Gris-bleu, le blog art de vivre

  • Rubriques
    • Humour-humeur
    • Ambiances
    • Art graphique
    • Mes illustrations
    • Paris sous mes pas
    • Photographie
    • Lectures
    • Entre mes mains
    • Brocantes
    • À voir, à faire
    • Artistes, créateurs
    • Carnets d’inspiration
    • L’oeil sur le net
    • Revue de presse
  • La boutique
  • À propos
  • Contact
  • Travailler avec moi

Henri Rivière et Bormes-les-Mimosas

À voir, à faire

2 Oct

Construit au Moyen-âge, le village de Bormes, rebaptisé Bormes-les-Mimosas en 1968, est un entrelacs de ruelles, traverses, escaliers et passages voutés dont je n’ai rien voulu manquer pendant ma première visite. J’ai mis mes jambes à contribution, réquisitionné mes pieds, à la guerre comme à la guerre ! En septembre, les rues étaient calmes mais encore vivantes, le ciel était bleu, il ne faisait pas trop chaud, je me suis appliqué à tout trouver charmant dans la partie ancienne, omettant de m’aventurer au-delà. Car Bormes-les-Mimosas est aujourd’hui une ville (plus de 8000 habitants) qu’une urbanisation non cadrée n’a pas épargné, comme on peut l’observer (et le déplorer) dans beaucoup de bourgades des bords de mer.

Mais ce qui m’a le plus étonné à Bormes-les-Mimosas c’est de tomber (sans me faire mal) sur une exposition consacrée à Henri Rivière dont je suis un grand admirateur. Cela m’a paru presque miraculeux. En quelques mots, Henri Rivière (1864-1951) a réservé une partie de son travail artistique à l’exploration des techniques de l’estampe, influencé par les grands artistes japonais que l’Europe découvre alors (Hokusai, Hiroshige…). Il a représenté Paris, les paysages de la Bretagne et de la côte méditerranéenne avec des couleurs merveilleuses. Peintre, illustrateur, graveur mais aussi metteur en scène : de 1886 à 1897 Henri Rivière dirige le théâtre d’ombres du célèbre cabaret du Chat Noir à Paris où il imagine des histoires qu’il représente au moyen de silhouettes en mouvement.

De ses deux visites à Bormes-les-Mimosas sortiront des dessins aquarellés d’une grande précision qui ouvrent l’exposition. N’ayant pas photographié correctement ce que j’ai vu, j’ai choisi de mêler ici quelques estampes bretonnes.

La parenthèse de mes vacances s’est refermée brutalement en cédant la place à une réalité moins accommodante, celle du bruit, des écrans, de la vitesse, de l’actualité, du métro, des rageux et des indifférents. À ce stade j’entrevois avec un enthousiasme modéré l’arrivée de l’automne à Paris. Mais ce sont surtout mes tongs que je plains, elles n’ont plus, dans leur placard, la semelle pétulante des beaux jours. Elles sombreraient dans la neurasthénie que je n’en serais pas étonné.

Partagez
Épingle
Partagez
0 Partages

Vous aimerez peut-être aussi :

Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam exposés au musée Cernuschi Bruno Liljefors au Petit Palais La galerie des Sculptures et des Moulages à Versailles

5 commentaires

« Sous le ciel bleu du Lavandou

Commentaires

  1. Maryse dit

    02/10/2025 à 12:58

    Merci pour cette belle promenade amitiés

    Répondre
  2. Caroline dit

    02/10/2025 à 14:04

    Toujours un plaisir de vous suivre dans vos déambulations pleines de charme !

    Répondre
  3. Bertille dit

    02/10/2025 à 14:21

    Bon choix que cette belle fin de saison. Lumières douces, chaleur raisonnable, belles journées… Merci pour ce joli séjour. Les souvenirs reviennent.
    Bertille

    Répondre
  4. elizabeth LANG dit

    02/10/2025 à 14:39

    Vous nous gâtez ! c’était prévu et annoncé dans le partage d’avant. L’impatience a eu gain de cause …
    Mais si ! Philippe, vous allez voir que l’automne parisienne est aussi dorée comme un petit pain, juste mettre le bouton off des vacances ! changer de chaussures se balader et observer les marrons d’inde tomber, les cris des étourneaux avec leurs vols en arabesques, les beaux après midi pour lire dans les squares ou parcs parisiens…à l’heure silencieuse et coquine où les amoureux ne veulent pas être vus…

    Alors juste un détail, (majeur dans le sud) sur une de vos photos « toitures » ça m’a sauté aux yeux ! les tuiles ne se recouvrent pas dans le sens de la descente…il y a une plaque en dessous à coup sûr, puisqu’il y a même du jour entre les rangs de tuiles : mais quel maçon a osé manquer à l’art de la pose, a commis cet ‘affront’ ???
    Savez- vous qu’en Provence les tuiles du dessus s’appelle « moines » et les tuiles du dessous s’appellent « nones » ??? même sur les toits, il y a des coquines !

    Depuis l »été indien du Luberon, une fois encore un grand merci, ô  »mon » Paris à chaque parution je me souviens … !
    Merci, encore Philippe pour ces rappels bienvenus et doux où ma mémoire fait un bond en arrière, le beau embellit la Vie. .Elizabeth

    Répondre
  5. véronique ARNAULD dit

    02/10/2025 à 15:29

    Magnifique !

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 À propos

Recevez les parutions du blog :

Les rubriques du blog

Suivez-moi sur Instagram :

  • Instagram

Foisonnante

Violettes

Hôtel San Régis

Tête IV

Immersion automnale

Les coulisses du blog

Quelques liens :

  • Mots, coques, et bigorneaux
  • The normand bedroom
  • Un cottage en France
  • VOIR TOUS LES LIENS

Archives du blog

Paris en habit blanc

Mini cabas

  • Studio-joubertlussac
  • Mentions légales

Copyright © 2025 · Philippe Joubert Lussac

7ads6x98y