Visiter la maison de Claude Monet à Giverny ne m’avait jamais sérieusement effleuré. Et puis, allez savoir pourquoi, ce projet saugrenu s’est formé soudainement dans mon esprit. Je me suis retrouvé, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, dans un train en direction de Vernon. Le train est parti avec vingt minutes de retard mais il faisait beau. Il était environ 8 h 30 du matin et j’étais content de quitter Paris.
Arrivé à Giverny j’ai commencé à déchanter. Dans la file d’attente de la billetterie des gens me collaient comme si ça allait me faire avancer plus vite. Une femme trop parfumée déclarait la guerre à mon sens olfactif tandis que tout autour, dans ce village surfait, s’ébattaient des hordes de touristes à bobs, casquettes, sandalettes et sacs à dos qui s’en prenaient sans sommation à mon sens visuel. J’ai atterri un peu hagard dans le jardin, le fameux clos normand, avec ses allées rectilignes et son abondance de fleurs. Et moi qui aime tant les fleurs, tant la nature, je suis resté de marbre. Le piétinement incessant des gens autour rendait toute émotion impossible. Il y a pour moi une incompatibilité absolue entre l’idée de jardin et l’idée de foule. Le temps de la contemplation, celui de l’intériorité, se vit dans le calme et dans un environnement cohérent. La plus belle des fleurs, à côté d’un touriste déguisé, n’est pas de taille à s’en sortir. Moi non plus.
Puis je suis entré dans la maison. Nous avancions tous centimètre après centimètre, sans possibilité de profiter de rien. Il y a moins de monde au rayon jouets d’un grand magasin à Noël que dans la maison de Claude Monet. Pour couronner mon désappointement le ciel s’est fait brutalement menaçant, des trombes d’eau ont commencé à tomber. Alors que je venais de quitter la maison j’ai dû me retrancher dans la cuisine. La foule s’est densifiée. Comme moi, beaucoup n’avaient pas prévu de parapluie. J’ai fini par gagner la boutique, passage obligé avant de partir. Les parapluies imprimés de nymphéas partaient comme des petits pains au milieu des mugs, torchons et serviettes. Ne manquait que du papier toilette pour que la boucle soit bouclée. Puis je me suis éloigné, gagnant sous la pluie la navette qui allait me reconduire, plus tôt que prévu et mouillé, à Vernon.
J’ai pu méditer en chemin sur mon extrême sensibilité à la laideur et à la beauté, au bruit et au silence, à l’élégance et à la vulgarité, à ce qui forme le décor de l’existence dans le pire et le meilleur. Je m’en voulais d’avoir participé à ce tourisme de masse que je n’aime pas. Car cette déplaisante expérience était au fond prévisible. D’autant plus déplaisante qu’il y a tout dans l’univers de Monet pour me plaire au plus haut point. Mais le tourisme outrancier et la marchandisation flétrissent tout.
S’il n’avait pas plu j’aurais parcouru les collines avoisinantes qui m’auraient procuré beaucoup plus de plaisir. Rendez-vous manqué d’un bout à l’autre, tant pis !
J’avais une reproduction encadrée de La Liseuse de Claude Monet dans ma chambre d’ado. Ce tableau incarnait tout ce qui me plaisait : le silence, la solitude, la lecture, la nature. Il me rassérénait quand je le regardais et prolongeait en pensée le fil heureux de mes étés passés auprès de ma grand-mère. Eux aussi infiniment sereins et tout tachetés de soleil…
La Liseuse est conservée au Walters Art Museum de Baltimore :
Françoise Bayerl dit
Pauvre Philippe! Là, franchement dit, vous avez loupé quelque chose de si beau. Voyez -vous, nous sommes allés à Giverny en février. Il faisait frais, il y avait quelques touristes, mais c’était acceptable et nous avons passé un si beau moment là -bas. Je ne n’oublierai jamais.
Philippe Joubert Lussac dit
Vous avez eu de la chance, vous êtes tombée à un meilleur moment.
Chryseis dit
Vos photos sont très belles et reflètent bien l atmosphère de la maison. La visite de Giverny, c était il y a quelques années et avec un car de japonais en adoration de Monet.
Marie dit
Je comprends votre désarroi. J’ai pu en profiter peu après le Covid sans beaucoup de touristes. Une chance C’était parfait.
Vos photos sont cependant fort réussies.
Merci tout de même pour ce billet
Philippe Joubert Lussac dit
Peu après le Covid ce devait être parfait, j’avais moi-même pu profiter de Versailles dans des conditions très agréables.
Bertille dit
Plusieurs fois je suis allée à Giverny. La dernière fois, le 1er juin 2022, c’était limite acceptable en ce qui concerne les touristes… L’été s’annonçait chaud ; il y avait déjà du monde ! Mais si on visite Giverny en hiver, le charme du jardin n’existe plus… Il faut faire des choix. Je me demande quand même comment tu as réussi à faire toutes ces photos : une seule personne sur les marches du perron !!! Bravo et pas une sur toute la longueur dudit perron… Re bravo ! Le jardin a beaucoup été modifié ; on n’y accède plus complètement partout. Des allées nous incitent à ne pas nous évader. Par contre le charme de la maison est toujours là. Rien n’a changé. Moi qui ne suis pas amoureuse du jaune, il n’y a qu’ici que je l’aime. Ce bleu marié au jaune me séduit toujours autant. Cette maison est vivante… Merci Philippe pour ce joli souvenir offert à nos yeux.
Philippe Joubert Lussac dit
La maison ne Monet incite à ne pas avoir peur des couleurs, à nous qui semblons de plus en plus timides avec elles.
Pat dit
Trop sensibles pour visiter ces endroits bondés et trop courus ,votre billet nous a définitivement passé l’envie de nous y rendre.
Philippe Joubert Lussac dit
Vous n’étiez sans doute pas très motivés au départ par cette visite.
Fiorenza dit
Ayant visité Giverny il y a 35 ans, j’en garde un souvenir magnifique
avec un jardin « impressionniste » à souhait !
Mes enfants sautillaient dans les allées, nous nous attardions
autour d’un massif, les nymphéas nous éblouissaient
et la visite de la maison a largement inspiré notre cuisine :
chaises, couleurs, estampes, je me retrouve tellement dans vos photos !
Et bien sûr votre déception me va droit au cœur :
ces lieux emblématiques nous sont à présent interdits,
les foules « peu sentimentales » nous en barrant l’entrée !
Nous restent tant de jardins secrets, de demeures raffinées,
loin du bruit et de la fureur moutonnière…
d’où vous pourrez nous offrir vos sublimes reportages !
Philippe Joubert Lussac dit
Vous avez raison de souligner qu’il y a bien d’autres endroits où profiter du calme. Il y a, même à Paris, des musées déserts !
Vinciane dit
Bonjour Philippe,
Malgré ta grande déception, tu es parvenu à me faire sourire devant mon café ce matin…
Je comprends ton ressenti, je ne supporte plus cette foule qui m’empêche de me plonger dans cet univers du passé.
Néanmoins, tu es parvenu à prendre quelques clichés sans une âme dérangeante, c’est un côté positif.
Je me suis rendue en ville hier, en bus, arrivée au centre, mon regard sur la foule n’a fait qu’un tour, vite me rendre dans la boutique qui m’attendait et reprendre le bus en sens inverse.
Heureuse d’être à la maison !
Quelle tristesse.
Belle fin de semaine Philippe.
Vinciane
Philippe Joubert Lussac dit
Le “danger” à fuir trop le monde est de se désocialiser. Mais ni toi ni moi n’en sommes là ! ;-)
Armelle dit
J’ai eu le même sentiment il y a 6 ans. Je le souviens que étions sortis très vite pour pique niquer avec bonheur dans la campagne environnante avant d’aller visiter le château de Villarceaux ou il n’y avait quasi personne. Un vrai régal.
On m’avait conseillé de retourner à Giverny au printemps. Je ne sais pas si c’est mieux.
Merci pour ce bel article malgré tout.
Philippe Joubert Lussac dit
La campagne environnante semble charmante, j’imagine combien cette escapade a dû être agréable.
Jean-Paul dit
Moi aussi, la semaine dernière, j’ai eu ce type d’idée saugrenue. Elle s’est portée sur la visite de la maison Clémenceau à Jard-sur-mer en Vendée. La comparaison s’arrête là. Juste ce qu’il faut en nombre de touristes, une guide à proximité pour donner les explications demandées, un point de vue sur la mer imprenable, un aménagement rustique qui transformerait par comparaison la maison de Monet en palais, un accueil sympathique… Bref, la tanière du tigre se visite agréablement (20.000 visiteurs par an, je crois). Vos photos témoignent tout de même d’un lieu agréable…
Philippe Joubert Lussac dit
Amusante coïncidence puisque Clémenceau et Monet étaient amis et que Monet doit d’ailleurs à Clémenceau d’avoir pu faire son étang.
Evelyne dit
Bonjour Philippe,
On sent que vous avez souffert, ce que je comprends.
Ce sont les mêmes raisons qui me font hésiter à aller au Mont Saint Michel.
Dites-vous que vous n’êtes pas responsable du tourisme de masse, c’était un jour sans comme on dit, vous avez réussi à faire des photos – toujours aussi belles – malgré l’ambiance détestable, la déception et la petite panique due aux agressions olfactives, sonores et parfois visuelles.
Philippe Joubert Lussac dit
Souffert est un bien grand mot, disons que je n’ai pas trouvé le plaisir escompté.
sophie dit
Ces foules odieuses bruyantes et mal élevées me gâchent la vie. Je ne peux plus visiter de musée à cause de cela ! Je voudrais revoir Versailles mais j’hésite beaucoup ! Parfois je cède et me rend à une exposition comme celle de Toutankhamon mais je n’ai pu me résoudre à aller voir Ramsés II.
Je déteste devoir faire la queue pour une activité quelle qu’elle soit ! Je suis allée en juillet au château de Sceaux visiter des salles quasi désertes . La beauté des lieux, de ses soieries et porcelaines m’a beaucoup touchée !
Je te souhaite une bonne fin de semaine en te remerciant de ces belles photos « volées « aux hordes de touristes.
Je t’embrasse
Sophie
Philippe Joubert Lussac dit
À Versailles il y a toujours moyen d’être tranquille dès lors que l’on s’éloigne de la galerie des glaces. Sinon c’est vrai que c’est un peu “Disney”.
Chryseis dit
Bonjour
Pour Versailles, venez en hiver, il y a moins de monde dans les jardins et le château. Ramses, vu en visite guidée la première de la journée en semaine et c était agréable après une boucherie.
Quand nous voulons visiter une expo, nous prenons les premiers créneaux pour être tranquille et apprécier la visite.
Annfil dit
Dommage de n’avoir pû apprécier toute cette beauté. Je te comprends tellement, à Venise j’ai ressenti la même chose.
Mais tu as pû faire de magnifiques photos, il te faudra y retourner mais en novembre, décembre….afin d’éviter la foule, ou au printemps.
Nous sommes trop nombreux sur cette pauvre terre, elle est bien malmenée.
L’été se prolonge dans ma campagne auvergnate, je repousse de plus en plus tard mon retour à Paris !
Philippe Joubert Lussac dit
Je ne crois pas que je retournerai jamais à Giverny. Je comprends que vous vouliez profiter encore de votre campagne auvergnate avec l’été qui se prolonge.
lang dit
malgré les bémols, et le texte qui orouve le contraire, j’ai réussi me convaincre que vous y étiez seul, quel exploit, et ainsi parcourir en solitaire chaque détail sensible dont vous avez la primauté. grâce à vous Philippe, un, voire deux touristes…c’est bien acceptable ! le reste c’est l’évasion jusqu’à s’oublier soi-même…., et nous y sommes. Merciiiiiiiiii
Elizabeth du Luberon.
Philippe Joubert Lussac dit
C’est la magie des photos, on peut finalement leur faire dire ce qu’on veut pourvu que l’on appuie sur le déclencheur au bon moment, et que l’on sache attendre ce moment.
lang dit
Encore faut il sentir la ‘magie” de l’instant, avoir l’oeil, le bon angle, et la bonne seconde pour un instant d’éternité !
elisabeth
i dit
… mais tes photographies respirent le silence !
Philippe Joubert Lussac dit
Isabelle, c’est normal, ce sont des photos ! ;-))
Barby dit
Les superbes photos me rappellent notre visite il y a beaucoup d’années et avec beaucoup moins de visiteurs.
Je partage tout à cent pour cent . Beaucoup ne comprennent pas que j’aime tant rester chez moi où je me nourris de silence (pourtant dans un petit village) qui m’a manqué dans toute ma vie professionnelle .
Faire une telle decouverte avec tout ce monde , c’est impossible à apprécier . Mais je remarque que les visiteurs ont bien voulu s’écrater un peu pour la prise des photos et quelles photos !!!!!! Félicitations !!! Je comprends totalement la désillusion d’une journée qui pouvait être pleine d’émotions à chque instant!
Philippe Joubert Lussac dit
Ce n’est pas qu’il ont bien voulu s’écarter, c’est que je les ai poussés ! ;-) Plus sérieusement, un peu de patience et de vivacité pour appuyer sur le déclencheur à la bonne seconde.
Nathanaëlle dit
Vos photos sont superbes. Je suis allée 4 fois au Clos Normand, espérant à chaque visite y trouver moins de monde qu’à la précédente, je parviens pourtant à m’isoler l’esprit. Je n’y allais plus que pour les estampes japonaises dans la maison, pour le jardin et pour cette merveille d’étang et de pont japonais. Je suis comme vous, la sandalette et le bermuda m’horripilent.
Ma première visite remonte à loin, dans les années 80, au début de l’ouverture, la file de gens dans l’escalier qui monte à l’étage des chambres était bloquée, tellement il y avait de monde, cela en était stressant. Je me demande d’ailleurs comment l’escalier a pu tenir avec autant de monde dessus. Mais je garde tout de même un bon souvenir de cette première visite découverte.
Philippe Joubert Lussac dit
Ah, l’escalier ! Vous avez sous le nez le postérieur de la personne qui vous précède tandis que vous offrez le vôtre à celle qui vous suit. Le temps alors paraît long !
Sissi94 dit
Je comprends votre désarroi face à cette foule irrespectueuse.
J’ai subi cela en Mai 2016 à Giverny. L’enfer.
Ce si joli village est devenu un piège à touristes comme beaucoup d’endroits de France. Il ne manque que les pickpockets pour se croire à Montmartre.
Tout ce qui y est vendu est du made in China .
Claude Monet doit se retourner dans sa tombe au cimetière, seul endroit de tranquillité à Giverny.
Allez au musée Marmottan admirer ses oeuvres au calme et dans la sérénité des lieux.
Sylvie
Philippe Joubert Lussac dit
Je n’ai pas dit que la foule était irrespectueuse, simplement qu’elle était…”foule” ! Ceci dit, il arrive paraît-il que des touristes se fassent des bouquets avec les fleurs des jardins de Monet. Cela laisse dubitatif.
defilenpinceau dit
Ah oui, ce monde !!! Très dur…. je suis allée visiter cet endroit à un moment moins touristique mais bien sur nous n’étions pas seuls, il faudrait être une petite souris ou un papillon pour y rester quand tout le monde es très parti…
Belle journée
Michèle
Philippe Joubert Lussac dit
Une petite souris, ça peut facilement rencontrer un chat. À son échelle elle a sûrement bien des motifs de râler aussi. ;-)
Marie dit
Je suis une inconditionnelle de votre blog ! Je vous ai laissé une seule fois un commentaire pour vous dire combien j’admire votre maîtrise de la langue française, votre humour et la qualité de vos photos. Un pur régal !! J’ai donc lu avec beaucoup d’attention cette parution sur votre visite à Giverny, ce merveilleux endroit. Les photos sont toujours aussi magnifiques mais…le texte m’a laissée perplexe. Certes le tourisme de masse est devenu un réel problème. J’y suis moi même confrontée sur la petite île bretonne ou’ je réside tout l’été, un quota a été instauré en juillet et août pour la préservation du site. Ce qui m’a dérangée c’est votre description de ces touristes “déguisés”, comme vous dites. J’y ai senti beaucoup de mépris pour ces gens que, j’espère, vous n’oseriez quand même pas qualifier de “bas peuple”. Seriez-vous pour l’entre-soi ? Tout comme vous je suis très sensible à la beauté, à l’élégance, à la bonne éducation. Tous ces gens n’ont pas eu la chance de naître dans un milieu favorisé, alors soyons tolérants et laissons leur le droit de profiter de ces lieux magiques. Que souhaiteriez-vous pour régler ce problème ? Qu’ils restent chez eux ?? N’oublions pas qu’ils participent largement à l’économie de notre pays et que c’est, en partie, grâce au tourisme que ces sites vivent. Et puis…n’y a t’il pas dans ce monde en péril des sujets bien plus graves qu’une visite ratée de la maison de Monet ? Voilà je voulais simplement vous faire part de mon ressenti et que la réflexion reste ouverte. Soyez rassuré, je continuerai à suivre votre blog avec grand plaisir !
Très cordialement
Philippe Joubert Lussac dit
Et vous ne percevez que la partie émergée de mon snobisme ! ;-)
Marie dit
Le comble du snobisme “c’est parler de Mozart sans avoir vu un seul de ses tableaux “. Non, ce n’est pas vous ! Vous avez du talent, vous êtes cultivé, peut être juste un manque d’empathie pour les personnes qui ne sont pas de votre milieu…sans rancune ??
Philippe Joubert Lussac dit
Sans rancune aucune bien sûr.
Dao dit
Comme je vous comprends.
J’aurais bien aimé visiter un jour Giverny mais jusqu’à présent, je me suis abstenue car j’ai la foule en horreur.
J’ai les visites calmes qui donnent le temps d’apprécier les lieux.
Je me réjouis quand on doit réserver avant de pouvoir visiter un endroit car il y a, alors, beaucoup moins de monde en même temps.
Philippe Joubert Lussac dit
C’est effectivement mieux quand les lieux les plus courus appliquent des règles de régulation. À Giverny rien de tout cela.
Joëlle dit
Bravo pour les photos, elles sont magnifiques et nous “parlent” de Monet !
Philippe Joubert Lussac dit
Merci !
Marie dit
RRROOO je vais être triviale et tant pis…
J’ai trop envie de lâcher ce : ” Par ici la…” Monet ” en haut-le-cœur à ce mercantilismede masse.
Il faut y reconnaître tout de même une chance de conserver tant de ces endroits grâce à eux.
Néanmoins, je comprends tellement tes déceptions !!!
Je souhaite te rassurer, aimer la solitude, le silence, la beauté dans sa pure élégance voire sa simplicité quand on n’est pas ” fioritures”, n’amène pas systématiquement à devenir associal.
J’en suis un exemple, de 40 ans de commerce en pleines lumières, je suis devenue bergère sereine et heureuse dans le calme de mes montagnes arrondies !
D’où je t’envoie mes pensées et mon soutien affectueux.
Marie
Marie dit
Oup’s ! … grâce à lui
Philippe Joubert Lussac dit
Pensées bien reçues Marie, merci ! ;-)
Joëlle Gruel dit
Merci pour ce magnifique reportage photos ,qui je n’en doute pas donnera envie d’aller dans ce lieu magique malheureusement devoyé ?Lors de ma première visite ,il y a une douzaine d’années ,en excursion d’une journée ,venus de l’Yonne nous avons visité ,recueillis et sérieux ce lieu où tant de chef- d’oeuvres ont été créés ,et vers la fin de notre visite un car de touristes chinois a déboulé, touchant à tout et le pire,ce qui m’a fort contrariée ,plusieurs d’entre eux sans vergogne ont sauté sur son lit !!Pauvre Monet ,que penserait-il de ce succès !!La seconde fois que j’y suis allée , l’affluence m’a découragée de tout revoir ,je me suis contentée de la cuisine ,Quant au jardin ,je n’ai pas eu de “coup de coeur “,fleurs ordinaires aux couleurs fortes :rouge,orange,je n’y ai pas trouvé de charme particulier ,le bon gout semblant absent ,la quantité remplaçant C’est la municipalité qui gère le site ,pour ne pas dire l’entreprise , les employés sont fonctionnaires ,ceci expliquant au moins en partie cela.c
Philippe Joubert Lussac dit
Il y a des fonctionnaires qui travaillent remarquablement bien comme il existe des incompétents et paresseux dans le privé. Pour ce qui est des fleurs aux couleurs fortes, notre époque actuelle est amourachée de tiédeur, mais la couleur c’est la vie ! J’essaie moi-même d’être plein d’indulgence envers mon rosier trop rouge. ;-)
joëlle dit
toutes les roses sont belles..Je suis une amateur de parcs et jardins et vraiment les deux fois j’ai trouvé les jardins de Giverny,allez n’ayons pas peur des mots “tartignols “comme disait ma grand mère ,avec un manque d’harmonie.Dans la nature toutes les couleurs sont permises et vont bien ensemble,mais là ,,et puis aussi la période joue peut-être ,quand il y a les tulipes,ou les irisc’est peut-être mieux .
Philippe Joubert Lussac dit
Il est vraisemblable que le jardin évolue beaucoup d’une saison à l’autre, peut-être que votre ressenti aurait été un peu différent à un autre moment.
Linette dit
J’ai visité la maison il y a 43 ans, elle venait d’être rénové et ouverte au public. Il n’y avait pas de parking pour autocar ni d’objet à vendre. J’ai été charmé je repensais au myosotis du jardin de ma grand-mère. La maison est simple, par contre les meubles de la salle à manger ont été peint en “jaune Monet” pas d’origine. J’ai été influencé car ma cuisine a été peinte en jaune crédence carreaux bleu blanc et casserole en cuivre !. Ce n’est plus le cas aujourd’hui (chez moi). Bon souvenir il n’y avait pas la foule. J’y ai emmené des étudiantes américaines 10 ans après ça commençait à changer. Je vous comprends je ne fais plus que des visites virtuelles, pas bousculé. Vos billets sont toujours poétiques et élégants. Merci
Bee dit
Vous avez réussi à mettre dans vos photos toute la poésie et le charme que vous auriez souhaité trouver dans ce lieu. Vous avez réussi à nous offrir ce que vous n’avez pas reçu. Alors bravo, et merci !