Sous le ciel bleu du Lavandou

Cela faisait très longtemps que je n’étais pas parti en vacances. Ne voulant pas risquer, en septembre, de manquer mon rendez-vous avec le soleil, j’ai délaissé la côte atlantique pour le Var où je n’avais jamais mis les pieds. J’avais des préjugés idiots, entretenus par quelques amis qui me décrivaient le Sud comme la maison mère de la vulgarité. Je m’étais donc préparé à croiser du tatouage à gogo, du marcel, du cheveu décoloré et du motif léopard. Eh bien pas du tout, pas du côté du Lavandou du moins. Je n’ai d’ailleurs rencontré que des gens souriants, ouverts et polis, sous un ciel bleu immaculé (à part une matinée voilée) : conditions parfaites pour se détendre, entretenues par des baignades matin et soir, beaucoup de marche et quelques visites.

Parmi ces visites, celle du domaine du Rayol, propriété des époux Alfred et Thérèse Courmes au début du XXe siècle et désormais entre les mains protectrices du Conservatoire du littoral. 20 hectares pour découvrir la végétation des climats méditerranéens, du Chili à la Nouvelle-Zélande en passant par l’Australie, avec des points de vue magnifiques sur la mer :

La ligne de bus qui longe le littoral de Toulon à Saint-Tropez m’a également déposé à Port-Grimaud, petite cité lacustre édifiée à la fin des années 60, pompeusement qualifiée de petite Venise provençale. La promenade fut plutôt décevante. Pas grand chose à voir en réalité dans ce fief de multi-millionnaires, votre déambulation finissant presque toujours rabrouée par des panneaux « privé ». Le circuit se concentre étroitement autour de quelques restaurants et de boutiques attrape-touristes :

Le village auquel j’ai été le plus sensible a été Bormes-les-Mimosas. Je m’y suis rendu deux fois et je vous y entrainerai dans mon prochain billet.