Lorsque le documentaire Le monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin, est passé pour la première fois sur Arte il y a trois ans, j’ai failli ne pas le regarder, me sentant fortement tenté de m’épargner un moment que je pressentais à juste titre devoir être relativement éprouvant et révoltant. La tentation peu glorieuse en somme de “faire l’autruche”, bien qu’on ne sache guère comment une autruche eut réagi dans ce cas précis.
La soirée qui s’annonce aujourd’hui sur Arte promet d’être pareillement difficile mais je ne suis pas tenté de mettre la tête dans le sable. Marie-Monique Robin revient avec Notre poison quotidien, une enquête fouillée qu’elle a menée sur l’impact de l’industrie chimique sur notre alimentation et interroge le développement exponentiel des cancers et des maladies neurodégénératives. Quand elle évoque les postulats de ses recherches, elle réaffirme une vérité très importante : savoir, c’est pouvoir. Pouvoir faire des choix à chacun sa mesure, en s’engageant, en résistant, en transmettant, en donnant une orientation raisonnée, consciente, à notre consommation quotidienne. Rappelons que s’il n’y a pas de choix sans connaissance, il n’y a pas davantage de liberté, donc de responsabilité, sans choix. Lorsque des journalistes comme Marie-Monique Robin ou des scientifiques se battent pour informer ils nous offrent de nous réapproprier notre responsabilité à l’échelle individuelle et collective, ils nous offrent de mesurer, par exemple, qu’en refusant d’acheter une pomme traitée quarante fois, qu’en refusant d’acheter des fraises ou des tomates en hiver, ou des fruits qui viennent de l’autre côté de la terre emballés sous plastique, nous contribuons à invalider des modes de production, de conservation, de stockage, de distribution etc. qui ont basculé depuis des décennies dans des errements sanitaires et environnementaux aberrants. Derrière ces égarements se profilent de puissantes firmes industrielles, qui, par âpreté financière, par velléité tentaculaire de pouvoir, par cynisme, ne reculent devant aucun mensonge, aucune manipulation, aucune violence pour imposer leurs produits au mépris de tout. Face à cela nous pouvons rééduquer nos comportements, agir. À nous de mettre la clef dans la porte.
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Notre poison quotidien
Documentaire de Marie-Monique Robin,
Sur Arte, mardi 15 mars 2011 à 20 h 35
(Rediffusion le vendredi 18 mars à 10H10 et le samedi 26 mars à 14H30)
Le livre Notre poison quotidien sortira le 24 mars.
À noter ce soir également que Marie-Monique Robin est invitée à 18 h 20 sur France culture (dans l’émission Du grain à moudre).
Toute son actualité est par ailleurs à suivre sur son blog.
Bonjour Philippe,
Ne pas subir, AGIR !!!!!!!
Une pensée pour le peuple japonais face à l’ampleur du désastre et face au nucléaire mortifère .
Chat’leureusement à vous,
Marie,
Merci pour l’info. Je ne pourrai pas regarder ce soir mais je vais enregistrer l’émission.
Des hectares de pommiers à quelques dizaines de km de chez moi…pommes d’Argentine chez l’épicier et au supermarché ??? se priver de pommes ??? Il faudrait que tous les maillons de la chaîne se sentent concernés…
excellent billet
merci
Marie-Dominique Robin a été interviewée hier sur france 5 par les journalistes du “magazine de la santé “.
Pourquoi pas mélanger tous les genres, cher Philippe ! Nous passons donc de vos photos, à vos peintures, de vos idées déco à vos idées tout court… et, par conséquent, nous découvrons l’écolo qui sommeille en vous. Tout cela est fort raisonnable et sans doute incontestable. Un peu de bon sens peut nous aider à éviter les plus grosses erreurs. C’est un choix personnel, me semble-t-il. Quant au reste, les associations de consommateurs ne sont-elles pas faites pour veiller au grain ! Attention, avec le principe de précaution, s’il avait existé durant les siècles dernier, nous n’aurions pas fait beaucoup de progrès pour nourrir les populations… En 1789, le peuple était affamé. C’était quasiment hier… Quant à l’atome, il est condamné par Hiroshima… Ne doit-on pas dépasser ce réflexe quasi-pavlovien et avancer !?
Jean-Paul, je n’ai aucunement fait un réquisitoire contre le progrès. Je ne confonds pas l’avancée scientifique et l’usage qui en est fait. Nous ne parlons ici que de ce dernier. Mais Je ne crois pas que l’aveuglement soit le corolaire du progrès, comme je ne crois pas, pour revenir à la production alimentaire, que le recours outrancier à la chimie (validé comme le montre Marie-Monique Robin par des experts qui travaillent à partir de données de recherches parfois très douteuses, pourvoyées par l’industrie elle-même ! quand les experts eux-mêmes ne sont pas moralement douteux, en pleine collusion d’intérêts), soit la seule alternative possible à la satisfaction de nos besoins. L’industrie chimique n’a pas le monopole des concepts de progrès, de modernité et d’efficacité, comme il est bon pour certains que nous le croyions.
J’en ai vu et entendu assez ce we chez L. Ruquier avec une journaliste venue présenter son bouquin ! Nous n’avons plus envie de consommer quoi que ce soit, alors, où allons-nous ?!
Ce ne sera pas pour moi, je préfère dire au revoir à mes filles qui partent pour le grand air à la montagne 9 jours….
Si, nous avons envie de consommer des produits de saison sains. “où allons-nous ?” Vers un retour au bon sens, vers un plus grand respect de la nature et des consommateurs, vers de nouveaux modes de production efficaces, sans pesticides etc. Du moins si tout le monde ne fait pas comme toi.
….”elle réaffirme une vérité très importante : savoir, c’est pouvoir” ; je suis entièrement d’accord avec cette vérité. On nous fait manger et boire n’importe quoi depuis quelques décennies et peu de voix efficace se sont manifestés. Quelque unes, bien minoritaire. La majorité d’entre nous se laissent faire, la tête dans le guidon, épuisée par un quotidien aliénant et abrutissement organisé par les médias !
Je me souviens …1968….retour aux chèvres du Larzac.. Un bon nombre d’entre nous se sont transformés en beaux capitalistes, les yeux braqués sur la bourse…
A quoi bon …
ARTE est une chaine à part qui diffusent heureusement les moyens de réfléchir si on en à envie et surtout la volonté : NE PAS MANQUER !
Il est beaucoup plus aisé de manipuler des ignorants que des gens avertis, politiques et industriels l’ont bien compris. Seule la volonté de tous, avec l’appui de la connaissance, peut briser le système… Cela demande certes des efforts, et tous sans doute n’y sont pas prêts, même au prix de leur santé…
A noter que ce soir la 5 diffuse un reportage sur “chats et chiens sous Prozac”. Une cliente m’a affirmé récemment administrer cette substance à son chat. J’ai été choquée. Une émission que je me garderais de regarder, mon émotivité risquant d’être mise à mal…
Je me réponds ;-) : “que je me garderai” !
Et puis chaque fois que je poste un commentaire, c’est la petite bouille de Ramona qui apparaît. Je l’aimais tant…
Sur France 5, il devrait être rediffusé sur pluzz.fr donc, je le regarderai volontiers. L’industrie chimique est vraiment trop forte ! Et l’imbécilité humaine vraiment sans fond !
Je vous suis dans vos idées et merci pour l’annonce de ces documentaires. Je vis dans un village au milieu des vignes et lorsque je suis arrivée dans la région j’ai été assez choquée par le peu d’enthousiasme des vignerons pour la culture bio ou raisonnée et depuis deux ou trois ans la culture de la vigne change dans le bon sens, c’est à dire raisonnée, naturelle. J’ai la chance d’avoir deux potagers et de pouvoir manger ce que je produits “naturellement”, mais cette chance est cependant rare, et le prix des produits “bio” souvent trop élever pour certaines bourses…Mais il est vrai qu’il faut réapprendre à manger ce qui est produit en saison, refuser ce que l’on nous impose et retrouver le goût d’attendre de manger des fraises en mai…
On le voit bien au début du documentaire, il faut que les agriculteurs tombent malades pour réaliser ce qu’ils ont fait… Je reste très perplexe devant ces “paysans” qui ont fait table rase de tous les enseignements, de tout le bon sens de leurs aïeux, qui ont oublié leur rapport au vivant pour devenir d’odieux industriels de la terre, et qui, une fois à l’hôpital, se sentent victimes d’une industrie chimique dont ils ont été les bras armés.
Mon Dieu, j’ai fait une grosse faute…le prix trop “élevé”…!!!
Merci pour l’info ! je fais passer le message
Bonjour. OUI je serai devant mon écran car je me sens concernée et me bat comme je le peux également au sein de mon village … mais beaucoup de gens se voilent la face même s’ils savent et sont conscient de la gravité des choses. Et puis les émissions “intelligentes” sont tellement rares …
Excellente journée.
Oui, je suis effaré aussi devant les réactions de certaines personnes qui refusent obstinément de regarder les choses en face, de se poser des questions…En même temps, tout cela remet tant de choses en cause de notre façon de vivre et de consommer, que ces réactions ne sont pas étonnantes.
Décidément, une autre faute !! je “produis” ! C’est l’émotion !
Merci pour l’info, je viens de lire un article sur le nouvel obs et j’en suis restée effarée, devant cette volonté quasi surhumaine qu’a l’homme à vouloir la fin de l’humanité ! à croire que le scandale de la vache folle n’a pas servi de leçon!( lorsqu’on transforme malgré lui un ruminant en carnivore!!). Je pense qu’il ne nous reste plus que la révolution comme dans certains pays pour montrer aux gouvernants que trop c’est trop et que ce n’est pas aux lobbys agroalimentaires et industriels de dicter les lois ; si l’opinion et le consommateur n’adhèrent pas à leurs magouilles cela peut changer mais il faut le vouloir !! moi je dis qu’il faut carrément boycotter certains produits !!! ( je suis un peu extrémiste sur les bords mais voila je suis ainsi, j’ai commencé avec les teintures qui sont une aberrations que l’on s’étale sur le crâne , je n’achète jamais de produit industriels finis( plats surgelés , soupes, brioches, pains de mie….soda et autre eau aromatisé !!!!!.. je passe des heures à déchiffrer les étiquettes , c’est un peu la guerre à la maison mais tant pis et les enfants commencent à faire attention à ma grande satisfaction. pour la lecture je vous renvoie à cet article sur les lobbys de l’agroalimentaire http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/BENILDE/14557.bonne soirée à tous!
Merci pour le lien. Le lobbying…ou quand l’intérêt collectif est dévoyé au profit d’intérêts privés grâce aux pressions, la corruption. Ecœurant, et pourtant largement admis, le fonctionnement du Parlement européen en constitue un bel exemple…
Nez collé sur cette émission !!
on m’avait proposé de le voir en avant première au ciné la semaine dernière à 10h30 du matin, j’ai préféré attendre de la visionner tranquillou à la tv hier soir…. Bon ben tout ça ne m’a pas appris grand-chose, juste que quelques années avant ma naissance, en 64 donc, on tirait déjà la sonnette d’alarme…. Dès aujourd’hui je me mets au curcuma ;-) et je te conseille de voir, si ça n’est pas déjà fait, “solutions locales pour un désordre global” de coline serreau qui propose des pistes pour rebondir…
Hop, curcuma tous les matins !
Je m’aperçois que tu as mal interprété mon commentaire, je voulais juste dire que ma soirée serait auprès de mes filles qui partent 9 jours et non devant l’écran car j’avais été très déçue de ce que j’ai entendu de la journaliste chez L. Ruquier. Tout débat bifurque toujours en dehors du sujet. Bien sûr qu’il faut agir, que nous devons faire quelque chose. Je suis la première à vouloir consommer des produits sains. Mon message n’est pas bien passé, malheureusement. Désolée de t’avoir choqué. De nouveau, j’en reviens à ces moyens techniques de pouvoir s’exprimer qui n’ont rien de bon. Là aussi, où allons-nous?
Aviez-vous vu “Mondovino”, film-documentaire excellant de Jonathan Nossiter sur le vin ? C’est tout aussi édifiant…
J’apprécie, Philippe, votre attitude.
Chacun sait que l’image de soi que l’on donne dans un blog, n’est qu’une parcelle, choisie, soigneusement délimitée.
La vôtre est glamour, nous permet d’alimenter la part de rêve et le désir de beauté qui nous maintient un peu à distance de ce monde où nous vivons.
Lancer cet appel est un réflexe citoyen qui vous honore.
J’ai attendu de voir l’émission pour écrire.
Je suis pourtant bien informée sur la question, mais cette soirée m’a laissée exsangue, entre l’envie de tout casser et celle de vomir.
Au-delà des craintes sanitaires, que penser de ces menteurs assassins qui ont tout pouvoir sur nous, y compris celui de nous tuer ?
J’ai toujours eu une sorte de foi naïve en l’être humain. Je ne comprends rien au mal.
Le japon, ces informations meurtrières… Pour reprendre une formule qui a fait ses preuves “je ne sais pas où on va, mais on y va.
Droit dans le mur.
il faut voir aussi ce que font les cultivateurs locaux
les champs de pommiers sont abattus , les haies sont arrachées
ils ne veulent plus cultiver que des denrées rentables
et surtout sans pertes et sans frais d’ investissement
donc du blé du maîs à “tout va ” ( surproduction ) on attend que les prix
montent , subventionnés par toutes les maisons de produits chimiques
trop d’ intérêts sont en jeu et je crois qu’il n’ y a plus d’ espoir de retrouver
des produits sains , méme le “Bio ” je suis méfiante
le paysan n’ a aucun scrupule du moment qu’ il ” fait du “pognon ”
j’ habite en pleine campagne, et je connais bien l’ esprit campagnard
un sous est un sous
rien ne nous feras retourné en arriere
et en plus le marché de l’ Europe !!!!!!!
je finirais par un seul mot UTOPIE
Edith
je voulais préciser que le nombre de cancers chez les agriculteurs est énorme
+ leurs bêtes ( chien ) qui suivent les tracteurs lors des semailles
rien ne les arrêtes !!!!!!!!!!!!
Edith
J’ai vu ce documentaire (suite à mon passage sur ce blog) et c’était très instructif et aussi effrayant.
Malheureusement je constate que lorsque je vais à la campagne, les légumes, les fruits, ont de moins en moins de goût. Je ne parle pas de ce que nous consommons à Paris car là c’est catastrophique.
Aujourd’hui même le bio n’est plus intéressant. Car tout aussi pollué.
Je viens de lire un livre sur la viande et le traitement réservé aux animaux, une honte. C’est un véritable gâchis.
Tu as (vous avez, j’ai tendance à tutoyer facilement) bien fait d’aborder ce sujet.
Encouragée par votre message, je vais m’efforcer de quand même regarder ce programme que j’avais repéré. Je me doute de son contenu, étant déjà fort en colère contre ces industries agroalimentaires que j’enrichis vraiment peu. Je peux me fournir en légumes et fruits de saison chez 2 producteurs qui utilisent la culture “raisonnée” et j’évite au maximum tous les plats préparés, ne mange pas de la viande tous les jours… Comment convaincre plus de personnes ? Merci à vous
Bravo pour votre “coup de gueule” le pire prédateur pour l’homme étant l’homme.C’est de l’auto-destruction pour l’appât du gain et du pouvoir, en effet.Quel gâchis! A notre infime échelle il faut agir et éduquer les générations futures pour essayer de sauver ce qui peut l’être encore.
Je t’invite à voir, si tu ne l’as pas déjà vu, le film/documentaire de Jean-Paul JAUD : “Nos enfants nous accuseront” tourné dans le Gard dont j’avais fait également un billet dans mon blog. Merci pour ce billet très intéressant !
Bonjour Philippe,
Je n’ai pas pu voir cette émission sur Arte et il est plus qu’évident de lire le livre de Marie Monique Robin ….
Je n’ajoute rien de plus à ce qui a été dit et redit , je suis en phase avec vous tous, je suis en phase avec vos réflexions ….
J’ai rencontré il y a plus de 20 ans une personne admirable qui est un ” lutteur “, et …. qui ne fait aucun bruit . Des 1960, Pierre RABHI fut un précurseur du manger bio et un visionnaire . Aujourd’hui, 51 ans après, il est toujours présent. C’est un clairvoyant optimiste qui ne baissera jamais les bras : Pierre RABHI : la sobriété heureuse .
” Au lieu de dire : Bon appétit! …. il faudrait dire : Bonne chance ! …”
Je vous invite à le découvrir ou à le revoir dans cette vidéo que j’ai trouvée sur youtube, en espérant que ma manip fonctionnera :
http://www.youtube.com/watch?v=iMkERwhCxZ4
Merci à vous cher Philippe, et à vous tous et toutes, chers commentateurs
Philippe, je profite de la tribune que vous avez ouverte pour apporter un complément d’information, même s’il y a peu de chance qu’il puisse être lu maintenant.
L’ émission de France Culture “Le grain à mondre” (!) de mardi dernier, consacrée à Marie Monique Robin, fut menée de façon scandaleuse, avec interruptions systématiques de ses interventions, et passivité des organisateurs, face à ce comportement que l’on pourrait qualifier simplement de grossier, s’il n’était l’expression de l’entreprise de désinformation dont nos dirigeants sont des experts.
Mais ce n’est pas le but de mon propos. Comme j’ai écouté l’émission en différé, un certains nombre de commentaires étaient enregistrés sur le site.
Allant à peu près tous dans le même sens, à l’exception du dernier, au ton différent.
“Je m’interroge sur l’effet que ça fait, quand on est une journaliste occidentale bien nourrie, d’aller se promener dans un état indien parmi les plus pauvres, et dans lequel une personne sur 10 est en situation d’insécurité alimentaire grave (moins de 1 800 kgcal/jour), et d’y tendre son micro pour demander aux habitants si ils connaissent des obèses autour d’eux ?
Ceux qui ont vu le film, constatent le côté fallacieux de l’exemple sorti de son contexte. Cette question est posée à un groupe de villageois qui grâce à des cultures traditionnelles, se nourrit correctement et n’a en son sein, ni malade, ni obèse.
Je suis donc allée voir de plus près l’article donné en référence à la fin du commentaire,
http://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou…”
Et je suis tombée, j’ai envie de paraphraser Alphonse Allais, écrivain de l’absurde.
Je suis tombée de haut et sur un site intitulé
“Association Française d’Information Scientifique. Science… pseudo sciences”.
“L’Association Française pour l’Information Scientifique se donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques. La science ne peut résoudre à elle seule les problèmes qui se posent à l’humanité, mais on ne peut les résoudre sans faire appel à la méthode scientifique. Les citoyens doivent être informés des progrès scientifiques et techniques et des questions qu’ils soulèvent, dans une forme accessible à tous et en toute indépendance vis-à-vis des intérêts privés, quels qu’ils soient. Ils doivent être mis en garde contre les fausses sciences et ceux qui dans les médias leur prêtent la main par intérêt personnel ou mercantile. Voilà la mission à laquelle l’AFIS veut se consacrer.”
Tiens, tiens ! Justement l”AFIS, n’a pas été épargnée dans le film.
Voyons la suite.
“Du poison dans nos assiettes”… ou dans nos médias ? Un bien étrange travail de journaliste(s)”.
La lecture est édifiante. Malhonnêteté, et détournement de mots. Non pas pour opposer aux informations données, d’autres rigoureuses qui les contrediraient, mais en jetant le discrédit sur la personne responsable de leur diffusion.
CQFD !
Je suis rassurée de voir que je n’ai pas été la seule à laisser passer des fautes d’orthographe. L’on pourrait peut-être mesurer ainsi l’émotivité ressentie en rédigeant les commentaires.
Je rectifie donc “un certain nombre” et l’AFIS. Il y en a sûrement d’autres…
Je n’aurai pas pris la peine de le faire, si je n’avais pas vérifié le lien avec l’article. Il ne fonctionne pas, voici l’URL de la page
ttp://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou-dans.html
Bravo monsieur Gris-bleu, je partage vos propos et ceux de la plupart des personnes qui s’expriment. Je me permets de vous conseiller aussi un excellent livre “Nous sommes ce que nous mangeons” de Jane Goodhall, c’est édifiant, mais il est urgent de s’informer.
Belle journée. brigitte