
Mes dernières natures mortes en confinement. Sur la photo ci-dessous vous reconnaîtrez peut-être ces minuscules fleurettes bleues qu’il n’est pas rare d’observer au jardin : le myosotis des marais. Porter un nom aussi joli et pousser si petitement, quel exemple de modestie ! L’exact inverse du glaïeul qui devrait intenter un procès à celui qui l’a baptisé. Ce dernier ne pouvait être qu’ivre.
Plus bas sur les livres ce sont des pervenches. Elles m’agacent et je ne les laisse se développer qu’avec modération. Leurs lianes envahissantes, tels de longs bras, ont je ne sais quoi de menaçant. Je ne m’en approche jamais sans un sécateur à la main. Elles ne mouftent pas sur le moment mais poussent dès que j’ai le dos tourné, je ne me fais aucune illusion. Venant d’elles ça ne m’étonne même plus !





c’est très bien de nous laisser admirer des photos de si bonne qualité. Le confinement n’altère pas le talent……Merci
Le confinement stimule même la créativité je trouve.
Merci Philippe de nous laisser voir que la nature se manifeste et que le printemps arrive, confinement ou pas !
J ai la chance d’avoir le jardin collectif de la résidence sous les yeux, paquerettes et trèfles sèment la pelouse de touches de couleurs que même les enfants ne ramassent plus.
Les arbres affichent de jours en jours de nouvelles feuilles et les oiseaux se livrent à des visites avec une grande liberté puisque personne ne les dérang
Merci de nous bercer de poésie en ces temps étranges.
Un peu de paix pour les oiseaux, les autre animaux et la nature, ils l’ont bien méritée…
Très belles photos et textes délicieux, comme toujours !
Merci Marianne !
C’est tout de même si joli le bleu – pervenche !
Elles sont chipies , un peu…moi j’en offre autour de moi , 3 p’tits tours ds un verre d’eau, racines +++ , et les voilà qui s’épanouissent chez des amis …
Vous êtes leur êtes plus qu’une alliée, une ambassadrice ! ;-)
Oh, que j’aime votre manière d’embellir notre “clôture” !!!
Merci, l’esthétique reste essentielle quoi qu’il arrive !
Au jardin, mes adorables pervenches associées aux myosotis
vous adressent leurs pensées bleues comme la mer…
Je prends vos pensées si aimablement adressées. ;-)
Bonjour, vos photos sont magnifiques . J’ai remarqué la nature morte au bol, est-ce vous qui l’avez décoré ?
Bon courage pour la lutte contre les pervenches, et l’enfermement de ces temps-ci …
Merci Catherine. Non, ce n’est pas moi qui ai peint ce bol.
Bonjour,
Depuis quelque temps je visite votre blog que j’aime beaucoup. Il y a beaucoup de délicatesse qui ressort de vos photos comme de vos dessins. Elles nous disent l’approche du printemps malgré ce confinement. Je voulais toutefois vous dire que les pervenches sont des fleurs délicates et joliment dentelées. Il est vraiment dommage de s’en approcher avec un sécateur. elles donnent à vos photos un coté tendre et printanier.
Merci pour les jolis moments que vous nous apportez.
Catherine, Rassurez-vous, je ne suis pas trop méchant avec elle, il faut juste que je fasse un peu le gendarme pour que tout le monde trouve équitablement son coin de sol et de soleil dans un espace restreint.
Bonsoir Philippe,
Que de doux et délicats moments de répit-repos pour l’ancienne fleuriste que je suis !
Mon esprit aime se laisser aller à votre romantisme, il me semble même entendre parler vos fleurs
et constater avec bonheur que même vos pervenches agaçantes se délivrent !
Très jolies rencontres encore ici, belle soirée à vous et vos fleurettes,
Marie
PS: glaïeul veut dire glaive, le saviez-vous cher Philippe ?
Je ne le savais pas, merci Marie.
Bonjour Philippe,
Nous menons le même combat ! Les pervenches me narguent également, et plus je les coupe plus elles repoussent avec vigueur. Mais en ce temps de confinement, que j’envie leur liberté !!! Alors j’ai décidé de les laisser courir à leur guise…comme nous aimerions tous tellement pouvoir le faire.
Merci pour tout le charme et le romantisme qui se dégagent de vos billets.
Prenez grand soin de vous.
Vous avez bien raison, que les pervenches gambadent à notre place !
Oh ! encore ! encore ! ces tableaux me réjouissent . Quel talent tu as ! Mon préféré est celui du bol aux belles arabesques peintes avec ses fleurs séchées comme cet hortensia et l’autre plante que je ne connais pas. Celui qui arrive en deuxième position : la pervenche sur les vieux livres . Pourtant elle créée des conflits avec ma moitié : lui adore son côté envahissant et son côté tétu après le sécateur , moi j’aime maitriser l’espace des fleurs et je leur laisse beaucoup de liberté mais ELLE elle semble me narguer et rit sou cape quand elles nous entend.
Auras tu assez de matériel et de plantes pour nous en proposer d’autres ? Douce soirée et merci encore.
J’en ferai sans doute d’autres oui. J’attends un peu.
Attention de ne quand même pas divorcer à cause de la pervenche ! ;-)
Quel plaisir d’admirer vos photos si délicates. Merci d’adoucir notre confinement avec vos agréables messages. Bonne soirée
Je suis ravi qu’elle vous plaisent.
Magnifique et délicat !
Merci Jean-Paul.
Paris, 5h30 du matin.
J’aime partager mon premier café avec cette belle compagnie de fleurs qui ont aimablement posé pour toi.
Comme toi sensible aux jolis mots; j’ai un faible pour le myosotis, dont la traduction anglaise est encore plus émouvante, et refuse toute entrée de glaïeul chez moi. Ce dernier, de toutes façons peu gracieux dans son apparence, ne se rattrape pas vraiment par son origine étymologique guerrière.
Merci pour cet éblouissement floral dans nos journées qui commencent à être bien monotones.
Oh mais tu es très “lève-tôt”. J’avoue aimer beaucoup les glaïeuls (en dépit de leur nom) parce qu’ils sont liés à un souvenir d’enfance. J’en ai sur ma terrasse, mais uniquement de couleur blanche et je les trouve très beaux. Depuis quelques jours ils commencent à sortir de terre.
Les images printanières . . . J’ aime !
amitié
Printanières mais un peu fin d’hiver encore.
Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !! ce sont donc des pervenches qui se développent en liane dans un pot sur ma terrasse !!! Bon, en pot, je prends moins de risque que vous, elles sauront se contenir ! (ou plutôt il saura les contenir !!) Mais je vais avoir l’oeil maintenant que je suis prévenue, merci Philippe !
Votre remarque sur le nom du glaïeul me fait pouffer, parce que je suis comme vous, je déteste ce nom, il me vient un haut le coeur chaque fois que je le prononce. En y pensant, ça me fait pareil avec le prénom Gladys (pardon à toutes les Gladys !! ;-))) et plus spécialement à la fille de ma meilleure amie qui a poussé le bouchon -et mon haut le coeur- jusqu’à la prénommer Glawdys !!! Je rêve !!!!!!!! – et je ferme cette parenthèse qui n’engage que moi et mes hauts le coeur !!)
(Monsieur Hemingway, reposez tranquille, ça ne me fait étrangement pas du tout ça avec le mot “glas”. Va comprendre, Charles !!)
Merci pour cette nouvelle brassée de photos magnifiques !!
Un attachement particulier à la deuxième que je trouve tellement gracile et qui me fait penser à Brassens :
O vous qui prenez aujourd’hui la clé des cieux
Vous les heureux coquins qui ce soir verrez Dieu
Quand vous rencontrerez mes deux oncles là-bas
Offrez-leur de ma part ces “Ne m’oubliez pas”
Ces deux myosotis fleuris dans mon jardin
Un p’tit forget me not pour mon oncle Martin
Un p’tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston
Pauvre ami des Tommies, pauvre ami des Teutons…
Philippe, pourquoi il n’y a pas d’eau dans le verre ? Ca déforme l’image ?
Polly, offrons en pensée un glaïeul à Glawdys ! ;-)
Pas d’eau dans le verre car qu’il est criminel de mettre de l’eau dans un verre à vin sans l’avoir préparé psychologiquement. Mais je vous rassure, aussitôt ma photo prise le petit myosotis a rejoint un vase rempli.
Merci pour ces vers de Brassens, je ne savais point qu’un myosotis était aussi un “ne m’oubliez pas”. Cette petite plante a bien des charmes décidément.
Oh, vous connaissant, je n’avais tellement pas d’inquiétude que je me disais “s’il n’a pas mis d’eau, c’est forcément pour une raison photographique”. J’avais bêtement oublié la psychanalyse de vos verres à vin (toujours en cours, donc ?? ;-)
Quant au discret et ravissant myosotis, oui, c’est absolument et définitivement (?) le “Ne m’oubliez pas” du langage des fleurs (connaissez-vous le si joli livre de Sheila Pickles ? http://fathianasrartscrapbooking.com/2018/12/livre-le-langage-des-fleurs-du-temps-jadis-1992-de-sheila-pickles.html).
A la page du myosotis, on y trouve le poème de Théophile Gautier “La source” :
“Tout près du lac filtre une source
Entre deux pierres dans un coin
Allègrement l’eau prend sa course
Comme pour s’en aller bien loin
Elle murmure : Oh quelle joie !
Sous la terre il faisait si noir
Maintenant ma rive verdoie
Le ciel se mire à mon miroir
Les myosotis aux fleurs bleues
Me disent : Ne m’oubliez pas !
Les libellules de leurs queues
M’égratignent dans leurs ébats… ”
Je ne vous mets pas la fin, elle est triste et on ce qu’il faut pour le moment ;-)
Oui Polly, la psychanalyse d’un verre vide dure longtemps. ;-)
Je suis allé lire la fin du poème : une invitation ironique à modérer nos enthousiasmes et à raisonner nos rêves…
Oh oui… C’est exactement ça !!! Je vous avais dit que la fin était triste !!!!
;-)))))))))))))
Dès qu’un de vos verres vides à terminé sa psychanalyse, prévenez-moi, je prends la place… Je sens que j’ai besoin de devenir aussi philosophe que vous.
Bises cher Philippe ♥
Ces vies silencieuses sont magnifiques !
Me permettez-vous de m’en inspirer pour tenter quelques aquarelles ?
Belle journée
Michèle
Bien sûr Michèle, si mes photos vous inspirent pour l’aquarelle je m’en réjouis.
Ah ces pervenches jolies mais tellement envahissantes, dans mon jardin il y en a partout et on en vient jamais à bout.
Merci pour tes jolies photos
Bel après-midi
Monique
Bon après-midi également, à profiter des pervenches en fleurs ! ;-)
Ah, le printemps est là, est sur ton balcon…malgré tout…
J’ai une grande admiration pour qui arrive à réaliser de telles photos qui s’apparentent à de véritables oeuvres d’art . Les grands maîtres de la nature morte les contemplant du haut de leurs siècles passé n’ont plus qu’à bien se tenir !
Une petite histoire me vient en contemplant la dernière :
Deux tulipes étaient dans un vase.” Je veux aller à droite “disait l’une. ” Je préfère partir de l’autre côté ” disait l’autre. “Vois donc comment ce petit chemin qui s’enfonce sous les frondaisons paraît agréable” reprenait la première. “Aucune envie de m’y perdre” se renfrognait la deuxième. Et ainsi de suite jusqu’à ce que le divorce soit définitivement consommé. Morale : Deux tulipes confinées dans leur vase et irrémédiablement irréconciliables tant que la main de celui qui les a mis dans cette fâcheuse posture ne tente de les rapprocher .
Au vu de la date de ce billet, je me doute qu’il est trop tard et qu’on ne peut plus rien faire pour ces tulipes qui ont du depuis longtemps rendre l’âme !
Bonne journée !
Marie *
Quelle grâce ! Toutes… Elles ont toutes, quelque chose qui me fait les aimer. J’aime toujours autant tes photos.
Je voyage et me surprend à rêver en les regardant… Et tes textes qui leur collent si bien, même fanées les fleurs dont tu parles ont une deuxième vie. J’adore… Ne change rien. Doux week-end Philippe. Bises.
Bertille
PS : j’en enfin eu des news de Jonn, il est confiné à Houston, comme nous tous et donne des concerts privés depuis son canapé… Je me couche de plus en plus tad, avec le décalage horaire mais je n’en rate pas un. Happy, je suis…