La grisaille fait une trêve, j’en ai profité pour aller cueillir des mûres au bois de Vincennes samedi. Comme il fallait s’y attendre en raison de la pluie les mûres sont amères, tant pis, elles feront l’affaire pour un coulis que je congèlerai.
Dimanche, un déjeuner en famille à Versailles m’a fait ensuite vouloir entrer au château. Point de mûres, quelques nuages encore, mais surtout beaucoup de monde. La quiétude d’un bois me convient mieux que le brouhaha des foules. Après une déambulation rapide et quelques photos j’ai repris joyeusement le chemin de ma caverne. Une fois rentré j’ai ôté ma peau d’ours mi-saison, déposé ma massue dans son porte-massue et poussé un grognement de soulagement en m’affalant dans un fauteuil. Pourquoi ? Eh bien parce que le fauteuil est l’accessoire tout bonnement indispensable au grognement de soulagement !
Un bon vieux fauteuil qui en a vu d’autres bien sûr, les autres s’effarouchant facilement.
Bonjour, je suis émerveillée par votre blog, vos magnifiques photos. J’ai l’impression de voyager à chaque fois. Je me suis donc abonnée et si vous le voulez bien pui je faire découvrir à mes abonnées votre joli blog.
Versailles j’adore et je pense y retourner mais à l’automne quand il y aura moins de monde.
A bientôt, Christine.
Christine, si vous le faites découvrir à vos abonnés j’en serais bien sûr ravi. Vous avez raison de privilégier l’automne pour le château de Versailles, l’idéal étant de pouvoir venir en semaine et d’éviter le mercredi pour un peu plus de quiétude.
De Vincennes à Versailles, c’est un long périple, du moins je le suppose car je ne connais pas ces lieux renommés. J’ai cueilli les mûres le long des sentiers, avec ma robe en plumes blanches qui en a été toute barbouillée. Puis direction le Château des Rêves où les jacassements de la foule m’ont escagassée. A tire d’ailes, j’ai rejoint mon divan de roseaux … J’ai marmonné un doux oufouf et offert les mûres au merle moqueur.
Oh, Nounours, comme vous avez de la chance de n’être point provincial et d’avoir un fauteuil qui en a vu d’autres.
Mon divan a des racines et n’a rien à raconter …
Bon coulis
Swan
Un long périple fait en deux jours, avec des escales…
Je suis heureuse que tu t’occupes de Vincennes que j’ai laissé bien seul après mon départ !
Mais je suis rassurée tu sauras en prendre soin et me donner des nouvelles de temps en temps.
Je te souhaite une belle soirée
Sophie
Tu peux compter sur moi Sophie !
Un peu de gourmandises qui colorent la bouche et même si elles sont un peu amères, je suis sure qu’elles sont les meilleures du monde (enfin, presque ! ).
Les cueillir soi-même leur confère il est vrai un petit goût unique !
Si vous le dites c’est forcément vrai… Mais je n’aurais pas imaginé que l’on puisse cueillir des mûres dans le bois de Vincennes. Avec la foule de Parisiens qui le fréquente, il est donc encore possible de trouver gratuitement quelques beaux fruits, noirs, frais et murs… La nature résiste donc bien à l’homme, c’est un soulagement de l’apprendre.
En tous les cas, aux environs d’Aurillac et malgré la pluie les mûres n’étaient pas amères. Nous nous sommes régalés de tartes.
Détrompez-vous Paul-Jean, on peut facilement être seul au Bois de Vincennes. Les gens restent surtout aux abords et sortent peu des sentiers battus dès lors qu’ils s’aventurent plus loin.
Oh, merci Philippe pour cette balade Est-Ouest dans un Grand-Paris qui déborde sur l’Ile de France…Des mûres au Bois de Vincennes, moi non plus, je ne l’imaginais pas.
Bon repos à notre ours policé.
Il m’arrive de donner des coups de massue, mais je n’en abuse pas. ;-)
Savoir se régaler des cadeaux fruités de la nature!cette année,pour moi,ni mûres,ni framboises,ni myrtilles,un genou en vrac,opéré!6 semaines sans appui…pas de confiture,ni de gelée, sinon celles de Bonne Maman…j’aime tes photos!bises josie
Bon courage pour ces semaines de patience et d’immobilité. Heureusement que “Bonne maman” est là…
je me balade sur ton blog avec beaucoup de plaisir, tes images sont magnifiques.
Bon mois de septembre
bisous
rosa
Merci Rosa.
De bien beaux souvenirs, des gourmandises acidulées qui teintent les langues les plus goulues mais aussi les céramiques que le temps a rendu poreuses… Ne trainer pas à les manger ! :D
Bien à vous
Pascaline
Je les ai fait cuire assez longuement à feu doux avec un peu de sucre et j’ai congelé le tout. Ce sera parfait pour agrémenter une tarte aux pommes.
le mûres cueillies en sous bois ne son jamais aussi mûres que les mûres cueillies le long d’un mur exposé face à un mur de soleil.
cela n’empêche pas de se la COULIS douce.
Moi je préfère aussi les mûres à la foule, même que j’aime aussi flâner sur les rues des villes comme Paris…
Loin de Paris, je vais aujourd’hui chercher des mûres…
Bises.
Alors bonne cueillette !
Je n’ai trouvées pas des mûres, elles étaient déjà toutes mangées, mais une belle cueillite de figues et des noix…c’est le bon que a dans la mediterranée!
De quoi faire une belle tarte….
Douce soirée