Gris-bleu a renoué sur sa page d’accueil avec le bleu et le gris. J’en ai profité pour apporter de nombreuses et menues modifications à la présentation de la page. Plus d’aération, plus de cohérence au final, et pourtant tout cela reste presque imperceptible. Quant à la page Facebook de Gris-bleu, je l’ai mise au diapason. Je n’ai pas eu le cœur de laisser la malheureuse à la traîne.
Parlant d’aération, je vous invite à me suivre aujourd’hui dans le quatorzième arrondissement de Paris. J’ai vécu dans cet arrondissement pendant une dizaine d’années sans jamais avoir poussé mes pas du côté du métro Pernety, donc sans connaître ces lieux pleins de charme que sont la Cité Bauer (longée par le très verdoyant square Giacometti), et la longue rue des Thermopyles. Cette dernière est une voie pavée étroite, bordée de maisons, d’ateliers et de petits immeubles sans cachet mais qu’une abondante verdure sauve avec panache de la banalité. Attention, je précise que mes photos ne sont pas truquées, je les ai prises hier entre deux orages et deux gelées : les rayons de soleil que l’on y devine sont authentiques. Les immortaliser permet d’ailleurs de se rappeler à quoi ces phénomènes ressemblent.
incroyable, cette rue, on ne la croirait pas du tout à paris !…mais que veut bien dire ce mot, “Thermopyles” ?…
C’est un ancien passage de la Grèce. Je n’en savais rien avant hier.
Superbe la fille au vélo…à la jupe bouffante !
Cela me rappelle un tableau du dbt 20ème d’une bretonne sur son vélo
dont la jupe était si gonflée ..que l’on dirait qu’elle va s’envoler ( Musée du Faouët)
Mon appareil photo n’a pas voulu manquer un déficit d’aérodynamisme aussi flagrant.
Oeil de lynx ;-)) Bravissimo
Toutes ces plantes dans cette rue me font rêver…..comme j’aimerais y habiter.
bonne soirée.
Viviane
Viviane, il ne vous reste plus qu’à planter une glycine et un chèvrefeuille devant chez vous et le tour sera joué : atmosphère thermopylesque recréée !
Ce nom rappelle une guerre meurtrière entre tribus grecques en -480… Alors que la rue verdoyante n’est que sérénité… Une rue de naguère au cœur d’une ville est un miracle et vous l’avez saisi. Si je pouvais la parcourir, je caresserais les haies au passage, je leur parlerais…Elles sont l’âme de ce quartier. Puis je respirerais les roses, emportant avec moi leur douce fragrance… Vous m’avez fait rêver. Un “merci Philippe” résume mes ressentis.
Swann.
Swann, j’ai respiré les roses pour vous !
Toutes les rues de toutes les villes devraient ressembler à la rue des Thermopyles et avoir des noms qui fassent rêver… c’est tellement facile de mettre un peu de poésie dans la vie !
À voir ce que nous faisons de notre planète, il faut croire au contraire (maheureusement) que “mettre un peu de poésie dans la vie” est difficile, ou que c’est du moins une facilité que nous choisissons d’écarter.
Une rue pleine de charme où tout le monde aimerait habiter, je pense?
Amusant le cliché de la dame en vélo, fallait-t-il le capter !!
Belle soirée
Michèle
Tout le monde je ne sais pas, mais pas loin certainement.
Je suis heureuse de retrouver ce gris et ce bleu qui me manquait, ta page Facebook est aussi très belle !
C’est vrai que cette rue se prête avec grâce aux quelques grammes de poésie que tu sais si bien nous offrir.
Je te souhaite une agréable soirée malgré l’orage
amitié
Sophie
Merci Sophie pour tes compliments sur le retour du gris et du bleu.
Les orages se sont succédés de façon impressionnante, nous n’auront pas eu de printemps au final…
Merci de nous prouver avec ces photos pleines de charme que la nature verdoyante n’a pas encore délaisser les rues parisiennes et même mieux , qu’il y pousse encore des fleurs !
Oui, il y a des fleurs et de la verdure à Paris, certes moins que des déjections canines et autres mégots de cigarette, mais enfin…
Cette rue est très belle. On ne croirait pas qu’elle puisse se trouver à Paris. De superbes photos. Belle soirée.
Eh oui, Paris n’est jamais avare de surprises.
Merci d’avoir visité (pour nous) ce quartier pittoresque du 14ème arrondissement de Paris. Cependant, je ne trouve pas que la rue des Thermopyles soit “longue”, bien au contraire !
Jean-Louis, votre remarque est juste, pourtant j’ai eu une impression de longueur. Sans doute parce que je l’ai parcourue à la vitesse d’un escargot.
Très bel endroit que tes photos donnent envie d’aller visiter. La lumière est magnifique, tu as su la capter comme il fallait. Très belle soirée à toi.
Séverine, je ne badine jamais avec la lumière ! Il y a sans doute des choses plus importantes dans la vie, mais je n’en ai pas eu vent.
un vrai plaisir se balader pour cette belle rue pleine de charme et beauté
Bonne soirée
Rosa
Merci Rosa.
Quelle belle balade dans cette rue au charme provincial…Paris m’étonnera toujours!
Oui, quand la province a du charme, ce qui n’est pas toujours le cas non plus.
Des lieux plein de charme dans des quartiers qui ont préservé leur passé…
Co
Un passé peu ancien en l’occurrence.
ah comme c’est beau et romantique !!!paris merveilleux ! merci , moi aussi j’aime ce lieux souvenirs de jeunesse ou l’on se promenait main dans la main !!!merci merci bisous parisiens !!!! je suis au sud !!! christine
Christine, on se promène toujours main dans la main, mais connectés en même temps à son smartphone…
Aaaahhhhhh !!
“Ma” rue des Thermopyles, pas grande mais si charmante !
Une rue voisine de celle de tonton Georges “Entre la rue Didot et la rue de Vanves” au temps où on y croisait des “charbons” et des bougnats… Tonton Georges ne la reconnaitrait pas non plus, tellement qu’elle est présent peuplée de grands bourgeois, soit dit en passant, mais tout comme le bon peuple des faubourgs de Paris venait s’éblouir aux ors des grilles de Versailles, je viens aujourd’hui, en petit peuple de ma cité, m’éblouir aux charmes de l’herbe entre les pavés !!
Merci Philippe pour ces magnifiques photos… !
Polly, nous serions injustes de ne pas, à votre exemple, nous “éblouir aux charmes de l’herbe entre les pavés” : l’herbe frondeuse, opiniâtre, qui défie la pierre et le béton, mérite toute notre considération.
Oh la la, mais il faut absolument que je m’aventure là bas ! C’est précisément ces atmosphères que je recherche et aime tant découvrir dans Paris…
Alors, y a plus qu’à ! ;-)
c’est exactement le Paris que j’aime.
…et que nous sommes nombreux à aimer. Je ne sais pas pourquoi, la Défense remporte moins de suffrages…
Paris regorge de belles ruelles verdoyantes, Paris nous étonnera toujours….
Merci pour ce très beau reportage.
Tu as vraiment l’œil…
Vinciane, j’en ai même deux, c’est encore mieux ! ;-)
Le Paris caché, mystérieux,ruelles et jardinets, fontaines et puits entre les immeubles anciens sont toujours des endroits à découvrir avec plaisir.
Ils y en avait de nombreux dans le 19ème ldans les années 60
Ceux qui restent sont heureusement bien préservés et choyés par leurs habitants…
un grand Paris que je ne connais pas
ces petites rues et ces cours intérieures sont des miraculés des
constructions nouvelles
un Paris comme on l’aime , remplies de petites atmosphères verdoyantes
Paris a la campagne !
bonne journée
edith
ps: j’aime beaucoup la nouvelle présentation et le logo
Merci Iris, je suis ravi que vous soyez sensible à la nouvelle présentation.
Cette rue est une merveille!!! Que c’est bon de voir qu’à Paris il reste encore de tels endroits! Merci pour l’adresse, lors d’un prochain séjour à Paris, une visite s’imposera!
J’en redemande….. Bonne journée, Nathalie
En fait il y en a beaucoup, mais l’on a pas toujours le temps ou l’occasion de flâner assez pour les découvrir.
Cette ruelle est superbe !
Et le charme qui se dégage des photos me donne vraiment envie d’ y ‘aller pour y flâner, et juste prendre le temps d’apprécier.
Enca, j’y retournerai moi-même avec plaisir…
Ah… je suis sous le charme! Merci, merci, merci. J’ai toujours aimé la petite fleur
obstinée qui pousse entre deux pavés…l’herbe est déjà là, demain, peut-être elle
apparaîtra et votre oeil la capturera. Quelle délicieuse cité si joliment “croquée”.
Anne-Marie, la nature est obstinée, heureusement, avec tout ce qu’on lui fait subir…
Il y a encore dans Paris des petites rues pavées avec des trottoirs qui n’en sont pas…et des “bourgeois” qui les fleurissent …et qui n’en font pas la publicité ? Mais comme on les comprend ! Ce paris-là me rappelle le mien ,autrefois , une longue cour pavée aussi ,flanquée de petits jardins fleuris…Le tout détruit pour y reconstruire du béton , hélas !
Merci , Philippe .
Il faudrait imposer aux promoteurs immobiliers une formation “Initiation au jardinage et découverte de la nature”.
Quand je vais à Paris c’est pour découvrir une exposition, dont je me délecte en provinciale privée d’Arts… Mais, je suis contente d’en repartir pour échapper à sa circulation et à sa pollution et de retrouver ma verte campagne. Toutefois j’avoue que ces photos me donneraient presque l ‘envie d’y vivre, j’ai bien dit presque…
Elles sont très belles vos photos et ce Paris là semble plus humain.
Continuez à nous émerveiller de vos clichés qui n’en sont pas.
Maryline, je fais de mon mieux pour continuer…
Quelle belle balade parisienne ! On a envie d’y aller tout de suite, maintenant !
Et pour répondre à “Guernot”, deuxième message que vous avez reçu, c’est le “cultivateur mécanique”, de Sydney Curnow Vosper, peint en 1906 (paysan breton avec chapeau rond et rubans, roulant un vélo avec sa blouse bleue gonflée par le vent)…
.
… “y aller tout de suite, maintenant” : allons Annie, pas de caprice sur Gris-bleu ! ;-)
Merci Philippe pour toutes ces très belles photos. J’ai lu les commentaires qui disent tous ce que je ressens également ! J’ajouterai que j’adore Paris et que j’y viens aussi souvent que possible depuis 1970. Et à chaque fois, je découvre ….
bon dimanche !
amicalement
Anne
Anne, c’est une chance que vous puissiez y venir régulièrement sans y vivre.
Magnifiques clichés!
Merci Agnès.
Je découvre de lieux magnifiques, ces rues, cette web, ton facebook—
Ces rues, quels beaux coins, qui puisse s’y promener!…
J’aimerais découvrir d’autres jolis coins comme celui-là mais le temps me manque pour le faire…
Bravo pour l’aménagement du blog (qui était déjà fort agréable dès ses débuts)
J’aime beaucoup ces villas, j’en ai visitées tout plein lorsque je vivais à Paris, c’est un plaisir de les retrouver par tes sublimes photos ! Merci et à bientôt.
Mes photos ne sont rien : la luxuriance des lieux a tout fait.
C’est le Paris que j’aime. Combien de portes à ouvrir pour se retrouver dans des endroits qui vous pincent le coeur. Il en faut du temps pour découvrir les attraits de cette demoiselle ( je parle de Paris bien sûr et non de cette élégante sportive!). On peut habiter un quartier pendant dix ans sans découvrir totalement ses secrets, mais il n’est jamais trop tard et ces photos nous montrent que vous êtes tombé sous le charme…nous aussi!
Les endroits les plus charmants sont souvent les moins en vue, et il faut parfois un peu d’audace pour les découvrir. Ceci dit ce n’est pas le cas ici : la rue des Thermopyles est discrète mais accessible et visible.
Alors si je devais vivre à Paris ce serait dans cette rue elle est superbe ! tout à l’air calme , reposant et fleuri ! les images sont très belles ! joli billet romantique bravo bonne soirée nath p
D’autant plus calme et reposant que les voitures n’y passent pas.
Que cette petite rue est jolie et reposante.Je rentre après quelques jours parisiens par un temps semi-hivernal, mais je n’ai pas eu l’occasion de parcourir de si jolies ruelles.Les provinciaux ne se donnent pas tant de mal pour agrémenter les leurs et c’est dommage! il faut aller dans les îles: Ré,Oléron et Aix pour voir des roses trémières fleurir les impasses.Quel privilège pour les habitants de cette petite rue en plein Paris! comme quoi, si chacun met un peu de bonne volonté, on peut agrémenter son cadre de vie,pour le bonheur de tous!
C’est vrai Valérie, mais certains lieux se prêtent plus facilement que d’autres à la “bonne volonté”. D’une manière générale, les habitants des voies sans voitures sont beaucoup plus naturellement enclins à fleurir leur bout de trottoir. Et puis les pots et plantations ne gênent pas les gens dès lors qu’ils peuvent déambuler en plein milieu.
C’est tout simplement fabuleux ! Je traine souvent mes savates à Paris, mais je ne connaissais pas ce petit coin, j’ai bien envie d’y aller faire un tour grâce à toi ;-)
Que ces rue “surprises” me rappellent des souvenirs… cachées au milieu de nulle part, et presque indécelables dans la flore bétonnesque de Paris… J’en connais d’autres qui lui ressemblent, et c’est doux de s’y promener… Merci pour ce petit coin de Paradis!!!
Alors là, vraiment trop belle est apaisante cette rue bordée de cette belle nature….. Bien aéré ce relooking de blog, bonne continuation, amitiés. Mimy
C’est “ma” rue. Je viens juste pour vous expliquer le pourquoi du nom de la rue.
Thermopyles c’est un couloir naturel en Grêce. Le propriétaire de la rue lui donna ce nom car il était fana d’histoire et que la rue est étroite et longue (relativement).
Je crois que dans le film 300, c’est une des batailles des Thermopyles dont il est question.
Actuellement, les gens du quartier sont en train de créer un nouveau jardin partagé dans cette rue ;)