Je rêve d’insouciance, de repos, de lenteur. J’ai incarné ce songe en photos, le temps de quelques clics sur le déclencheur, fugacement. Mon activité est en réalité débordante en ce moment. Mes longues journées sont happées, englouties dans un souffle.
Avoir l’ambition, comme je l’ai depuis quelques mois, de vivre de mes passions induit fatalement beaucoup de travail. Également des doutes et des vacances inexistantes. Mais c’est une saine énergie qui prend le dessus, car cette ambition est avant tout une quête de plaisir, un désir de liberté et de sens.
Bien sûr, je vous en reparlerai bientôt, puisque tout cela est loin d’être sans lien avec mon blog. Mes désirs n’ont jamais cessé de s’affiner grâce à lui, grâce à ce lien avec vous qui me porte infiniment.
adelap dit
Joliment décrit ce que je vis également…
Philippe dit
Nous cheminons en parallèle, sans nous être encore croisés ! ;-)
gelinotte dit
tiens les cheveux sont plus courts !
Philippe dit
Rien n’échappe à tes yeux de lynx ! ;-)
Véronique dit
Quoi de mieux que d’être porté par ses ambitions quand on a la chance de vivre de ses passions.. J’ai fait abstraction de plein de choses pour avoir cette vie là, et je n’ai aucun regret de mon autre vie… Le pire pour moi : avoir les regrets de ce que l’on n’a pas osé faire… Aller au bout de nos rêves… OSONS…
Philippe dit
Surtout que le temps passe si vite…
olivier dit
Ton billet me redonne de l ‘énergie , j ‘essaie moi aussi de vivre mes passions et mes rêves , et c ‘est vrai il y a des jours comme aujourd’hui le doute la peur du lendemain s’installe, et puis il y a des clins d’oeil comme celui ci qui nous redonne du baume au coeur , Merci à toi et oui OSONS
Philippe dit
Olivier, nous avons tous besoin de sentir que nous ne sommes pas seuls, surtout quand nous sommes au bord de céder à nos peurs, à nos doutes. J’espère que tu te feras assez confiance pour ne pas capituler !
Cathy dit
Les passions sont parfois débordantes et engloutissantes …attention, Philippe…il faut savoir se poser!! la machine n’est pas infaillible!
à bientôt, Cathy
Philippe dit
Cathy, oui je le sais, des problèmes dorsaux se sont même chargés de me le rappeler il y a quelques mois.
Paul-Jean dit
Peut-être êtes vous assis dans mon fauteuil en osier et dans ma véranda ! En tous les cas, vous portez mes chaussures et mon chapeau, vous lisez un de mes vieux bouquins, vous utilisez mon arrosoir… Mais vous buvez du lait, ce que je ne fais plus depuis le temps où j’avais une préférence en boisson pour le lait grenadine. J’ai aimé le texte et la série de photos. J’attends avec impatience de connaître vos projets et je vous encourage à vous livrer à vos passions artistiques… A bientôt.
Philippe dit
Jean-Paul, je bois rarement du lait en réalité, et toujours en petite quantité. Je préfère un bon Cognac ! ;-)
Swann dit
J’arrose mes cosmos et mes capucines avec une ancienne bouilloire, je ne peux plus lire au soleil, mais j’abreuve le jardin de mes rêves et lis avec vous, grâce à vous. Merci Philippe..
Philippe dit
Swann, si je peux modestement contribuer à alimenter quelques rêves, alors je suis ravi !
Catherine dit
Toute passion a sa part de rêve … et vous nous entraînez dans les votres pour notre plus grand plaisir , surtout :continuez ! Merci
Philippe dit
Catherine, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin…
florence dit
Il vaut mieux avoir des remords que des regrets, Alors fonce ! rien n’est plus beau que de vivre ses passions, de ses passions, avec ses passions….
Philippe dit
Flo, de et avec, oui c’est le mieux !
iris dit
c’ était mes rêves les plus fous ;
insouciance ; repos ; lenteur ;
et bien voila , je vie tout ça depuis que je suis en RETRAITE
que du bonheur !!!
je fais ce qui me plait , mes désirs sont modestes , mes rêves un peu timides
mais je suis rentrée dans la blogo et je vous lis , je ” capte ” vos photos
je suis sur un nuage virtuel qui m’ enchante
les yeux malins et le sourire moqueur !!!!
vous avez de beaux pieds vous savez !!!
bonne journée
IRIS
Philippe dit
La retraite est un temps précieux de réalisation et de découvertes, surtout quand on passe du temps sur Gris-bleu ! ;-)
anne dit
Votre rêve d’indolence a mis en marche tout seul, “le blues indolent” de Serge Rezvani.
Qu’interprète avec toute l’indolence voulue, Jeanne Moreau.
Je ne le mets pas en lien, car la musique seule aurait pu illustrer votre propos, et elle est introuvable.
Jeanne Moreau blues indolente avec élégance, mais elle aurait été malgré tout déplacée.
C’est donc en fredonnant cet air que je me promène dans votre songe, avec lenteur, en suivant le tempo.
Et c’est amusant de s’indoler en même temps que vous, car excepté le lait, il y a beaucoup de ressemblance entre mes rêves de lenteur et les vôtres.
Et je vous quitte, cet air à la bouche qui va, je le sens m’accompagner toute la journée…
“Je suis indolente, mes yeux sont vagues, vagues, vagues…”
Philippe dit
Anne, elle n’est pas introuvable, je suis en train de l’écouter via Youtube. Je ne la connaissais pas.
Frédérique dit
Vivre de mes passions, voici ce que je me suis dictée, il y a quinze ans maintenant… Tout ne fut pas facile… loin de là et il y a encore des moments… disons… hasardeux. Mais j’y ai beaucoup gagné, infiniment. Jamais plus, depuis cette date, je n’ai connu l’ennui, l’impression de n’être pas à ma place. Je me suis laissée la chance de découvrir de nouvelles passions, d’avoir toujours l’oreille à l’écoute et l’oeil ouvert. Aucun regret donc… Et je t’encourage donc à te lancer, non pas dans l’insouciance, mais dans l’accomplissement de soi. Je t’embrasse. Frédérique
Philippe dit
Frédérique, il n’y a pas d’épanouissement sans risques, mais se sentir enfin à sa place les vaut largement. Merci pour ces lignes pleines d’encouragement.
Vinciane dit
Et bien nous sommes deux à boire du lait….
Jolies photos, très belle poésie…
Rêve et savoure tes passions à plein temps.
Amitié, Vinciane
Martine LEONARD dit
Bonjour Philippe, cela fait 20 ans que je vis de ma passion, bien sûr c’est très difficile de faire 45 salons, mais je ne regrette rien, comme disait Flaubert, “on vieillit quand les regrets dépassent les rêves” C’est pour cela qu’à 62 ans je travaille encore beaucoup, et je me sens jeune…
Alors rêvez et réalisez-vous Philippe…
Bonne journée ensoleillée. Martine
Philippe dit
Le travail n’est un problème que lorsque l’on fait ce qu’on aime pas, avec des gens que l’on apprécie guère. Alors je vous souhaite encore beaucoup de travail !
Malène dit
“Celui qui se perd dans sa passion sera toujours moins perdu que celui qui perd sa passion”… Je ne sais plus à qui appartient cette phrase mais je l’ai toujours sous les yeux. Merci à vous.
Philippe dit
Oui, très juste, quelle tristesse de s’éloigner de ce qu’on aime le plus.
Kay dit
Toutes ces photos me font penser à Somerset Maugham lorsqu’il vivait dans le sud de la France…
Philippe dit
Kay, la comparaison ne me déplait pas ! ;-)
le loup rayé dit
Je ne venais plus vous lire, je ne vous croisais plus chez moi et puis hier, ce petit mot ironique m’a fait plaisir. D’en parler, d’y songer nous fait déjà vivre de nos passions. Elles nous habitent et nous tiennent debout. La poésie, l’image, l’objet, la main de l’homme, les promenades… Et puis, j’ai lu plus haut Rezvani, une autre de mes passions. Les années Lulla. Il faut que j’en parle sur mon blog.
lilidebretagne dit
Coucou,
une nouvelle coupe très chic et de nouveaux projets ? En tout cas, toujours d’aussi jolies photos sur ton blog, et à ce propos, j’aimerai connaître la référence de ton appareil photo, je te remercie.
Belle journée,
Béatrice
Philippe dit
Des cheveux raccourcis depuis juin en fait, histoire de changer un peu. Mon apn est le Canon eos 450D.
Rafaèle dit
Désolée d’avoir zappé vos derniers billets : je suis abonnée au flux RSS de votre blog mais il semble que ma messagerie ait fait la grève des mises à jour… Voilà qui devrait lui valoir une mise à pied ou en tout cas une retenue sur salaire !
Je rêve moi aussi d’un peu de farniente après des semaines passées “la tête dans le guidon”, absorbée par un travail de galérien ! Deux signes positifs : j’ai repris la plume et me suis décidée à affronter “Les déferlantes !
Philippe dit
Ainsi vous avez aussi des projets d’écriture en cours, je veux dire hors du fait d’écrire pour d’autres ? Je suis heureux que vous vous soyez décidée à lire Les déferlantes, enfin !
Delphine dit
Un songe joliment illustré… Lire tranquille en profitant des derniers jours de chaleur, arroser ses plantes (j’aime beaucoup cet arrosoir en zinc, chiné ?), rêvasser…
Bonne chance pour cette nouvelle vie (en rapport avec l’écriture ?), vivre de ses passions ça aussi c’est un rêve, alors courage !
Philippe dit
L’arrosoir n’a pas été chiné, et son rôle principal est de se prélasser sur la terrasse sans jamais servir pour ainsi dire. Quelle vie de rêve ! ;-)
En rapport avec l’écriture, en partie, dans un second temps on va dire.
verofleuri dit
T’es charmant, et sensuel !! Trés Philippe Lavil ( Chanson UNE HEURE AVEC MOI)
Comme Il faut vivre toute une vie pour découvrir combien elle parait courte !!!
Magnifiques photos comme d’habitude dont je suis fan sur la photographie ‘-)
Philippe dit
J’espère alors avoir beaucoup de temps encore pour en mesurer la brièveté.
jacqueline dit
Par erreur, j’ai lu “rêve d’insolence”, mais l’indolence j’aime beaucoup aussi!!!
Philippe dit
Jacqueline, l’insolence, c’est tout moi ! Votre erreur de lecture n’en était pas tellement une !
nouvelle saison dit
une ambiance poétique chez vous, de bien belles images; je ne peux pas dire que mon métier soit une” passion” et il le vaut mieux je pense, je fais quelque chose que j’aime, dans un endroit qui me correspond, cela a pris du temps avec beaucoup de questions et de doute … je me suis lancée …c’est un long chemin pour se réaliser ou commencer à le faire… de façon plus légère juste un bon week end du sud de la france
Philippe dit
Se réaliser nécessite de se sentir légitime à le faire, et cela peut être compliqué…
Christopher dit
Très belles photos ! J’aime beaucoup la cohabitation “couleurs atténuées / nuances de gris” qui traduit le raffinement et la dextérité des atmosphères qui vous caractérisent.
Merci pour cette pose… lente, reposante et insouciante…
Nul doute que vos rêves vous porteront au delà de vos espérances.
Bon vent.
Christopher
Philippe dit
Christopher, j’aimerais en être aussi certain que vous semblez l’être, le chemin qui conduit à s’accorder le droit de faire ce que l’on désir peut-être long. Merci pour ces paroles encourageantes en tout cas.
nouvelle saison dit
bonsoir
suite de mon premier message ici et à votre reponse: il y a toujours du risque à se lancer mais plus de peur surement, le risque de se réaliser??? et si ça marchait, la légitimité? plus s’en laisser la possibilité, s’autoriser à le penser…par contre parfois on ne se sent pas encore tout à fait pret et le projet a encore besoin de maturer… parole de celle qui s’est risquée et il y a encore du chemein (heureusement!) mais ça se construit…
soapymermaid dit
quelle jolie paire de mains. (je viens d’avaler tout le rouge que j’avais appliqué sur mes lèvres en y passant la langue -mais c’est sans rapport). j’aime beaucoup la toute derniere photo, ce flou est une splendeur.
Fabien dit
Vivre de sa passion est une chance immense mais il est vrais que l’on est souvent pris de doute, on sort du context social lambda…….c’est un comble pour certain mais une réalité pour celui qui la vie !
En tous les cas merci, ce post permet de se sentir moins seul !!!!
audomaroise dit
Just do it ! Good luck dear Philippe.
Philippe dit
Merci Annie !
Caroline dit
Merci Philippe pour votre visite qui me permet de passer chez vous, le temps passe si vite que j’ai du mal à passer sur tous les blogs que j’aime.
N-y-a-t-il pas un danger de transformer une passion en obligation lorsqu’elle quitte le domaine du hobby pour en faire son métier ?
À part ca, on reconnait l’homme de goût à ses élégants souliers bien cirés. Le soulier bien ciré étant l’un impératif des bonnes manières.
Bon dimanche.
Philippe dit
Caroline, il n’y a au contraire du danger à faire ce que l’on n’aime pas, ce qui engendre frustrations et mal-être. Quand on fait ce qu’on aime, que l’on se trouve à la bonne place vis-à-vis de soi et des autres il n’y a plus de notion d’obligation, du moins dans ce qu’elle implique de violence faite à soi.