Le beau temps est en berne, qu’à cela ne tienne, j’ai capturé le soleil pour qu’il brille un peu sur Gris-bleu. Je n’ai pas pris n’importe quel soleil : celui-ci est franc, chaud, éclatant. Le lieu de la capture ? le parc Monceau et ses luxueux abords, rues calmes portant les noms de peintres célèbres qui permettent de s’éloigner un moment de la foule du jardin. Avec les vacances scolaires et le temps estival, les Parisiens se sont rués en masse sur le moindre espace vert.
Le bâtiment avec les lanternes rouges est la maison Loo, une pagode chinoise construite en 1928 qu’une amie m’a fait découvrir récemment et qui se trouve à deux pas du parc Monceau. Elle abrite une galerie d’art et d’antiquités.
C’est un peu triste ce ciel gris tout de même, tout paraît sinistre tout à coup. Je m’étais vite habitué à prendre mon premier café au soleil, avant de passer méticuleusement en revue le progrès des roses, le violet éclatement des campanules, la naissance des cosmos, l’avancée tonitruante des roses trémières et du kiwi, le bleuissement des fétuques, et de clore l’inspection en caressant la menthe. Humm, le parfum de la menthe le matin au soleil, les doigts de pied en éventail, entouré d’oiseaux bavards…
Merci pour ces morceaux de poésie et de vie.
Béatrice
toujours magnifique , je ne l’avais pas revu depuis 30 ans .Merçi
Paris au printemps ! la plus belle saison pour moi . je redécouvre (dans tes liens) Bagatelle .
tjs une belle lumière dans tes photos .
un havre de paix… tes photos…
wonderful I will be there in may /June mmmm fay
Merci pour cette agréable balade Philippe .
Par chez nous la végétation a plus d’un mois d’avance ……
Chat’leureusement à vous,
Marie,
Très très belle promenade, toujours autant de fraîcheur, de beauté et de poésie dans tes photos et tes mots…
Merci de partager ainsi tes états d’âme d’éphèbe aux connaissances de cette flore resplendissante en ce mois d’avril, mois le plus beau de l’année à mes yeux.
Bonne fin de semaine Philippe.
Vinciane
Je me demandais où était ce pavillon chinois que je n’ai jamais vu.
N’en avez vous pas profité pour aller à Cernuschi?
Eh non, je suis resté dehors à profiter du beau temps.
Toujours des photos superbes, et des textes plein de poésie … mais un peu de pluie n’est pas de refus, parce que les jardins ont soif !!! et sans cette eau divine, point de fleurs, de menthe ou de serpolet !!!!!
Tu as raison Florence, mais à part une assez brève averse samedi en fin d’après-midi, rien hélas. Du gris sans pluie…
la rue du parc Monceau fut ma première adresse en tant que Madame Ferrer. Déjà il faisait beau, et déjà le parc Monceau était nimbé de cette lumière qui baigne sur Paris.
J’avais quitté mon Roussillon natal et bien entendu Monceau a dû faire bien des efforts pour me faire oublier le soleil catalan. Mais que ne ferait-on pas par amour?
Je ne vois plus le par Monceau, je suis toujours madame Ferrer, et je vis à nouveau dans mon Roussillon natal où le soleil aujourd’hui s’amuse avec le gris-bleu.
L’amour alors a bien fait les choses…
La première fois que j’ai froissé des feuilles de menthe, j’avais 6 ou 7 ans. Je ne connaissais ce parfum que dans les bonbons de la Pie qui Chante.
Ce fut un émerveillement magique. La découverte de la Nature.
Je ne résiste jamais au plaisir de perpétuer ce geste.
Moment proustien, voyage dans le temps.
La première sortie dans le jardin au petit jour, pieds nus dans l’herbe humide de rosée est un bonheur que je renouvelle chaque jour.
Quand il pleut, je m’installe sous la véranda, et à travers son toit de verre, je regarde l’eau ruisseler. Chaque goutte émet un petit son particulier et cet ensemble symphonique me charme.
Je n’ai aucun souvenir du Parc Monceau qui aurait pu être un autre jardin secret.
Je rêverai donc, Philippe, de vos photos, lumineuses, comme à l’accoutumée. Architecture et cascade de fleurs, un coin de ciel rehaussé d’un rameau fleuri, une place sur un banc…
J’attrape livre, carnet, stylo, appareil photo, et j’arrive !
Comme vous Anne j’adore le bruit de l’eau sur un toit de verre.
As-tu ramené les kiwis d’ici à Paris ?
Ici, le ciel reste bien bleu….je sais, je sais…chanceuse !
Non Birgit, mon kiwi vient…de Paris ! Il pousse bien, je suis fier de lui ! ;-)
joli description d’ un jardin dit ” de curé ”
qui en fait un lieu de repos et de méditation
il y manque juste une vigne ( pour le vin de messe ) !
et bien sur le verre de l’ amitié
à bientôt sous de meilleurs auspices
bonne semaine ( en attente d’ un beau soleil )
Edith
Une promenade élégante, avec une pointe d’exotisme. Avec cette lumière tout était sublimé, c’est vrai que le retour du gris nous laisse tout chose…
Merci d’avoir capturé ce soleil, on va se plonger dans les photos en attendant des jours meilleurs !
C’est un rai de soleil qui s’insinue et se déploie dans mon bureau alors que le ciel est bien morose et que je rentre de courses après une douche involontaire sous l’averse. Les merles chantent “à la pluie”, mais l’avertissement vient trop tard !
Ah, le parfum des glycines, fleuries précocement cette année, et dont j’ai pu profiter ce week-end en Normandie…
Rafaèle, il n’y a que ma glycine qui n’a pas encore fait la moindre fleur, quelle paresseuse !
L’arrêt momentané de ce soleil permettra au fleurissement de mieux se répartir dans le temps. C’est déjà un beau motif de consolation… Et puis tout ce qui est pris est pris ! Et puis les jardins manquaient cruellement d’eau en Flandre (Une petite après-midi de pluie ne peut leur faire que du bien). Et puis…. l’été arrive… Alors la vie est belle. Bisous. Frédérique
Cela me fait revivre maintes balades. Merci
Le printemps est ma saison préférée : nous sortons des rigueurs de l’hiver et tout renait à la vie…. Le parc Monceau, le square des Batignolles sont mes lieux de prédilection pour mon footing lorsque je suis à Paris…..Ici en Bourgogne c’est gris plus que bleu. Il pleut et le vent malmène la glycine qui court sur le vieux mur….Merci pour cette ballade dans cette ville que j’adore et ou je vis en pointillé ….. peut être nous sommes nous croisés au hasard de nos promenades respectives
bisous
Marie
Mais oui, peut-être nous sommes-nous croisés, je passe très souvent place des Batignolles, traverse souvent le square…
Ma récréation : ton blog, merci Philippe.
Un coin que je n’ai pas trop connu. Merci pour ces photos toujours si belle et des textes sympas.
quel blog délicieux !…. délicieux, raffiné et magnifiquement mis en images…. à bientôt
Merci Nancy.
Ce que je préfère moi, c’est les doigts de pied en éventail ! ! ! !
Très jolie la photo en noir et blanc. Bon week-end Philippe
Mais je ne les ai pas photographiés, ils ont leur pudeur !
Merci pour la visite de mon jardin qui m’a fait retrouver ce blog qui m’avait échappé!
J’aime son nouveau look tout en douceur et cette promenade parisienne, amitié, Martine
J’aime bien le parc Monceau plus intimiste que les autres grands parcs,mais moins le quartier, très chic et très froid où les petits commerces sont absents.Il faut aller du côté du square des Batignolles pour touver des petites librairies,antiquaires commerces de proximité,restos et cafés sympas!Les quartiers évoluent cependant, je vois le Xeme près du canal où vit ma famille toutes les boutiques bobos branchées s’installent les unes après les autres et c’est peut-être au détriment d’une certaine authenticité! enfin vive le soleil et le printemps : la pluie déguerpit,la menthe n’est plus flétrie, les oiseaux pépient et les orteils se déplient que demander de mieux!
Valérie, le square des Batignolles j’y étais ce matin, il y avait une brocante. J’y passe souvent, c’est vrai que c’est un quartier sympa, non loin du parc Monceau mais plus vivant. Son seul inconvénient est d’être un peu isolé du métro, assez loin de Rome et de Brochant. Je connais moins le Xème.
…un article qui donne envie de peindre : prendre les pinceaux , beaucoup d’eau, un peu de couleur, et caresser le papier aquarelle pour faire naître vos magnifiques descriptions de fleurs !
“caresser le papier aquarelle” : ce que vous faites avec talent !
Le Parc Monceau offre toujours de beaux moments, Monet l’a peint, Proust s’y promenait…Comme l’écrit Fleur de Sel, les façades des beaux immeubles et hôtels particuliers peuvent sembler froides, mais cette froideur apparente offre un calme et un certain goût de l’élégance bien agréable.
tjs d aussi jolies photos!