal au coeur de ne quasiment pas reconnaitre l’endroit où j’ai passé mon enfance…
kinekelly dit
Il reste sur cette terre de merveilleux endroits qui refusent d’être abimés par la main de l’homme. Vos photos en sont un bel exemple.
Le Zouave Amoureux dit
que d’échos chez tous vos fidèles !
Malheureusement, nous aussi nous voila encerclés par des routes, des maisons dupliquées à l’infini sur le même modèle liliputien névrotique.
Nous faisons de la résistance sur notre lopin de terre, malgré les pressions de nos élus pour vendre du terrain si petit soit il pour de nouvelles constructions et nous gardons nos prés en jachère, fourmillant d’oiseaux et de bestiolles qui y trouvent refuge.
Lorsque je vois vos photos et vos textes, mais aussi votre cercle grandissant d’amis, je garde espoir : le beau reste dans les coeurs !
Carole dit
Joli coup de gueule !
agnès dit
Tout change trop vite, et à quel prix!
Nouchka dit
A vous lire je ressentais cette même révolte il y a quelques années en arrière : j’avais acheté une vieille magnaneraie en uzège (hélas divisée en deux tiers (notre “maison” et un tiers (des voisins mal embouchés) au début on était au commencement du village puis presqu’au centre…..la région était devenu “recherchée”…J’ai pu fuir et vivre ici au milieu de la nature, les chevreuils, les lapins, lièvres, sangliers font partis de notre paysage, les oiseaux nous enchantent de leurs chants……l’hiver nous sommes souvent coupés de ce monde dont l’humanité disparaît peu à peu pour cause de gros sous…..Nous avons le bonheur de vivre au fil des saisons même si en contre partie nous devons faire 25 km pour aller à la poste, plus de 40 pour faire des “courses” et que bien entendu nous n’avons pas l’ADSL……Et nous avons cette immense chance de vivre dans le parc naturel régional des grands causses où la loi ‘moyenne montagne” êst le barrage pour le moment infranchissable pour ceux qui seraient tentés de nous “bétonner” (une région où l’on compte sept habitant au KM2 c’est alléchant n’est ce pas ?!) Et oui on ne peut tout avoir !
Paul-Jean dit
C’est ce que l’on appelle un marronnier ! Celui qui est servi par la presse durant les vacances, celui auquel reviennent les vacanciers amoureux de la campagne, celui, au fond, auquel on rêve, parce que la mélancolie, la nostalgie, la nature font partie de nous-mêmes… N’oublions pas toutefois tout ce que l’on doit à notre époque. Qui pourrait se passer de voitures confortables et rapides, qui pourrait se passer de routes bitumées, qui pourrait se passer de téléphones portables, d’ordinateurs ? Nous regrettons les temps anciens, mais la génération d’avant faisait de même… et quand on sait que la France est un des pays qui compte le moins d’habitants au km2… Je me console comme je peux, mais dans le fond je suis bien d’accord avec tous et toutes. Bonnes vacances.
Martine dit
Rebelle, bouillonnante, sauvage, odorante, on se souvient alors comme elle est belle la nature et qu’elle va devoir mieux se protéger de ceux qui sont en train de la tuer, bel été et amitié, martine
jacqueline dit
Je suis dans le Parc des Volvans d’Auvergne quelques mois par an, une maison en pierres dans un petit village… mais le béton, le goudron,les ronds points, les maisons sans âme (alors que de vieilles maisons pleines de charmes sont à l’abandon) nous envahissent. Je me retrouve totalement dans vos propos et ceux de Laure Gerbaud. Je suis meurtrie.
La nostalgie m’envahit, l’authentique est pourchassé.
Vos photos sont magnifiques.
Je vous souhaite un bel été.
Catherine D dit
Je vous trouve bien amer… la Touraine serait-elle préservée ? chez moi, les choses ne bougent pas beaucoup et c’est tant mieux !
Belle journée
Le Baron de l'écluse dit
heureux les civilisés qui se retrouvent dans tes photos campagnardes et dans tes lignes qui les accompagne.
Soutenons nos campagnards en allant à leur rencontre, c’est aussi très reposant….
Macha dit
Tout celà existe encore … il suffit de “bien” chercher !
La preuve est sur vos images.
Macha
Sara dit
Tu as beucoup de raison, dans mon pays il fait longtemps qu’on a speculé avec la terre et l’histoire. Maintenant on tente de corriger, mais il y a encore de grandes intérêts. Pas besoin, de plus, que le feu.
Je te remercie, en plus, grâce à des articles avec ce beau vecabulaire, je dois m’exprimer, et de faire un éforç pour bien comprendre.
(L’écrit,tout est correc?)
Delphine dit
Tout à fait d’accord avec vous, cet enlaidissement progressif de nos paysages est désolant. On appelle cela le mitage, des lotissements sans âme, centres commerciaux laids, panneaux publicitaires, tout cela est agressif, veut nous pousser à consommer toujours plus. Et à côté de ça on préserve quelques lieux touristiques qui deviennent des musées, plus des lieux de vie. J’ai vraiment l’impression qu’on va droit dans le mur, sans s’inquiéter du futur. Comme vous j’espère que vos belles photos d’herbes folles et de nature sauvage ne seront pas bientôt l’image d’un passé révolu…
Triskell dit
Je connais encore quelques coins cachés loin des circuits balisés, et oserais-je dire que je n’en parle à personne, de peur de les trahir ?
Tes photos sont si belles qu’on entend les insectes s’activer dans les herbes sèches…
Polly Peachum dit
Comme disait avec malice, il y a quelques mois à peine, sur France Q (un raccourci sans offense), l’ami Philippe Meyer :
“Il n’y a pas de savoir-vivre sans les vaches.
…Ca va étonner les traders !”
Ré-sis-tance !!
David dit
Je découvre votre blog et j’aime son élégance, les photos et les textes. Ma promenade a été un moment hors du temps. Un vrai plaisir.
virginie dit
Il ne faut pas oublier qu’il manque 900 000 logements en France. On était 40 millions quand je suis née, on est à plus de 60 maintenant. Quant aux nouvelles constructions, si je suis d’accord avec vous sur leur manque d’esthétisme, il faut quand même reconnaître qu’elles sont moins énergivores, et que c’est donc mieux pour la planète. Je vais essayer de restaurer le corps de ferme familial, mais je vais devoir me battre car cela va revenir beaucoup plus cher que de tout abattre et construire du neuf, le coût du travail des artisans étant devenu prohibitif. D’ailleurs si certains parmi vous souhaitent m’aider à préserver ce petit coin de campagne en se retroussant les manches ils seront les bienvenus!
Frédérique dit
Je vois que les cheveux rallongeant, l’esprit rebelle reprend de plus belle.
Et pourtant, je suis d’accord avec vous, moi-aussi je rage de voir comment les maires des petits villages de mes chères Flandres laissent bâtir à tout va des lotissements sans réfléchir à les rendre vivants : des cités-dortoirs sans âme. Mais puisqu’il semble indispensable (?) de construire et d’attirer de nouveaux habitants dans nos village, ne pourrait-on pas réfléchir à mieux construire ? Je connais une ville qui a elle aussi permis cela, sauf que le lotissement en question ressemble à un village : partout des haies bocagères, les petits jardins donnant sur la rue sont eux aussi plantés d’espèces locales, les maisons respectent scrupuleusement l’architecture flamande, Je me suis surprise à aimer déambuler dans ce nouvel environnement. J’ai interrogé le personnel des espaces verts quelques rues plus loin. Et il m’a confirmé que le cahier des charges est strict, mais que les enfants y sont heureux et les relations entre voisins agréables. Comme j”aimerais pouvoir y emmener les maires de ces fameuses communes à cités-dortoirs… Tout comme je ne comprend pas que l’on puisse encore, de nos jours, construire des maisons qui ne soient pas HQE, produisant elle-même l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Il manque juste la volonté politique.
la mule du pape dit
Beaucoup de personnes s’éloignent des villes pour des raisons économiques…(les maisons sont bcp moins chères à la campagne) ….et pas pour l’amour de la nature.
Alors ils veulent retrouver des trottoirs ,des ronds-points,des lampadaires ….
J’ai la chance de vivre dans un village préservé mais pour combien de temps????
Des bises
carreco dit
Profitons pleinement de tous les merveilleux instants que nous offre Dame Nature. Co
Fée des Brumes dit
Alors profite bien de cette pause estivale, des herbes folles que tu trouves encore sous tes pieds et des fruits donnés par la nature encore bien généreuse malgré les entourloupes qu’on lui fait…
Rose dit
Très beau billet, les photos sont superbes…Je reviens également d’une escapade de quelques jours loin de la vie parisienne…et quelle merveille !!
Christelle dit
Vient dans ma région et tu verras que la campagne ressemble encore aux poésies bucoliques !
Swann dit
Je pensais ne pas ajouter mes ressentis à ceux de vos amis. Je les partage avec mélancolie.
Mais ce furent les destructions bien plus que les consructions qui suscitèrent chagrin, indignation et colère : voir s’écrouler les demeures des ancêtres dont certains arrivèrent au village en 1825, la maison enfouie sous les glycines de Pierre et Anne-Marie ; celle de l’arrière-arrière-arrière-grand-mère où; sous le tilleul, Francette crochetait avec persévérance des dessus de lit de coton blanc ; l’antique café de Barthélémy dont les tables s’ornaient d’initiales et de coeurs.
On vendit le terrain de la cure à un promoteur, une partie des locaux de la mairie à un restaurateur. Surgit alors un bâtiment sans style, orangé avec des volets rouges alors que le bleu “charron” était presque l’emblème de la région. Des arbres centenaires abattus, une oie et un coq exilés, mais l’Angélus fut épargné en dépit d’une pétition…
Longeant mon jardin de curé, à quatre mètres de ma cloture, il y a désormais une maison sociale de plus de 12 mètres de haut. Les oiseaux m’ont délaissée, mes arbres gênent les nouveaux arrivants.
La proximité d’une grande ville crée des banlieues de banlieues, mais pas dans ces conditions. Lotissements disparates, murailles de thuyas, adieu ma campagne.
Un regret, celui de ne pas être restée citadine, à l’est d’Eden. Ce que l’on ne voit pas ne blesse pas…
Vos photos sont belles, votre article lucide. Je vous en remercie.
Swann
Vinciane dit
Je reviens de mon petit “hâvre de paix” en Haute-Saône, un merveilleux petit village de 340 habitants à 450 km de Liège ! Il y fait bon vivre, se reposer, respirer l’air campagnard, l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, de la ferme …
Oui, la campagne n’est plus ce qu’elle était mais Paul-Jean n’a pas tout à fait tort !
Néanmoins, je partage ton billet avec beaucoup de désolation. Effectivement, Liège et ses alentours ont bien changé !
Mais si nous cherchons bien, la clef peut nous ouvrir les portes de bien charmants endroits.
A tous ceux qui liront mes mots, je les invite à filer découvrir “Le Défilé d’Entre-Roches” à 4km de Morteau, le long de la rive du Doubs, précisément la “Grotte de Remonot” !!! Une chapelle installée à l’entrée avec la source qui perle sur la roche en bruit de fond. De toute beauté ! Allez-y ! Là, vous y trouverez sérénité et tranquilité.
Amitié,
les filles de la colline dit
la croissance à tout prix nous fait perdre de vue l’essentiel, merci de me le rappeler.
Miss Lili P dit
Nos révoltes légitimes prouvent à quel point nous avons besoin d’authenticité . On la trouve encore, mais tu as raison, restons vigilants et indignons-nous !
eva dit
Cool…
Par un beau matin ... dit
Si joliment écrit et les photos toujours aussi belles !!!!
La campagne n’est plus ce qu’elle était. Nous y sommes arrivés il y a 15 ans et quand on regarde derrière nous, elle n’est plus la même …. le béton veut prendre le dessus alors nous prendrons nos cartons pour trouver un autre coin de verdure avant qu’il ne soit trop tard.
Bel été !
Nath p dit
J’aime ces belles images douces et délicates , une ambiance romantique ..et le compotier est superbe ! merci
Kim dit
Simply beautiful, Merci.