Le froid est là. Les illuminations et les décorations de Noël aussi. Les vitrines présentent leurs plus beaux atours, du moins les plus aguicheurs. Le luxe scintille, déborde. Sur les trottoirs, les clochards luttent pour survivre blottis sous de misérables couvertures, tandis que les passants courent le visage fermé. Paris glacial, Paris glacé. Paris qui donne à voir en décembre son plus sinistre visage comme chaque année inlassablement. Ce visage n’est pourtant pas l’apanage de la capitale. Bientôt Noël sera là, les familles gavées de superfétatoires cadeaux revendront ces derniers sur eBay ou ailleurs, point d’orgue d’un consumérisme inepte où l’on offre pour offrir, où la surabondance dépouille de son sens la valeur de donner et de recevoir.
Curieuse société qui fait se superposer la profusion la plus creuse, la satiété la plus vaine, à la misère la plus grande.
Difficile en ce moment de montrer Paris sous un joli jour donc. Je regarde mais ne vois rien de beau. C’est la dureté qui crève mon regard.
Help Philippe je ne parviens pas à voir les photos !
Un nouvel essai ?
Voilà Béatrice, j’ai rechargé les photos et ça marche. De temps en temps j’ai ce problème : les photos apparaissent bien à partir de la page d’accueil, mais pas quand on regarde l’article seul, comme c’est le cas lorsqu’on clique sur le lien de la newsletter. Merci de me l’avoir signalé donc, je ne m’en serais pas forcément rendu compte.
Merci…encore…
Dureté, injustice…Paris est cruelle comme toutes les grandes villes… Nous le ressentons d’une manière aigüe l’hiver, à l’approche de Noël qui doit être un moment de partage, trop d’abondance mais que pour certains…Pourtant vos photos sont belles… merci pour ces mots.
A la campagne nous nous sentons protégés de ces moments aussi durs et sommes peut être un peu moins touchés par le matérialisme aussi flagrant.
Je m réjouis juste de la normandie sous la neige – trop beau!
bien a vous
Sharon
Quand je pense “Paris” à ce moment de l’année, je vois une Fête toute en lumières …
Le scintillement cache la misère, mais à celui qui sait regarder, elle saute cruellement aux yeux…
merci de ce rappel!
Tes photos sont loin d’être glaciales…élégantes, froides peut-être!
Une dureté hivernale et citadine… Du moins je le croyais. Aujourd’hui, pour la première fois, un couple était assis par terre, dans le froid, devant la boulangerie de ma petite ville de 5 000 habitants. Attendant une pièce, du pain, ou même peut-être simplement un regard aimant … Etant donné l’absence de sans abris dans les campagnes, ils transperçaient le paysage.
Merci pour vos paroles si justes.
Et merci pour vos petites lumières scintillantes qui nous aideront peut-être à garder un esprit lumineux et chaleureux pour traverser cette fin d’année. Continuez à faire de belles choses,
Isabelle
C’est tellement vrai!
Noël est une période tellement magique et douce, mais si difficile pour ceux qui souffre d’une absence, de
manque de tout!!!
Oh comme je suis d’accord…
Au fond de mes montagnes du soir en Forez, je suis bien loin de cette dureté citadine quotidienne, mais cela est très près de mon cœur et me touche infiniment. Le jour de Noël et le 1er Janvier je serai avec ma famille, mais les 24 et 31 soirs je serai au SAMU Social de Saint Etienne … je verrai des lumières mais dans le fond des yeux …
Et pourtant tes photos sont empruntes d’une douce légèreté…
OH philippe je vous trouve dur avec votre Paris que j’ai découvert le week end dernier.
je m’en faisais moi aussi une telle idée et pourtant il a bien fallu que je me rende à l’évidence, les gens ont été souriants, ouverts et très compréhensif pour cette bordelaise en goguette et tellement dépaysée.
La courte balade et qui plus est de nuit m’a vraiment donné envie de revenir voir de plus près tous ces petits bouts de merveille que j’ai aperçus.
Alors Paris glacé, Paris glacial mais Paris tellement attirant !!!!!
Merci pour ces jolies photos, je dis encore.
Vous voilà bien amer. Pourtant vos photos parlent autrement. N’y a t’il pas dans notre congélateur quelques douceurs susceptibles d’adoucir votre humeur?
PS: jolie bannière d’hiver!
Étant petite, je pleurais a chaque fois, lorsque maman me lisait “Petite fille aux allumettes” de H.Ch Andersen ……………y aura toujours ce grand écart entre deux monde ????? Je garde espoir que non……….Il y a comme même de plus en plus de gens qui s”arrêtent, qui tendent la main. Merci pour ses mots, même si je garde en moi la magie de Noël
… toujours voir le verre à moitié plein et non le verre à moitié vide … certains l’ont compris et sont heureux. merci de penser à ceux qui ce soir encore seront seuls dans le froid et merci à ceux qui pourront donner de leur temps et un peu d’argent pour les aider.
Difficile peut-etre, de trouver le beau, mais pas impossible. Vous avez, neamoins quelques beaux images. Et parce que je n’habite pas Paris, j’ai l’impression que c’est toujours belle comme cite. Et la beaute, elle existe toujours, vous le savez bien…
Il se fait que je viens à Paris jeudi prochain (je suis belge) Comme vous sans doute, je n’aime pas la période des fêtes obligatoires de fin d’année (pour les enfants en Belgique c’est Saint-Nicolas qui le 6 décembre apportent les joujoux et j’adore perpétuer cette coutume pr mes 2 grandes filles de 32 et 30 ans et bien sûr pr leur enfant à chacune, je suis une si heureuse grand-mére!) Il y a peut-être moyen de se protéger de ce que l’on aime pas ( la folie de la consommation) et choisir ce que l’on veut donner comme sens à cette période. En tout cas, merci pour votre blog et cette réflexion qui me touche beaucoup.
Etant à Paris la semaine dernière, je me suis fait la même reflexion que vous quand je voyais tous ces sans -abris par ce froid polaire.C’est terrible cette misère croissante et le luxe ostentatoire qui s’affiche part ailleurs, encore plus évident à cette époque. On se sent complètement démuni et impuissant,et on se demande bien ce que la magie de Noël veut dire…
un bien beau blog de douceur dans les photos et de vérité ecrite,merci!
A Paris ou ailleurs, misère et solitude sont des faits, malheureusement bien réels. Cela nous crève les yeux et le coeur, nous ramène aux possibles de notre humanité… Je ne peux m’empêcher de penser que cela pourrait m’arriver. Cela aussi est un fait, et il me suffit pour ne jamais passer à côté d’un mendiant sans, au moins, le regarder vraiment et je prie pour lui . C’est peu et c’est beaucoup. Souvent, le soir, juste avant de m’endormir, des visages inconnus se présentent à mon esprit, je les accueille et les porte dans mon coeur, comme des mendiants d’amour. Je ne sais pas qui ils sont, ni ce qu’ils vont devenir, je crois juste qu’ils veulent qu’on s’intéresse à eux. J’y crois, ça me suffit.
Ceci étant dit, j’arrive tout à l’heure, assez tôt à Paris pour retrouver ma fille et lui rendre ses deux amours de matous, Grisou et Tagada… Serrez-nous les pouces pour que ce voyage en TGV se passe sans souci !
C’est la première fois que je voyagerai avec deux chats et ça me stresse un max ! (pour eux, bien sûr !)
Douce nuit à vous cher Philippe.
P.S: Si je vous croise dans le métro ou ailleurs, c’est sûr, je vous saute dessus pour un autographe !
Quelle vérité dans tes paroles. Je retrouve un peu de Bovarisme dans ton poste.
Hier, au coeur de Bruxelles, une dame de 47 ans a construit son abri à l’aide de branches de sapin et de bâches. 1 mois qu’elle vit à même le sol sous ce toit, si l’on peut dire !!!
Les visages sont émerveillés devant le luxe, les visages sont fermés devant la réalité. Triste constat à l’approche de Noël qui pour moi n’a jamais eu beaucoup de sens et d’importance. Vite le 2 janvier…..
Cela dit, je prends déjà de l’avance en t’espérant heureux et en te souhaitant des moments de bonheur partagé en famille durant ce mois de décembre.
Mon amitié virtuelle s’envole vers chez toi….
Vinciane
Petite eurreur au mot Bovarysme : avec “y”.
erreur de frappe par ailleurs
Je me demandais aussi pourquoi je me sentais un peu triste ces jours-ci malgré l’approche de ce temps que j’ai toujours aimé enfant…. Tu parles si bien pour préciser cet atmosphère.
Vois-tu, Philippe, cela me réchauffe déjà de t’entendre dénoncer cela…
Mais Noêl sera ce que nous en faisons, et puis ce matin, le ciel est bleu et le gris s’est atténué…pour moi.
Que cette période nous fasse ressentir, c’est tellement un pas, à chacun de créer son monde.
Merci pour ta magnifique prose.
Bonjour Philippe,
Beau regard sur ce Paris en strass et pailletes qui n’arrive plus a cacher sa misère et ses injustices . Quelques photos “a part” illustre bien ton écriture.
Ecriture juste et sans complaisances pour cette ville insolente; surtout aux moments des fêtes de Noel et du jour de l’an qui laissent tellement de gens a côté .
Pourtant j’aime cette ville d’ou je viens et reviens tjs finalement .
Bonjour Philippe,
Avec le froid arrivent des scènes de tristesse et d’injustice ……… même si elles sont présentes les autres périodes de l’année ….. elles nous semblent moins pénibles et dures …..
Ces fêtes sont à double tranchant . Les extrêmes se mèlent à notre grand désarroi .
Merci Philippe pour ce billet bien réel .
Chat’leureusement à vous,
Quel beau texte, auquel j’adhère totalement, triste réalité de notre société…
Joyeux anniversaire à votre blog, qu’il continue encore longtemps.
je sens chez vous comme un énervement!! est ce du aux longues files d’attente, aux bouchons, aux gens de plus en plus pressés qui marchent frigorifiés la tête cachée dans les écharpes sans prendre le temps de regarder le monde…
votre vision de notre société est juste vous marchez la tête en dehors de l’écharpe mais gare au nez rouge!!
Que de tristesse dans ce constat que nous faisons tous.. Moi aussi, je ne me réjouis pas de ces dépenses ostentatoires pour les fêtes de fin d’année.. il y a tant de misères que l’on pourrait alléger avec ce que l’on y dépense.. A mon petit niveau, j’essaie de redonner les grâces reçues, et de temps en temps, j’ai un “routard” du Chemin de St Jacques qui vient dormir dans mon gîte.. Je lui offre un lit au chaud..Il est heureux pour une nuit , même si bien évidemment cela ne règle pas ses problèmes…
Je pense qu’il n’est pas injuste de pouvoir seulement espérer avoir quelques heures, quelques jours en décembre, le cœur assez paisible et sans effroi pour se laisser tenter par les lumières , comme un spectacle, une échappée , . Il ne s’agit pas d’oublier les détresses qui sont si présentes, mais juste de se sentir un peu heureux dans ce sentiment de Noël. On recherche tous ceux de nos enfances,car nous avions conscience de si peu autour de nous, que seuls les lumières miroitaient, c’est peut-être pour cela que se sont elles que l’on recherche toujours….
Bonjour Philippe,
Comme il y a une petite place dans la voiture aux côtés de Simone,je monte et, par la même occasion, je laisse un petit mot. Non pas pour revenir sur un post dont je partage le sentiment, mais pour dire le plaisir que j’ai eu à découvrir votre bannière qui a mis ses plus beaux atours. Que c’est beau !
J’espère que malgré ce “Paris glacial” cette période de fêtes sera aussi belle pour vous que ce que vous nous donnez à voir ici.
Bonjour Philippe !
Merci pour tes superbes photos,
j’aimerais connaître le modèle de l’appareil photo que tu utilises, le mien est fichu.
Barbara
Barbara, tu n’aurais jamais dû prendre un bain avec !
J’utilise le Canon EOS 450 D.
Maintenant que j’ai lu le texte, je me dois de dire autre chose que mon histoire d’appareil qui je le promets ne finira pas en vente sur ebay.
On devrait tous réagir à ce que tu dis, donner de l’argent, donner du temps aux associations caritatives… que faisons-nous pour les autres ?
J’ai très envie de lire un livre “le temps de l’altruise” de Philippe Kourilsky.
http://www.franceculture.com/oeuvre-le-temps-de-l-altruisme-de-philippe-kourilsky.html
l’avez-vous lu ?
Barbara
Non Barbara, pas lu, ni vu en librairie, ni entendu parler. Je le chercherai pour regarder de plus près.
Ce que vous dites sonne juste et vrai. N’oublions pas que cette curieuse et dure société dont vous parlez est faite, un peu chaque jour, par chacun d’entre nous. En n’étant jamais blasé, en essayant de rester ouvert et sensible au pire comme au meilleur de ce qui nous entoure, nous parviendrons bien à lui redonner figure humaine.
Ce que vous dites sonne juste et vrai. N’oublions pas que cette curieuse et dure société dont vous parlez est faite, un peu chaque jour, par chacun d’entre nous. En n’étant jamais blasés, en essayant de rester ouverts et sensibles au pire comme au meilleur de ce qui nous entoure, nous parviendrons bien à lui redonner figure humaine.
C’est bien que vous parliez aussi de cette dure réalité, je ne vais que sur Paris tous les 2 ou 3 mois, et le mois dernier, c’est ce qui m’a le plus frappé, j’ai fait le même constat, tous les quartiers sont concernés et je crois que nous devons tous faire un geste, quand on le peut, surtout dans cette froideur de l’hiver qui va être long et pour certains bien davantage.
Bravo pour votre nouvelle bannière, elle est superbe.
fleur de sel : petite erreur de frappe, rien ne vous échappe !!!
@Vinciane
c’est une méprise Vincianne,c’est une erreur de frappe de mon post( plus haut) dont il s’agissait ayant écrit “part ailleurs au lieu de par ailleurs” jamais je ne me permettrai de corriger un post d’une autre internaute!
Très jolis mots… Dureté de Paris, dureté de la vie, il faut peut-être porter notre regard à l’intérieur de nous-mêmes et faire silence pour laisser émerger nos forces profondes, celles que nous pourrons offrir en partage pour dessiner un autre monde… Il faut y croire ! Il me semble aussi qu’un certain pouvoir nous est donné dans notre façon de consommer. À nous de bien réfléchir… Beau dimanche, monsieur Gris-bleu. brigitte
Bonjour Philippe
je n’avais pas encore lu tous mes mails. le vôtre me conforte dans l’idée que j’ai du monde.
Eternelle optimiste, je me plais à croire en un monde meilleur, où les pauvres ne seraient plus si miséreux et les très riches sans vergogne deviendraient moins arrogants.
Malheureusement, le monde est ce qu’il est, il va d’injustices en mépris mais un jour, les pauvres se relèveront et gare .
je suis comme tout le monde, Noël est un jour de folies pour nos petits-enfants et leurs regards éblouis devant l’enchantement de Noël m’émeuvent. Noël n’est plus la fête de la solidarité et cela me dérange ; je m’arrange pour être moins futile et me rendre utile à d’autres moments.
Merci encore pour ces belles images.
bien à vous
Eh bien, Philippe, votre sens du Beau n’a d’égal que votre sensibilité et votre empathie ! Texte magnifique et si juste, que j’ai fait lire à ma mère (qui s’est risquée dans mon antre pour l’occasion). Nous sommes toutes deux très touchées par vos propos.
Dans la rue, nous ne savons plus nous regarder et nous sourire, comme si cet échange simple mais fondamental nous mettait en péril, nous exposait par trop à l’autre. Nous ne connaissons plus les petits plaisirs, les petites attentions, le partage, toutes choses qui ne s’achètent pas, ne rapportent pas. Au lieu de ça, le gavage, comme vous le dites, qui nous laisse insatisfaits et frustrés, désirant toujours plus.
Ce monde est décidément bien froid. On a remplacé l’humanité par du chiffre d’affaires…
Rafaèle, si vous m’incitez à parler des gens qui ne savent plus sourire, je vais devenir très loquace, intarissable, et vous en aurez pour la soirée. Heureusement qu’elle est bien entamée ! ;-)
Mais tout se tient finalement, car la tristesse/rudesse affichée montre bien que la consommation incessante ne comble pas grand chose sur le fond. Elle est une réponse maladroite à une quête de réconfort. Mais une réponse sûrement beaucoup plus appropriée aux profits des grandes entreprises et des banques.
C’est pourquoi cette année Noël dans ma maison sera très simple …
Je me souviens des Noëls de mon enfance où après la messe de minuit la famille se réunissait autour du repas traditionnel provençal …
Prendre enfin conscience que Noël n’est pas, n’a jamais été synonyme de luxe mais d’amour partagé …
Merci d’exprimer si bien ces sentiments …
Belle soirée.
Marie-Ange
Juste…merci … pour ces jolies mots doux amères…
Tres durs mots,mais aussi durs que la realite, malheureusement…. C’est triste,c’est honteux, et devrais je dire honte a nous d’abord, humain infatues d’eux memes,egoistes,pas capables de regarder ce qui derange…. Je suis d’accord avec toi (mais comment ne pas l’etre ?)…. Bises depitees :(
Fleur de sel : y a pas de mal !!! ;-)
J’aime Paris et l’hiver aussi, mais je vous comprends.
Le plus triste c’est que ça même désespoir est ici en Brésil, oú nous avons la chaleur et des plages.
Avez-vous vu les nouvelles sur la guerre contre la drogue?
C’est Noel aussi, avec la drogue, avec les armes, avec Carnaval.
Je pense que nous avons une maladie grave, un désir d’avoir plus que nécessaire, de soumettre notre volonté à tous y en particulier un aveuglement sur ce qui est d’être heureux.
De même, je souhaite pour nous tous, que les fête à rétablir la paix et de bons moments.
Du Brésil,
Silvia
Le fait est que, juste avant d’ouvrir cette page, je pensais en mon fort intérieur au billet que j’écrirais le jour de Noël. Aurais-je envie de tomber dans la description superficielle d’une magie que j’aimerai encore ressentir ? Magie que je ne vis désormais plus qu’au travers du regard de mes enfants… Je pense qu’au-delà du consumérisme éffréné, se pose déjà la question du sens.
Et puis il y a la famille… Celle que l’on est censé fêter, celle qu’on aurait rêvé d’avoir -mais que l’on a pas- et qu’en définitive, on appréhende d’aller voir ce jour là, juste “parce que cela se fait”. Dur, voire impossible de dire non, de feindre le travail trop prenant, d’assumer une rupture silencieuse, de faire “comme si”, de “jouer le jeu”.
Là où ne devraient se trouver que paix et joie se confrontent finalement mercantilisme et appréhensions.
Difficile paradoxe donc…
N’en reste pas moins que religieux et merveilleux riment parfois, souvent même ; et que le rythme de leur poésie commune est encore bien présent, même après 2000 ans d’histoires. La partition n’est pas si lointaine après tout, notre coeur l’abrite. Et sa musique est plus forte que l’ensemble des bruits et fureurs de nos âmes blessées…
Douces pensées.
Anne
C’est vrai que Noël est maintenant devenu un vaste centre commercial où on nous pousse à consommer toujours plus. “Je consomme donc je suis”, triste époque. Il faut se protéger de tout ça et retrouver la magie de noël, peut-être à travers ses souvenirs d’enfance ?
Je découvre votre “gris-bleu” avec ravissement… je ne savais où laisser un commentaire tant vos images me plaisent…
Et c’est sur ce texte que je m’attarde… car il me touche et me parle…
Je reviendrai vous voir…
Bien à vous,
Anne-Sophie
je découvre votre blog et je suis éblouie
que de talents
les textes, les photos sublimes et les dessins …
je reviendrais