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Éloge de l’oiseau, de Henri Brunel

Lectures

17 Nov

Henri_Brunel

C‘est un tel plaisir d’avoir des oiseaux près de moi, de mon bureau où je passe beaucoup de temps, qu’il me semble que je ne pourrais pas m’en passer. La mésange, le moineau, le rouge-gorge, le merle, la pie ou le rouge-queue donnent un ballet vif, une ronde gracieuse, dont l’occurrence familière n’amoindrit en rien le plaisant spectacle. Sa contemplation est une invite à la pause, à l’arrêt, à l’attention, au recul. J’allège mon esprit alourdi, mon corps sédentaire, en prenant ma volubile leçon de virevoltes et de légèreté.

Comme j’ai aimé prolonger cette leçon avec Henri Brunel ! Son Éloge de l’oiseau lui consacre le plus bel hommage qui soit. Des grives aux hulottes, des gypaètes aux chardonnerets, nous aurions bien des enseignements à tirer de leur observation avertie, à l’encontre de nos activités destructrices, de nos esprits étroits, de l’irréfléchie frénésie dans laquelle nous nous noyons. Henri Brunel raconte ainsi les oiseaux avec gaieté, sérieux, humour, élégance toujours, et une once de  nostalgie. Évoquant sa plume, celle de l’écrivain, il dit :

“Je sens parfois des coins d’amertume qui percent comme des étocs, de-ci de-là, ma gaieté. Je n’ai plus en gorge le cri flûté de la sittelle, la vivacité de l’alouette, l’insolence du cincle. J’appuie, j’écrase ma phrase, je perds, avec les derniers restes de jeunesse, je perds la chanson d’été.”

La chanson d’automne a pourtant peu à envier à la chanson d’été. Elle se patine de sagesse, gagne en profondeur, et fait entendre le clair son d’un art de vivre où la douceur, la simplicité, la fidélité à soi et le souvenir, font encore sens.

Henri Brunel
Éloge de l’oiseau
Arléa Poche
112 pages

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Commentaires

  1. alice dit

    17/11/2009 à 16:32

    Peut-être connaissez-vous les petits livres de La Hulotte? Sinon, cela pourrait vous plaire…

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:58

      Alice, cela me semble assez différent du livre que j’évoque ici. Je regarderai mieux…

      • alice dit

        27/11/2009 à 22:05

        Mais certainement! Cependant, bien que sans nul doûte moins raffinés, les petits numéros de la Hulotte n’en demeurent pas moins charmants, pleins d’humour tant par le mot que par le trait tout en regorgeant de précisions et de détails savoureux. Un ensemble fort plaisant qui, pour ma part, me ravit. Mais il est vrai que j’observe davantage de merles que d’ortolans dans mon jardinet… Bonne soirée!

  2. naline dit

    17/11/2009 à 19:17

    Merci pour cette référence !
    J’allonge immédiatement ma liste des livres à lire !
    Belle soirée !

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:56

      Naline, tant mieux : les listes de livres ne sont jamais assez longues !

  3. revesdargile dit

    17/11/2009 à 23:03

    Ce livre me tente beaucoup, tu as su éveiller mon intérêt par ton billet !!

    merci

    A bientôt

    Mo

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:55

      Rêves d’argiles, y a plus qu’à faire un saut en librairie alors ! ;-)

  4. la tourterelle dit

    18/11/2009 à 11:21

    J’ai aperçu et apprécié il y a peu de temps quelques bribes de ces Contes Zen, et comme le chant des oiseaux moi non plus je ne pourrais pas m’en passer, je suis ravie de découvrir ce livre grâce à toi ;-)

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:54

      Tourterelle, je n’ai rien lu d’autre de l’auteur. Ce livre-ci en tout cas est un petit plaisir de lecture très agréable.

  5. gris normand dit

    18/11/2009 à 22:16

    ton blog est sublime

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:50

      Gris normand, en y réfléchissant bien, je suis assez d’accord ! ;-)

  6. ovar dit

    18/11/2009 à 22:53

    2 coups de coeurs chez toi ce soir,le texte de Paul Morand car je milite farouchement pour cela depuis des années,et ton ambiance musicale,ce son m’accompagne depuis mon enfance.(il ne manque que gilberto gil).
    merci de ce délicieux moment

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:49

      Ovar, je penserai à Gilberto Gil une prochaine fois ! ;-)

  7. lilidebretagne dit

    19/11/2009 à 15:53

    Bonjour cher Philippe,
    Parfois je m’interroge aussi sur toute cette agitation humaine en “bavardant” avec la tourterelle de la maison.
    Certainement un livre essentiel.
    Amicalement, Béatrice

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:42

      Béatrice, n’en parlez pas à votre tourterelle par égard pour elle : son espèce est la grande oubliée du livre !

  8. vent de terre dit

    20/11/2009 à 21:51

    moi, ce que j’aime, c’est la magnifique couleur bleue du plumage de l’oiseau sur cette couverture !…

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:37

      Vent de terre, les poches Arléa ont souvent de jolies couvertures je trouve.

  9. petitefolie72 dit

    21/11/2009 à 21:48

    bonjour, il y a longtemps que je ne t avais fait une visite, toujours aussi élégant et interessant, bonne continuation, bizzzzzzz

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:35

      Petite folie, je continue !

  10. Rafaèle dit

    22/11/2009 à 11:36

    Un ouvrage contemplatif, je pense.
    Les oiseaux rythment les jours et les saisons : les merles qui chantent “à la pluie” ne se trompent jamais, leurs trilles timides sont annonciatrices du printemps dès le début de l’année, et il faut avoir entendu le chant de la grive perchée sur le toit un soir d’été…

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:34

      Rafaèle, point de grive chez moi hélas. En revanche, un troglodyte est venu tout près de la fenêtre il y a quelques jours. J’avais déjà cru en apercevoir, sans en être certain absolument. Plus de doute désormais.

  11. Martine dit

    22/11/2009 à 18:13

    Au bonheur des oiseaux, petite déjà, mon père me les avait fait aimer ainsi que leurs chants si variés, c’est pour cela qu’il y en a beaucoup dans mes appliqués! La couverture me fait déjà envie et le livre, ce sera un cadeau de Noël…
    amitié Martine

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:30

      Martine, idéal à lire au coin du feu…

  12. fleur de sel dit

    23/11/2009 à 08:01

    Pour rester dans la gente animale nous allons faire les moutons de Panurge et acheter ce joli livre que je pourrai lire au printemps sous la tonnelle avec les moineaux,mésanges,chardonnerets qui volètent,picorent et surtout chantent au-dessus.En effet,ce sont de doux moments de sérénité qu’il faut apprécier,une pause nécessaire dans cette course effrénée vers je ne sais quel but!Philippe vous êtes un sage (par ce côté seulement,heureusement pour nous!)

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:29

      Valérie, et heureusement pour moi !

  13. louison dit

    23/11/2009 à 18:09

    Cela fait bien longtemps que je ne suis pas venue vous rendre visite et c’est toujours un grand plaisir.

    • Philippe dit

      24/11/2009 à 12:29

      Louison, mais oui, ça faisait longtemps : heureusement que je ne suis pas susceptible ! ;-)

  14. Marie-Lucie dit

    24/11/2009 à 17:04

    BONJOUR

    Votre blog est de toute beauté…je l’ai placé dans mes favoris pour finir de le consulter et l’envoyer à des amies
    Marie-Lucie

  15. catherine dit

    25/11/2009 à 21:34

    D’après ce que tu en dis, je sens que je vais aimer ce petit livre… j’aime le oiseaux et toujours me réfère à un petit livre vieillot qui appartenait à mon père, dans la série des guides du naturaliste, “quel est donc cet oiseau”, j’ ai presque toujours pu identifier les oiseaux que je ne connaissais pas grâce à lui… mais là c’est d’autre chose qu’il s’agit et l’un complètera l’autre assurément.. merci pour cette invitation à la légéreté qui n’empêche pas la réflexion, je l’ai bien compris!

  16. JO TOURTIT dit

    13/12/2009 à 07:25

    Outre les pampilles qui m’ont fait de l’oeil et m’ont fait “voir rouge” … (comment ? … Du rouge chez Gris Bleu …!), j’ai cligné des yeux en admirant ce beau livre fort intéressant. Je “rencontre” tout plein d’oiseaux dans mon jardin sans jamais pouvoir leur donner un nom … Idée de cadeau pour mon noël !
    Bises matinales d’un dimanche pluvieux.

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