Cette année j’ai décidé de ne pas prendre de vacances. C’est l’un des privilèges d’être indépendant que de pouvoir se priver de repos. La vérité est que je n’en ressens pas vraiment le besoin. J’ai été en forme cette année comme jamais. Je me range pourtant toujours dans le rang des hyperactifs compulsifs, derrière mon habile apparence de dilettante flegmatique. J’ai été tellement inexplicablement en forme que je me suis demandé si je ne devais pas en parler à mon médecin (sérieusement). À un moment donné, quand vous réalisez ce que vous faites en une semaine et que vous grimpez les escaliers dans le métro en sautant les marches par trois, vous émettez deux hypothèses :
- Vous êtes le fils de Batman et de Wonder Woman.
- Vous avez un gros problème physiologique : vous secrétez vos propres produits dopants !
J’en ai finalement parlé à mon médecin début juillet mais ça ne l’a pas fait rire. C’est qu’entre-temps j’avais trouvé le secret de ma forme. J’avais eu tout l’automne, tout l’hiver et tout le printemps pour réfléchir à la question. Tellement réfléchir que mon cerveau pourtant limité a dû se rendre à l’évidence qui gisait sous ses yeux : le changement de mes habitudes de sommeil !
Avant je me couchais toujours après minuit alors que je suis désormais au lit vers 22 h 30 ou 23 h, même si je m’octroie ensuite un peu de lecture. Je peux aussi m’accorder dix minutes assis dehors dans la pénombre à bercer mes neurones au bruit du vent dans les peupliers, excellent moyen de me préparer à dormir apaisé. La qualité du sommeil lorsque l’on s’endort avant minuit est paraît-il supérieure à celle du sommeil que l’on trouve passé minuit. Je valide les dernières recherches sur le sujet. Les scientifiques vont pouvoir dormir tranquilles.
D’ailleurs auparavant je me sentais souvent fatigué et il m’arrivait de sombrer dans un lourd sommeil le samedi après-midi, surtout l’hiver (en dépassant largement la vingtaine de minutes de sieste généralement préconisée). Désormais je n’ai plus jamais envie de dormir en journée, je suis frais comme le bébé qui vient de naître (en plus habillé). Je me lève le matin en jetant mon bonnet de nuit en l’air, en deux sauts carpés je suis dans la salle de bain où je m’asperge d’eau fraîche avant de me jeter dans la cuisine pour ingurgiter cinq tartines dans une salsa endiablée. Enfin presque.
“La vie est trop courte pour être petite”, comme l’a dit je ne sais plus qui. Autant être grandement en forme.
Pas de congés pour moi mais je ressors nostalgiquement quelques photos des étés passés. Ne pas partir n’est pas une raison pour empêcher mon blog de faire trempette, de l’Andalousie en passant pas la Charente maritime, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques.
Peut-être y en a-t-il d’ailleurs parmi vous qui ne prennent pas de vacances non plus, ou qui ne partent pas ?
Allez, pas de requins en vue, on y va :
Quand on a fréquenté de si beaux endroits, on peut légitimement se demander pour renoncer à les fréquenter de nouveau !? Allez, je suis sûr que tout va bien se passer et que vous ne tarderez pas à nous offrir quelques splendides clichés des parcs rafraîchissants ou des rues désertées de la capitale… A bientôt.
Que de sourires émanent de ma frimousse en parcourant ton récit.
Philippe, je repars le 25 août une semaine en Sardaigne, je te promets que je te souffle et t’envoie dès mon arrivée toute la douceur et la magie de ce coin qui m’est inconnu, je l’avoue, mais qui attise de plus en plus ma curiosité.
J’admire ton énergie débordante. Quant à ton sommeil, il est évident que, plus tu vas dormir tôt, plus ton sommeil sera réparateur. Moi, je vais dormir avec les poules parce que je me lève à 6h et trotte dans l’école toute la journée jusque 17h ! A 20h, je suis dans les bras de Morphée…. je fais partie des abonnés absents.
Un beau week-end Philippe.
Est-ce un pied de nez à la canicule qui sévit sur Paris ? Vos jolies photos me disent que vous avez besoin d’ un peu de fraîcheur !
Ploufff ! dans la piscine !
Amitié
Neill
Mais ou est ce que l’on met j’aime sur ce blog !! :) :) Parce que j’aime, j’aime beaucoup !
bonjour Philippe!moi non plus,pas de vacances encore!mais pas grave!elles sont remises à septembre ou octobre!tes photos sont sublimes!on a toujours dit que le sommeil du soir était réparateur!!!et puis je valide:20 ans de nuit,souvent couchée après minuit,je dors peu!bisous josie
Bonsoir Philippe
Quel bonheur de te savoir autant en forme…. malgré la chaleur et la pollution parisienne.Partir en vacances n’est pas une obligation…d’autant que Paris au mois d’août ,c’est très cosmopolite !Tu n’as qu’à descendre dans ta rue pour entendre parler chinois ,américain,ou russe….Avec un peu de chance ,un de ces touristes te demandera son chemin, dans un français approximatif,et tu pourras jouer les cicérone et leur communiquer ton amour de Lutèce…
Belle soirée sous les étoiles
Bises
J’avoue que si j’habitais à proximité de lieux aussi enchanteurs, je me laisserais probablement tenter… mais le Canada est vaste, et le nombre d’heures de voiture qu’il faut pour aller à la montagne ou à la mer me décourage…
Un dicton “tôt levé, tôt couché, font Homme sage, riche et heureux”, serait-ce votre cas?
danielle
Bravo et merci pour ces belles photos et ces bons conseils !
Tout à fait d accord avec vous concernant le sommeil, je me couche rarement après 23h et j ai besoin de mes 8 h de sommeil
A très bientôt sur votre blog
Amitiés
D’abord merci pour ce billet : j’adore cet humour !!!mais toutefois attention au saut carpé sans échauffement !!!!
Vacances : oui ! Partir : ce n’est pas une obligation . Je me rappelle que je détestais la rentrée où tout le monde te dit :”alors où es tu allée?” et si tu es restée chez toi parce que tu y es bien , tu passes pour une plouc. Que de clichés !!!!!
On peut m’offrir une croisière , un voyage , cela ne le comblerait pas . J’aime notre lieu choisi de retraite : il fait chaud , très chaud : la maison de pierres et la piscine sont là et aller à cette période sur les plages où sont étalées tous ces gens comme des sardines : pas pour moi . Nous profitons de l’océan tout prêt hors vacances : il fait bien que la retraite ait quelques avantages.
Pour le sommeil , je suis entièrement d’accord : c’est une des clés d’une bonne santé .
Merci pour ces photos splendides et ce texte qui fait du bien.
Désolée pour ne pas mettre relue : quelques fautes sont glissées dans le commentaire : je me relis toujours par écrit et là j’envoie à la vitesse de l’éclair
Je déteste les vacances. D’ailleurs je pars dans 15 jours dans le Luberon pour me prouver une fois de plus à quel point je n’aime pas cela. :-))
Tes photos sont belles, comme d’habitude, mais les trois dernières sont de loin mes préférées.
Bises
Comme j’aime vous lire….belle journée ensoleillée
Comme prof j’ai mes deux mois de vacances que j’ai toujours bien jouit, cependant, je ne veux pas parler de celles de cette année, convalescente d’une pneumonie, problèmes de famille…le temps s’écoule et je pense que je dois tôt retourner au travail, mais avant, un voyage à Vichy, Lyon… j’espère bien déconnecter et en profiter…pour ta vitalité mes félicitations, je crois que je dois, aussi, changer mes habits de dormir, je suis au lit passée l’une et ça n’est pas bon, tu et le scientifiques avez raison!
Se coucher avec les poules …ou en même temps que les poules et se lever au chant du coq; nos ancêtres le savaient depuis longtemps. Je suis bien d’accord avec vous, ce sommeil de début de nuit est particulièrement réparateur; un peu difficile à mettre en pratique en Languedoc avec cet été caniculaire et des nuits aussi chaudes qu’un jour d’été “normal” !
Une semaine sur la Côte de Granite Rose pour recharger mes batteries, être au frais, marcher sous la bruine, descendre l’estran en suivant la mer en période de grandes marées, ne rien faire sur le sable fin que de contempler les Sept Iles et les nuages qui jouent avec le soleil sont souverains pour la Bretonne que je suis. Que votre fin d’été, à Paris, soit belle et emplie d’une foule d’activités, de découvertes et de créativités.
Ces photos, sont à elles toutes seules, comme un petit départ lointain et comme un plongeon dépaysant.