Chine d’hier :
– Des perles de verre, encore (les mêmes que là), et il y en aura d’autres la semaine prochaine, parfaitement.
– Un livre de comptes vierge. Il sent le renfermé mais je ne lui en veux pas.
– La photo d’une communiante anonyme et celle de Régine et Pierre, jeune couple de leur état. De leur état de l’époque du moins.
– Un livre, Histoire de Napoléon par Norvins. Il sent le moisi et je lui en veux quand même un peu. Est-ce que je sens le moisi, moi ?
Cher Monsieur Gris bleu, vous ne datez pas du XIXème siècle! la moisissure étant la marque du temps, je vous verrais mieux porter “Bleu de Chanel”!!
Ces photos sont comme un collier de perle que je porterais avec plaisir!
Les perles ne sont pas celles du chapelet de la communiante anonyme, car effectivement, elle est bien cachée… Ce n’est pas le barbu, n’est-ce pas ? Que le livre de comptes sente le renfermé est normal puisqu’il ne sort pas de son tiroir faute d’utilité… Régine et Pierre 1925, empesés, empruntés sont gentillets. Quant à Napoléon, fi, vous l’escagassez. Pourquoi lui en vouloir puisque vous fleurez la mousse, le foin coupé, le sous-bois des parcs parisiens et les narcisses du plateau de l’Aubrac
Et morbleu, vous n’êtes pas l’Empereur, Enfin… pas encore.
Swann
Pas encore, mais je compte les jours ! ;-)
Imagine cette histoire :
Pierre épouse Régine.
Il passe son temps à lire la bio de Napoléon, alors forcément elle s’ennuie.
Pour tromper le temps, elle va chez sa mercière acheter des perles de verre, ce qui fait un trou dans leur budget.
“Comment se fait-il ?” maugrée-t-il
Il consulte le livre de comptes : vierge
Devenu fou, il s’enfuit avec une communiante prénommée Anne (O’ Nim, car elle est d’origine irlandaise)
Quelle belle et tragique histoire ! vous êtes 13 inspirée !
Très belle chine Philippe. J’aime tes photos qui reflètent le passé, comme si on y était…
Texte et photos. Me voilà gâté, comme si vous m’aviez écouté… Je plaisante évidemment, n’ignorant pas que vous êtes aussi libre que votre imagination. Un ou une qui ne manque pas d’imagination, c’est Triskell ; et je dis : chapeau ! Une fois passé le moment de magie lié à la découverte de vos découvertes, je me suis posé une question saugrenue : mais que fait-il de tout cela ? Peut-être répondrez-vous !!!
Jean-Paul, le livre et le cahier seront re-photographiés et serviront sans doute pour des créations numériques. Le cahier pourra aussi ensuite me servir de carnet de croquis. Les vieilles photos seront également utilisées pour de futures créations numériques. Quant aux perles, leur destination n’est pas encore fixée.
Un régal ce billet, mais elle est où cette communiante!
On l’aperçoit, toute retournée, sous la photo du couple…
De bien beaux objets qui , une fois aérés, auront une deuxième vie dans ton chez-toi!
Bonjour Philippe,
j aime beaucoup le livre de compte, l écriture à l intérieur me plait bien,
ça m inspire de belles étiquettes,
à bientôt
Barbara
ps’: la plage, c est où???
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Ah-ah, quelle curieuse cette Barbara qui voudrait bien savoir où j’ai pris les photos de plages ! ;-)
Un peu de talc enlèvera l’odeur du moisi et tu pourras lire sans problème ce livre de Napoléon et mettre tes annotations sur ce beau livre de compte
Le talc contre les odeurs de moisi, je ne connaissais pas, merci.
C’est là tout le charme des objets de brocante : parfois , avec un zeste de rouille , quelques odeurs de grenier ou de cave , quelques taches …mais ce sont certainement tous ces petits défauts qui en font tout leur charme !
C’est vrai Christelle, on aime les vieux objets pour leur vécu de rouille, de bosses, de taches et autres charmants parfums…
Jolies trouvailles, si bien présentées comme d’habitude. Merci!
Je peux confirmer que tu ne sens pas le moisi !
Merci Florence, ton témoignage me rassure beaucoup !
Une jolie chine et plus particulièrement le livre de compte…….une plume, de l’encre de chine , quelques mots, des traits…..l’esprit s’évade et naît la création !
Coucou Philippe,
Belle chine, effectivement, mais que vas tu faire de ces perles?
Amitiés. Laetitia
Bonjour Marie-laëtitia, je ne sais pas encore bien ce que je vais en faire, mais elle sont vraiment jolies, je suis sûr de finir par leur attribuer un rôle de premier plan ! ;-)
J’ai récemment chiné The livre de compte d’une paroisse de la région tenu de 1863 à l’entre-deux guerres. Savoureux inventaire couché avec différentes plumes. Aucune page numérotée ne fait défaut. Débit/crédit tous bénits : cierges, encens, enfants de coeur (un cher ami me dit n’avoir pourtant jamais été récompensé de ses loyaux dominicaux services…ndrl les mômes buvaient un tit’ coup de vin en cachette quand même ! c’est vrai qu’un octo peut presque tout dire !), mariage x, bedots, quête…Le genre de Trésor qu’il me faut apprivoiser. Le rendre à Rome ou à Bercy ?