Elle est ravissante, davantage même. Et très talentueuse. Le blog de la photographe new-yorkaise Jamie Beck, From me to you, est une découverte qui m’a laissé sans voix, d’abord sur la forme car son site est remarquablement bien ficelé graphiquement, très professionnel, avec des finitions et des détails parfaits, sur le fond ensuite avec ses photographies extrêmement belles, tour à tour sombres ou lumineuses, denses, profondes, saturées ou légères qui balaient avec le même talent la mode, les paysages urbains ou champêtres, la cuisine et la décoration. Au cœur de tout cela Jamie Beck figure régulièrement dans des autoportraits (comme on la voit ici) où elle apparaît radieuse, dans un style inspiré des années 50 essentiellement. Nous voilà propulsés très loin de ces allures négligées, pas nettes, si prisées aujourd’hui. Il flotte autour de la photographe et de son travail une aura de perfection que je trouve très enthousiasmante. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été emballé à ce point par de la photographie, et par un blog. Nous nous abreuvons tellement d’images que nous finissons par y noyer nos émotions visuelles.
Blog : From me to you – Photographe : Jamie Beck
Il y a beaucoup à voir, les pages sont un peu longues (seul petit défaut ergonomique), il faut prendre son temps mais le plaisir n’en est que meilleur. Il ne faudrait pas manquer ceci par exemple, en mettant le son. Bon voyage donc !
c’est en effet un très beau blog ,j’adore les photos animés c’est d’un chic !! bises
quelle trouvaille; que c’est beau… :)
Merci Philippe de ta générosité à partager tes ‘finds’ avec nous…. Le seul petit problème/défaut est que notre temps est très limité pour ce genre de plaisirs visuels et intellectuels. Dommage
@kiki: ce n’est pas Un problème, c’est Votre problème:
Il ne tient qu’à vous de prendre le temps et ainsi de corriger Votre défaut…
Beaucoup beaucoup de féminité dans ce très joli blog. Merci pour ce partage raffiné. Frédérique
superbe !
Fabuleux, cette musique, ce vent faisant virevolter ces feuilles, ces cascades des plus romantiques, quel bonheur ! Je ne connaissais pas, merci Philippe pour cette découverte. Je commande un transat au soleil !!! ;-)
merci pour cette belle découverte.
Merci pour la découverte de cet univers, comme toi j’ai particulièrement aimé la vidéo. Je garde le lien dans mon ordi. Belle Journée à toi. Bises
Merci beaucoup à vous; en effet je ne connaissais pas cette talentueuse photographe et comme j’aime ce monde d’images éclatant de beauté classieuse qui apaise mon esprit troublé, écorché à vif parfois par ce monde du vivant et réel .
J ‘aime donc Jamie Beck grâce à vous, tout comme j’aime ces femmes photographes comme Dominique Isserman, Sarah Moon, Anna Williams ….
Véronique
très GLAMOUR
et les photos noir et blanc :::::::::: superbes
c’ est un bon reflet des année 50
sensible aux petits moments de vie tel que DOISNEAU R
merci pour le lien
à bientôt
Edith d’ Alençon
Je comprends cet enthousiasme. Cette photographe possède un grand talent.
Je vais vite voir son site, car j’aime son univers.
Merci pour ce partage.
Ces photographies sont profondes, pleine de finesse, de raffinement…
Merci de nous faire partager cette belle découverte !
Belle Journée
Un lieu déroutant, d’une originalité qui n’a rien de tape à l’œil.
Et qui m’a prise de cours en mettant en scène un de mes rêves d’enfant, lorsque je regardais une photographie espérant toujours que quelque chose se mette en mouvement.
Les défilés de mode ne sont pas ma tasse de thé, mais j’ai vraiment adoré les voir bouger.
Juste un détail fugace attrapé au vol…
Et puis elle a des références qui en imposent. Le glamour à l’état pur de Grace Kelly.
Mais ce qui m’a faite vibrer au sens littéral, c’est l’exposition du Metropolitan Museum of Art. et sa manière de s’arrêter au plus près des corps.
Elle magnifie les statues dont elle s’approchent. Elle brouille les cartes, mettant en exergue le visage suppliant d’un groupe de Carpeaux, auquel répond le Tarcisius supplicié de Falguières. Chaque cliché semble relever d’une œuvre différente. L’on retrouve les influences de Bernini avec ces mains qui s’agrippent à une pierre qui semble, avec elles, prendre vie. Ce corps à l’abandon, est-ce celui d’un mort ?
C’est ainsi que mes yeux aspirent à la sculpture. Silencieuse, en noir et blanc et épurée.
Tout ce qui peut perturber le plaisir des sens est absent. Cette sculpture du XIXème siècle,
souvent sans âme parce que trop copiée ou inspirée des aînés, acquiert une beauté particulière.
Je suis vraiment touchée.
Cher Philippe, merci pour ce sublime partage “From you to us”, en visionnant ce magnifique blog, le temps est resté comme suspendu… !
Un temps qu’on n’a pas envie de décrocher…
Un merveilleux voyage