L’automne avance ses nuages sur l’échiquier sur ciel. C’est sa manière de s’annoncer. Chaque année le même scénario, aucune originalité ! Et moi je suis triste de voir partir l’été. Mes petits déjeuners au soleil me manquent déjà, très égoïstement, si j’évite de songer aux 900 000 hectares partis en fumée en Europe. Moi qui ne peux apercevoir une personne munie d’une tronçonneuse sans piquer aussitôt une poupée vaudou à son effigie, vous pouvez imaginer l’effet que produisent sur moi des forêts qui brûlent.
Cet été je me suis protégé, j’ai vécu dans ma bulle, je n’ai laissé arriver l’actualité jusqu’à moi qu’avec modération. L’abus d’informations devient dangereux pour la santé psychique. Avec modération suffit de toute façon amplement à nourrir les inquiétudes de toutes sortes. On saute allègrement de l’une à l’autre : guerres, menace nucléaire, épidémies, dérèglement climatique, pollution, inflation etc. Il y en a pour tous les goûts. Nous sommes de frêles petites choses perdues au milieu d’événements qui nous dépassent et nous confrontent à des émotions contre lesquelles, par conséquent, nous n’avons guère plus de prise.
Si je ne suis pas optimiste quant à l’avenir en raison d’une incapacité pathologique à être dans le déni, il me reste du moins de savoir bien vivre mon présent, dans la joie et le contentement de peu. Je vois toujours, comme on dit, le verre à moitié plein. Savourer pleinement ce qui me nourrit et ce sur quoi je peux agir est ma manière de tenir les inquiétudes à une raisonnable distance.
Bien sûr cet équilibre est fragile, il suffit d’un gros souci pour que tout vacille : quand j’ai constaté la semaine dernière des trous de mites sur deux de mes pulls je me suis de nouveau senti peu de chose. Et violemment désillusionné : faire les gros yeux aux mites ne suffit pas à les faire fuir ! Au contraire, elles sont restées et m’ont espionné pendant des jours pour cibler mes deux pulls préférés. Je le sais, j’aurais fait la même chose.
Je suis donc passé aussitôt à la contre-offensive : achat d’huile essentielle de lavande et confection de ballotins remplis de romarin. Bien que j’imagine mal les mites avec de grandes narines, elles n’apprécieraient guère certains parfums…
L’arrivée de l’automne appelle immanquablement de vieux réflexes : s’entourer de choses sucrées et de plats mijotés, ressortir bougies et plaids. Le chocolat n’est jamais loin bien entendu.
Je me suis lancé en septembre dans des bouturages d’orangers du Mexique, de misères, de lauriers-roses (blancs, roses et fuchsias), et d’euphorbes. Tout le monde se porte bien, il faudra que je sois attentif à leur faire passer l’hiver dans de bonnes conditions. Je ne pourrai crier victoire qu’au printemps prochain.
J’espère que vous entrez dans l’automne d’un pied alerte, nantis d’un moral fringant et de chocolat dans les placards. Mais si vous croisez une mite, pas la peine de lui dire bonjour de ma part !
DUMONT Annie dit
Bonjour, Philippe,
Comme il est doux de vous lire, j’allais écrire de vous entendre…
Hier, promenade à Lourdes, comme ça, pour passer le temps, et marcher 13000pas…
le long du gave, instant de rêverie, au chant de l’italien et de l anglais, majorité des personnes rencontrées.
Puis pose thé, et bien sur arrêt dans ma chocolaterie préférée pour faire le plein de douceur, en prévision..
Merçi, Philippe, de vos douceurs, continuez à m ‘enchanter de vos photos
Cordialement,
Annie
Philippe Joubert Lussac dit
Quand on marche beaucoup le chocolat est bien sûr de mise. Vous faites bien de le rappeler. ;-)
sophie dit
Ah! Les mites ! En ce moment j’en ai partout ! J’ai tout essayé sans succès ! Je mets des feuilles de menthe partout il parait qu’elles détestent ! Mon tiroir à pulls est aussi protégé qu’un coffre fort ! Chaque pull est dans une pochette en plastique avec une carte parfumée ! Et le tiroir est cerné de plâtres imbibés d’huiles essentielles de lavande et de cèdre ! J’ai découvert une sublime étole entièrement mangée par les mites ! Ailleurs que dans ce tiroir toutefois ! Pour ce qui est de la fuite de l’été j’en suis ravie ! C’est le début de ma saison préférée dans le sud en ce moment !
J’aime les couleurs et l’air doux mais frais le matin et le soir !
Je suis de tout cœur avec toi néanmoins pour les mites !
Je t’embrasse
Sophie
Philippe Joubert Lussac dit
Attention Sophie de ne pas développer des symptômes paranoïaques avec toutes tes mites ! ;-) Profite bien des douces journées que nous avons en ce moment.
Pontonnette dit
Merci Philippe pour ce billet doux amer, miroir de mes états d’âme… heureusement que ces saletés de mites nous distraient de ce monde de plus en plus effrayant… vos clichés, un nuage de guimauve comme toujours !
Philippe Joubert Lussac dit
Il est vrai qu’à côté des beaucoup de choses les mites auraient de quoi paraître en réalité très amicales…
Hélène dit
Jolies et tendres photos et textes tout autant …sauf concernant les mites …bien entendu ….je n’en vois pas , alors , je guette !!!
Je n’aime pas non plus cette saison et regrette fort l’été …d’autant qu’un malaise m’a fait rencontrer les urgences avec…un trauma crânien ; il se résorbe bien , fatigue et donc patience et repos +++ !En regardant la pluie tomber…
Amicalement d’Hélène
Dams Lydie dit
Bonsoir Hélène, je vous souhaite de tout coeur une bonne et rapide guérison ainsi qu’un bon moral en cette saison pluvieuse .
Philippe Joubert Lussac dit
Courage Hélène, et bon rétablissement à vous !
Vinciane dit
Bonsoir Philippe, ce billet m’a fait éclater de rire, je te remercie pour ton humour qui me transporte et me fait rêver. Tes photos sont particulièrement belles et douces, c’est la grâce de cette belle saison. Je n’aime plus ces étés si chauds, à ne plus pouvoir sortir, 50° dans mon jardin de ville ! Tu connais mes saisons préférées, le printemps et l’automne. Le petit pot en zinc est de toute beauté.
Je place dans mes armoires des billes ou cubes en bois. J’en suis très contente.
J’ai commencé également mes bouturages et je surveille mes noyaux d’avocats. Ils poussent.
Pour ma part, je me protège du négatif qui m’entoure depuis très longtemps. Cela ne m’apporte rien. Je me nourris de petits bonheurs que je cueille au gré du vent.
Je t’envoie du courage afin d’accueillir avec le sourire cette douce saison aux mille couleurs.
À bientôt. Vinciane
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Vinciane, profitons des moments heureux dont la vie n’est pas si avare dès lors qu’on veut bien les regarder comme tels. Le pré du voisin n’est pas forcément plus vert. Ses noyaux d’avocats ne racinent pas forcément plus vite, devrais-je dire !
Françoise TOULAS dit
Psssstttttt ! Contre les mites et autres indésirables : la terre de Diatomée, c’est la victoire assurée… (écologique mais sans pitié pour ces petites bêtes. A-t-on le choix ? Cas de conscience assuré)
Merci pour toutes vos belles photos et vos mots très choisis !
Bel automne, envers et avec tout
Françoise
Philippe Joubert Lussac dit
Je ne connaissais pas la terre de diatomée, merci !
Jean-Paul dit
Je me sens un peu miteux lorsque je vous lis. Votre style est tellement léger… Merci.
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Jean-Paul !
Pat dit
Je fredonne : « aujourd’hui c’est l’automne et je pleure souvent,
aujourd’hui c’est l’automne, qu’il est loin le printemps… »
Je ne pleure pas cet été caniculaire,je salue cette saison nuancée et plus aimable.
Cueillette des dernières poires,des premières pommes, quelques rosés des prés.
Une poule un peu distraite vient de nous offrir trois poussins …
Philippe Joubert Lussac dit
L’automne, avec des arbres fruitiers et des poules, sait se rendre sympathique.
Dams Lydie dit
Bonsoir Philippe ,
merci pour ces belles photos , un régal , surtout celles avec les figues ces couleurs sont superbes, très belles assiettes aux motifs fleuris.
J’ai eu la même idée que vous d ‘utiliser un petit verre d ‘encre, comme vase miniature .
Vos biscuits sont alléchants🤪🤪🤪
MERCI pour ce beau partage, bonne semaine à vous et à toutes 🌞 dans le💙
Lydie.
Philippe Joubert Lussac dit
Avec des noix et des noisettes, ils n’étaient pas mauvais du tout…
Florence dit
Bonsoir Philippe,
Voici un joli billet mi figue mi romarin…. j’avoue préférer l’huile essentielle de Cèdre pour lutter contre les vilaines mites .
Mes cachemires dorment tout l’été dans des housses hermétiques et odorantes.Jusqu’à présent je n’ai eu à déplorer aucun grignotage .Ces bestioles diaboliques ne s’attaquent qu’à nos vêtements préférés bien sûr !
En vous souhaitant de gagner la bataille mitesque et de profiter sereinement de ce bel automne.
Florence
Philippe Joubert Lussac dit
“mi figue, mi romarin” : très amusant ! :-))
J’ai mis mes gants de boxe, je suis prêt pour la victoire !
Jane dit
Bonsoir
Quel joli billet …je me suis régalée…
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Jane.
Nathanaëlle dit
Bonjour Philippe,
Contre les mites : des marrons à mettre entre les pulls, les marrons que l’on ramasse au pied des marronniers dans les squares.
Pour ma part, je suis ravie de l’arrivée de l’automne, c’est ma saison préférée, je vous souhaite un automne, paisible.
Philippe Joubert Lussac dit
Si des gens ont marché sur les marrons, je ne doute pas que les mites fuient en se bouchant le nez. ;-) En y réfléchissant bien d’ailleurs je ne vois jamais de mites prendre le métro. Je devrais mettre des gens dans ma penderie, ce serait sûrement très efficace. Bel automne à vous aussi et merci pour l’astuce des marrons.
Annfil dit
Bonjour Philippe, l’automne est une belle saison mais je regrette l’été avec ces belles journées passées sous la tonnelle. J’ai aussi horreur du bruit de la tronçonneuse ! Les forêts parties en fumée m’ont rempli de tristesse. J’essaie de moins entendre les infos trop de mauvaises nouvelles et à notre niveau que peut-on y changer, si ce n’est de respecter la nature et les animaux. Cela fait du bien de te lire et admirer tes photos. Bon week end.
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Annfil ! Mon appareil photo aime la gaieté, je ne lui fais d’ailleurs jamais écouter les infos. ;-)
Fiorenza dit
Comme Pat, je fredonne l’air charmant « Aujourd’hui, c’est l’automne »
mais sans pleurer car cette saison m’enchante de plus en plus :
de gros cèpes, des châtaignes singulièrement joufflues,
un acacia doré qui joue à la star, des roses attendrissantes,
un gazon plus vert que jamais et un ciel étoilé d’anthologie
voilà, cher Philippe, un tableau que la Bretagne littorale
pourrait vous offrir si vous décidiez de renoncer à votre passion…
de l’été !
Rien n’étant jamais parfait, nos ennemies les mites ont aussi sévi
sur une étole bleue qui m’était chère…mais quelques points discrets
devraient effacer de l’été les « réparables outrages » .
Belle vie à vos boutures, tout particulièrement à l’oranger du Mexique
qui, cette année, a donné ici une seconde floraison éblouissante,
les plantes sont souvent de vrais miracles…d’automne !
Philippe Joubert Lussac dit
Forcément, si vous sortez l’artillerie lourde avec cèpes et châtaignes, je me rends ! ;-)
Mes petites branches d’orangers du Mexique refusent encore de raciner dans l’eau. Tant pis, en attendant cela fait un joli bouquet vert.
Sissi94 dit
Très beau billet.
Pour les mites qui me poursuivent, chaque pièce de l’appartement est agrémentée d’une branche de laurier sauce. L’odeur ferait fuir ces petites bestioles.
Pour le chocolat, le stock est reconstitué régulièrement. J’en ai besoin toute l’année.
A bientôt.
Sylvie
Philippe Joubert Lussac dit
Vivre sans chocolat, ce n’est même pas possible. ;-) Et toute l’année bien sûr : à moins d’être masochiste, pourquoi faire une trêve ?
Sissi94 dit
Il y a des personnes qui n’aiment pas le chocolat.
Ma tribu alsacienne est tombée dans la marmite comme Astérix dans la potion magique. Mes 3 petits adorent le chocolat même le dernier qui n’a que 23 mois.
Sylvie
lili dit
BONJOUR PHILIPPE !
et oui….tout change, et selon la région, plus ou moins” morosement”.
Ce matin, à la recherche d’un joli bracelet de l’amitié pour une amie, je suis redescendue par mes petits recoins secrets, et j’ai rempli un grand panier plein de noix tombées et fraîches encore dans leur écorce craquelée…une jolie tarte d’automne ce soir avec des pommes trouvées elles aussi embaumera la maison… Voilà l’automne, et le poirier qui s’est installé tout seul, est entrain de rougir, il doit être confus de s’être imposé là, juste derrière la terrasse…sans aucune permission…comme vous, couper un tronc est un sacrilège, et cette semaine, de nouveaux voisins “Attila” (j’appelle ainsi tout homme muni d’une tronçonneuse,) a mis à mort deux cèdres …entre trois centenaires, et pour me calmer je me convaincs qu’il fera peut être des buchettes anti-mites ? allons savoir, je volerai une bûche- relique qui au moins, ne passera pas par la cheminée !
le Luberon à l’automne, ce sont les champs jonchés de potimarrons, butternut, et courges orangées camaïeux ensoleillés pour nostalgiques d’été…
tout le meilleur à vous, Philippe, vous êtes notre petite madeleine…bien amicalement, Elizabeth/lili !
Philippe Joubert Lussac dit
C’est peut-être vos voisins dont il faudrait faire des bûchettes ! ;-) La disparition de ces arbres à dû être pénible.
Anne Marie C dit
Merci Philippe pour ce délicieux article de fin d’été, quel régal ! En effet quelque soit la saison, une provision de chocolat, de thé, de livres et de musiques, le tout de bonne qualité si possible, et nous pouvons affronter les saisons, les mites, les importuns et les actualités déprimantes… Pour moi, chaque saison a ses charmes et j’ai toujours aimé la ronde des saisons. Hélas les étés, dans le sud de la France, deviennent de plus en plus chauds avec toutes les conséquences néfastes que cela entraînent. Très bonne fin de semaine.
Philippe Joubert Lussac dit
Vous optez pour les meilleures armes défensives !
Agnès dit
Elizabetth/lili a raison, vous êtes Philippe notre petite madeleine, plaisir toujours renouvelé..vos photos sont si belles..
En plus, en voici de sympathiques billets pour entrer dans l’automne…!
Belle fin de semaine!
Agnès
Philippe Joubert Lussac dit
Être traité de petite madeleine est une première qui ne me déplaît pas. ;-)
Marie-Josée Dion dit
Bonjour Philippe,
Je me permets cette familiarité qui semble d’usage.
J’aime bien votre « incapacité pathologique à être dans le déni ». Elle m’a fait songer au beau vers de René Char que vous connaissez sans doute : la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.
Au Québec, nous sommes encore presque protégés des changements climatiques. Je dis « presque », car l’ouragan Fiona a ravagé une jolie région que je me propose toujours de visiter : les Îles-de-la-Madeleine.
Malgré cela, nos politiques tardent à prendre en compte ces informations si facilement accessibles dorénavant, d’un bout à l’autre de la planète, et j’aimerais bien qu’ils vous empruntent un peu de votre incapacité à dénier.
Vos couleurs d’automne sont tout en douceur et annoncent déjà la palette plus bleutée du passage à l’hiver. Ici, nous sommes au contraire dans le flamboiement des feuillus rouges, orange et or avant que la blancheur ne s’installe pour plusieurs mois.
Nous partageons toutefois l’amour du chocolat, des plaids et des plats mijotés.
Portez-vous bien de votre côté de l’Atlantique
Marie-Josée
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Marie-Josée, je fais tout pour me porter bien, pas seulement avec du chocolat et des plats mijotés d’ailleurs : de bonnes nuits de sommeil, une cuisine saine, du sport, le moins de stress possible, aimer et se sentir aimé, rester intellectuellement curieux. Toutes ces choses bonnes pour le corps et l’esprit qui font leur preuve et qui sont praticables que le ciel soit bleu ou gris. Profitez bien des couleurs avant la blancheur !
Lune dit
Bonsoir,
Il y a longtemps que je n’ai mis un commentaire mais je vous lis régulièrement.
Votre petit chat est toujours bien à l’abri dans ma bibliothèque.
Comme à chaque fois votre texte est sensible, spirituel, bien écrit.
Votre humour et votre lucidité sont un régal.
Ah! L’automne, douce saison pour moi…, je vous la souhaite pareille.
Philippe Joubert Lussac dit
Merci pour cette incursion dans les commentaires. Pour l’instant l’automne se passe bien. De la pluie bienvenue et tout de même de belles journées lumineuses qui aident à se sentir plein d’allant.
marie agapanthe dit
Comme j’ai apprécié la lecture de ce billet doucement automnal présenté dans son écrin de photos dont chacune est une petite oeuvre d’art à elle toute seule ! Je n’ai rien contre l’automne mais j’avoue pleurer discrètement l’été, son ciel bleu, sa lumière, ses grands espaces, le souffle de liberté qu’il pose sur nos vies. Pleinement consciente de ce qui se trame autour de nous entre guerre, menace nuéclaire, changement climatique… je me repais de belles choses pour contrer la morosité qui pourrait s’installer. Dostoievski ne disait-il pas ” La beauté sauvera le monde ” ? Et pour ce qui est de la beauté, dans ce billet nous sommes servis !
J’ai aperçu sur une photo l’encrier jumeau du mien qui arbore lui aussi fièrement quelques fleurettes du jardin. En ce qui concerne les mites je ne saurais guère être de bon conseil. Elle sont capables d’attaquer sournoisement des vêtements protégés par des effluves puissantes sensées les éloigner et délaisser ceux que l’on n’a pas du tout protégé. Peut-être l’attitude à adopter face à ce comportement inacceptable est -il le déni ?
Bon automne ! Marie *
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Marie, et tu as sans doute raison pour les mites, je vais opter pour le déni ! Ou rester positif : après tout, il reste de la laine autour des trous.
Marta Maghiar dit
L’automne c’est aussi de belles couleurs qui tombent des arbres…acev les feuilles.
Philippe Joubert Lussac dit
Ce qu’est en train de me rappeler ma vigne vierge qui arbore un rouge magnifique.
Marta Maghiar dit
avec
defilenpinceau dit
Billet riche, plein de vérités, notre époque n’est pas une époque formidable !!!! mais toujours de magnifique photos qui feraient de beaux sujets d’aquarelle….
Belle soirée
Michèle