Que de bouleversements ! Autour de soi et…en soi. Moi qui était plutôt calme et souriant, me voici devenu nerveux, stressé et méfiant. Je ne supporte plus le bruit, le monde…
J’essaie autant que possible de limiter mes déplacements. Après avoir opté pour le vélo et failli être renversé à deux reprises (c’eût été dommage), retour à la case métro ! Il fallait avoir des yeux partout. Entre les automobilistes, les trottinettes, les piétons, les cyclistes agressifs, pressés, sans masques, et capables de tousser en vous doublant, je n’ai pas trouvé matière à sérénité. Le métro n’a rien de détendant non plus hélas. Je me sens vite oppressé.
Le déconfinement n’aura pas été pour moi synonyme de soulagement : j’ai fait connaissance avec l’eczéma, j’ai renoué avec le mal de dos et vu mes envies créatives continuer de fondre comme neige au soleil. Je sais que nous sommes nombreux à connaître des symptômes de stress sous des formes variées. Appréhensions face à la situation présente, craintes pour l’avenir, voilà de bons ingrédients ! Car outre l’épidémie il nous faut aussi encaisser la récession économique, la montée des violences, l’effondrement de la biodiversité, la pollution et le réchauffement climatique aux conséquences chaque année plus désastreuses. Les possibilités de se projeter avec optimisme et espoir dans l’avenir ne cessent de s’amenuiser.
Il y a deux semaines je me suis éloigné de Paris pour passer un week-end en famille. Le temps d’un longue promenade en forêt je me serais cru avant la pandémie. Et la semaine prochaine je pars en Corrèze, en pleine campagne. Exactement ce qu’il me faut. Avec un peu de chance je reviendrai dans un état d’esprit un peu plus positif et combattif. J’attends ce séjour avec impatience même s’il ne sera pas très long. La campagne prend sa revanche sur la ville de manière éclatante.
Comment cet été se passe-t-il pour vous ?
GANDON Jeanne-Marie dit
Généralement, je suis lectrice silencieuse et admirative de vos textes et photos mais aujourd’hui, je me sens contrainte de vous écrire… Partez vite en Corrèze en fredonnant la chanson “A nos souvenirs” des Trois Cafés Gourmands. Elle m’a soutenue durant le confinement que j’ai pris comme un grand retour en arrière producteur de silence, respect d’autrui dans les magasins (du moins par chez nous !). Le déconfinement comme vous l’avez dit, est l’exacte photographie de ce que notre société est devenue : violente, absurde, intolérante, incompréhensible pour ceux qui ont quelques neurones encore et un sens critique sans doute inapproprié en cette période gérée par des matheux… Où est le savoir-vivre si ce n’est en premier lieu dans le respect de soi-même qui engendre immanquablement et sans effort le respect d’autrui ?
Prenez soin de vous. Vous, votre regard sur Paris, la campagne, la vie familiale êtes précieux aux yeux de beaucoup de lecteurs ou lectrices. Jeanne-Marie
Philippe Joubert Lussac dit
Jeanne-Marie, merci d’être sortie de votre réserve pour l’occasion. J’ai donc découvert les Trois cafés gourmands ce matin et leur sympathique aventure. Il y a un air que je pourrai fredonner en flânant dans les prés la semaine prochaine. ;-) C’est très juste de rappeler que le respect d’autrui trouve d’abord sa source dans le respect de soi.
Jean-Paul dit
Il est vrai que vous ne nous aviez pas habitué à un tel pessimisme. Le littéraire qui est en vous devrait pourtant trouver de quoi se rassurer en lisant par exemple Le Hussard sur le toit. Les descriptions presque insupportables vous feront relativiser la situation que nous vivons. La crise n’est pas si grave, tout au moins du point de vue sanitaire. En revanche, il est clair que sur le plan économique nous sommes en plein suspense. C’est inquiétant, et comme les hommes ont changé, on peut malheureusement s’attendre à toutes les dérives. Il nous manque un Chef ! Espérons qu’il va naître de quelque part, là où on ne l’attendait pas. Une vraie belle surprise en somme…
Philippe Joubert Lussac dit
On trouve toujours pire si l’on cherche un peu. Bien qu’en matière écologique il soit difficile de trouver pire dans l’histoire.
Jean-Paul dit
Pas partout ! A Londres, à Paris, lorsque les populations se chauffaient au bois ou au charbon, l’atmosphère était irrespirable. Durant la guerre mondiale, les bombardements, les bombes atomiques, les crématoires… ont fait bien pire. Il nous faut donc relativiser un sort qui est cependant enviable… L’idéologie verte peut nous conduire à un monde absurde et pire encore que le présent. Soyons optimistes, les artistes tels que vous vont nous apporter la poésie nécessaire pour vivre dans ce monde de brutes !!! Merci à vous.
Odile dit
Vous avez raison Jean -Paul, je lis une biographie des Frères Goncourt , la Commune, Paris en ruines ..
Cependant je ressens une ambiance très pesante à Paris je reste cet été .
La rentrée s’ annonce difficile, incertaine .
Partez en Corrèze , lâchez prise .
Que cette bienfaisante parenthèse vous ressource pour continuer vos projets artistiques et autres !
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Odile.
Anne Marie C dit
Cher Philippe,
Chacun a le droit et le devoir de jeter des mots sur ses maux; c’est très salutaire. Ajouter à tout ce que vous avez exposé, la chaleur, qui dans les métropoles, est encore plus difficile à supporter et vous avez là le cocktail que je nomme “Trop C’est Trop” !
Je vous souhaite les meilleures vacances de votre vie en Corrèze, faites le plein de campagne, de ruisseaux, de forêt, d’arts et de culture, de charmants villages, de rires et d’amitiés, de tendresse et d’affection et, enfin, allez parler et embrasser les grands arbres. Ils vous offriront une petite part de leur énergie pour reprendre des forces. TRES BELLES VACANCES !
Philippe Joubert Lussac dit
Anne-Marie, merci, ce ne sera qu’une déconnexion de 4 jours, pas vraiment ce que l’on peut appeler des vacances, mais je compte bien profiter d’un peu de repos au calme et en famille.
Kath dit
Effectivement j habite le pays basque et là il y a und certaine serenité a faire des randos en montagnes. C est un vrai plaisir que d eviter tout ce monde sur la côte basque,
Bon courage….
Philippe Joubert Lussac dit
Oui, j’imagine. Il vaudra mieux attendre sagement septembre pour profiter plus agréablement de la côte.
Marie July dit
Bonsoir cher, très cher Philippe, mon doux Poète au si joli sourire amusé, amusant !
Après que tu nous aies donné tant de beautés, tant de poésies, véritables terreaux riches de ta générosité de coeur,
c’est à notre tour de venir te soutenir.
Ta récente retraite et ta prochaine au coeur même de la pastoralité t’aideront à retrouver le souffle, bien inspirer ( ta fameuse inspiration
en prendrait de la … graine de tous les arbres et buissons de fleurs rencontrés ) et expirer à fond, vide-bien tes poumons et recommence
à plusieurs reprises.
Permets à l’air vivifiant de virevolter en toi et emporter ces soucis qui peinent ton âme et ton corps.
Ramasse des feuilles, range-les bien à plat dans un joli cahier ( pour ça, je te fais entière confiance ! )
Vois les formes amusées des nuages, écoute l’herbe grandir, allongé sur elle, un brin entre tes lèvres.
Ici, chez moi, dans le fond appauvri de notre vieille vallée des Vosges plus verdoyante que les plus beaux bocages de Normandie,
la Vie n’a pas de peurs, peut-être en a-t-elle connu tant d’autres ( je ne noircirai pas ta page en parlant de terribles moments durant la guerre 39/40 comme on dit ! ), mon village vit au rythme des saisons comme aimaient tant le faire nos bons payses.
Le coq à la voix éraillée n’est plus qu’un vague souvenir au fond de la grande marmite, il a été remplace ( comme c’est bizarre ! ) par un autre dont
la voix s’éraille de plus en plus, la cause en serait-elle les pluies diluviennes qui nous tombent dessus parfois pendant des jours ? à vérifier !!!
En attendant, dès le point du jour, il s’ébroue et s’acharne à pousser ses ralliements, histoire de plaire aux poulettes ( faut pas m’la faire à moi ! )
Les tracteurs ont fini de passer sous les fenêtres de ma bergerie, les foins sont engrangés bien au sec.
La cueillette des groseilles a donné 6kg606g cette année, tout cela sur seulement 3 pieds de groseilliers tout fiérots, du coup, les framboisiers tout proches
ont cessé de nous gâter au bout de 2kg, je crois bien qu’ils sont jaloux !
La chatte noire dort paisiblement sur l’édredon rouge du vieux lit en merisier, les orages de ces 3 derniers jours ont déjà calmé ses estivales ardeurs, il me
semble entendre rire les mulots et les souris, grand bien leur fasse !!!
Demain, nous irons … au marché, comme une envie folle d’une jardinière de bons légumes d’été, la salade viendra de notre jardin, petit espace consacré pour elles en dehors de ces coquins d’escargots, tout le reste est fleurs, enfin, feuilles après les trombes d’eau !
Assise à mon bureau, un gros pull sur moi et un thé noir bien anglais près du clavier, je pense fort à toi et t’envoie ces pensées remplies de tendres
baisers bergers.
HAUT TON COEUR Philippe !!!
Marie, ta bonne ” vieille ” bergère loufoque
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Marie pour ton insubmersible bonne humeur ! Il faudra quand même penser à donner un peu de sirop à ce coq éraillé. ;-)
Hélène dit
Mon cher Philippe,
J’appuie la recommandation de la chanson “A nos souvenirs” des Trois Cafés Gourmands, à laquelle j’ajoute Agnès Bihl, Barbara Carlotti et Clara Ysé, beaux textes et belles voix.
Courage, tu vas reprendre le dessus, tes lecteurs et tes amis comptent sur toi!
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Hélène, je vais découvrir tout ça avec plaisir.
George dit
Cher Philippe [si je puis me permettre]
Je n’ai pas l’habitude de commenter car en général les autres commentaires reflètent exactement ce que j’ai envie de dire.
J’avais bien noté dans vos derniers billets un changement de ton. Une insécurité, une angoisse. C’est un peu le reflet de notre état d’esprit à tous. Les instances de notre pays nous ont fait croire qu’il suffisait de s’enfermer chez soi pour éviter la mort ! Oui nous avons échappé à virus mais un autre, bien plus malin, c’est instillé en nous. La perte de confiance en notre société, voir notre civilisation. Nous avons perdu nos certitudes, nos espoirs, nos croyances… Que nous reste t-il pour vivre ? Ce n’est pas en fuyant la vie qu’on évite la mort [libre traduction de Virginia Woolf 🤔]. En ce qui me concerne, j’ai pris des mesures drastiques pour survivre :
1/ diète médiatique intégrale [vrai soulagement !]
2/ overdose d’arbres, de fleurs et d’oiseaux
3/ lister au moins 3 bonnes choses pour chaque jour qui passe
4/ ne fréquenter que les gens qui m’aiment et que j’aime
5/ rester à ne rien faire assise avec un verre de rosé bien frais et regarder le soleil se coucher et ne penser à rien
Demain est un autre jour…
Et à la rentré notre Philippe aura retrouvé sa joie de vivre et sa créativité 😁😁😁
Bonnes vacances
George
Philippe Joubert Lussac dit
Le 2 et le 4 je suis bon, le 1 je ne suis pas bon du tout et c’est vrai qu’un sevrage ne me ferait pas de mal (ce sera au moins le cas en Corrèze). Pour le 5, je suis encore hors des clous : je n’ai pas bu une goutte de vin depuis 1 mois. Décidément, j’ai des progrès à faire ! ;-)
George dit
On peut remplacer le verre de vin par un thé magnifique, l’effet est le même ☺️☺️…
Marie-Josee Dion dit
Passez de bonnes et belles vacances en Corrèze! Nous partageons tous, à des degrés divers, les sentiments que vous exprimez. Ne pas pouvoir se dire : « Il y aura un après! » dans un futur proche contribue à l’anxiété sourde, difficile à dompter.
Je vis au Québec, province canadienne la plus touchée, à proximité de Montréal, ville la plus densément peuplée et donc aussi celle où l’on a dénombré le plus grand nombre de morts en raison de la Covid. Le déconfinement a coïncidé ici avec l’arrivée de l’été et, même en temps normal, les Québécois sortent de l’hiver un peu fous. Que dire donc cette année? Comme seul notre territoire nous est accessible -la frontière avec les États-Unis est heureusement fermée, mais aussi celles avec les provinces limitrophes – les citadins se sont rués vers la Gaspésie ou les Lairentides.
J’attends donc paisiblement, pour ma part, l’automne afin de me déplacer et je contemple mon jardin où les oiseaux sont plus nombreux qu’à l’habitude.
Bon courage. Il en faudra encore…
Marie-Josée
Philippe Joubert Lussac dit
Marie-Josée, que les oiseaux soient plus nombreux dans votre jardin, voilà qui est déjà réjouissant. À défaut de grands déplacements, on peut trouver chez soi ou près de chez soi des ressources pour s’évader un peu et se ménager du plaisir. Et quand vous vous déplacerez davantage en automne, la saveur n’en sera que meilleure…
neill dit
Bonjour !
J’ habite depuis 5 ans Perros Guirec en Côte d’ Armor, une très belle région de Bretagne … La Côte de granit rose avec sa mer turquoise, émeraude, saphir et ses vastes plages de sable fin. Tout cela pour vous dire que cette année nous resterons ici.
Je vous souhaite un bel échappatoire en Corrèze un havre de paix où il fait bon se ressourcer …
Bonnes vacances Philippe !
Amitié
Philippe Joubert Lussac dit
Ce sera peut-être l’occasion de découvrir des choses près de chez vous, qui sait !? Et puis…il y a pire que Perros-Guirec pour passer tout l’été. ;-)
Hélène dit
Croyez bien ,Philippe ,que je comprends parfaitement vos doutes et états d’ämes ( d’autant que vous portez le prénom du frère que je n’ai jamais eu …Oui , comme dans la chanson …)
Dans ma Bretagne, et après avoir ” posé mes valises ” comme le dit si bien Lucchini , travail sur soi , ni facile ,ni confortable ; mes angoisses ont cédé le pas à la possibilité de ” rebondir” positivement ds bcq de situations et je vous offre un peu de mon mieux – être dans ce monde étourdissant …sans aucune prétention .
Carpe diem ,
Hélène
Philippe Joubert Lussac dit
Hélène, si vous savez pu dire au revoir à vos angoisses c’est que votre “retraite” aura été profitable et efficace. Il est important au final de ne pas se laisser dominer par des peurs.
Claudie Léguillette dit
Partez vite vous reposer et revenez ensuite nous faire rêver avec vos jolies parutions.
Pour notre part nous passons l’été chez nous à la campagne, près de Château-Thierry. A très bientôt.
Philippe Joubert Lussac dit
Merci Claudie !
NancyRose dit
Bonjour Philippe,
J’espère que vous retrouverez votre belle énergie habituelle très rapidement.
Tout comme vous, je suis lasse de la foule, des intrépides qui menacent la santé (et la liberté) de tous !
Nous avons passé 4 jours près d’Abbeville (réservation d’un gîte depuis fort longtemps)
Le gîte se trouve dans un hameau de 5 fermes …. quel bonheur d’être “seuls au monde” ! ..; d’écouter le silence, de regarder des millions d’étoiles le soir ….
Je ne voulais vraiment pas rentrer en Belgique !
Si vous désirez vous reposer “près de chez vous”, je vous recommande “Entre Terre et Mer” à Frettecuisse… un Paradis
Philippe Joubert Lussac dit
Le bonheur en ce moment est simple comme de ne pas avoir à porter de masque finalement. Rien de tel que de se mettre en retrait du tumulte pour se sentir un peu rasséréné. Merci pour l’adresse des chambres d’hôtes.
BY dit
Philippe , je comprends tout à fait que l’on puisse “exploser” à Paris . Il faut y être né pour accepter circulation , monde , métro , pollution . Je n’aurais pu y vivre bien que Paris soit une merveilleuse ville .
Faire l’autruche n’est pas ma façon de faire : on doit être au courant du monde et de tout ce qui se passe : on ne peut dire “je ne savais” MAIS à petites doses surtout depuis mars . Je ne sais comment nous allons rebondir : nous sommes de grands râleurs , demandant toujours plus , jamais contents : pour l’instant , tout le monde “profite” des vacances mais en septembre j’appréhende qu’il n’y ait aucune retenue nécessaire pendant une crise , que personne ne veuille faire un effort devant cette crise économique inévitable , que Paris et ses commerçants ne soient à nouveau gênés pour travailler : tout cela me navre et m’angoisse.
Il faut se faire des petits sauts en campagne où est la vraie vie . je connais la Corrèze , le Limousin et moi je ne suis pas loin , u peu plus près de l’océan et là : presque rien ne m’atteint , je me sens terriblement protégée et ne quitte mon nid que rarement .
‘4 jours peuvent être suffisants pour reprendre sa respiration , revivre , apprécier le calme , observer Dame Nature (jamais très belle l’été: c’est la saison que j’aime le moins ) .
Et pour moi , qui ne suis pas une artiste certes mais qui travaille beaucoup de ses mains , s’occuper l’esprit en travaillant est le meilleur remède , c’est du moins le mien.
Merci pour ces superbes photos comme d’habitude.
Philippe Joubert Lussac dit
Occuper ses 10 doigts est toujours bénéfique effectivement, ce ne sont pas mes mains, très jardinières en ce moment, qui diront le contraire. J’ai même préparé des boutures qui voyageront dimanche avec moi, c’est dire ! ;-)
Monique G. dit
Bon séjour en Corrèze même court un changement fait toujours du bien au moral.
Le stress, les angoisses je connais et ce n’est pas bon pour la santé et la situation que nous vivons en ce moment ne fait qu’aggraver les choses.
Pour nous pas de vacances cette année.
Merci pour tes photos toujours si jolies.
Bel après-midi
Monique.
Bertille dit
Ouh là là… Il ne va pas bien mon Phiphi ! Trop de confinement, trop de canicule ont eu raison de ton esprit toujours enclin à la belle humeur et aux belles choses. J’ai l’impression que tu prends trop à coeur tout ce qui se passe en ce moment. L’artiste en toi est trop sensible ! En même temps, c’est une réalité : tout n’est pas rose. Voilà, c’est ça, c’est de rose dont tu as besoin ! Des fleurs et la couleur ! Il y en a dans ton blog, dans tes créations mais pas assez peut-être. Tous tes maux trouvent leurs origines dans le stress. J’espère que ton séjour en Corrèze va t’aider à te reprendre, à voir les choses autrement. Essaie de te déconnecter des médias et quand tu ne peux y échapper, dis toi qu’il faut en prendre et en laisser ! Toutes ces infos sont polluantes. Tu prends trop à coeur de vouloir aider ton prochain et secouer tous ces irresponsables qui finissent pas t’inquiéter. Prends du recul, fais ce qui te semble être le mieux pour toi et tes proches et CARPE DIEM… Vas traquer la nature avec ton objectif ; elle te le rendra bien. Reviens nous en belle forme et si cela ne suffit pas, je te le dis : viens passer un moment en Sologne où je viens d’arriver. Oui… j’ai ENCORE déménagé ! Je te raconterai… Je me ferai un plaisir de te faire voir cette si belle région que je n’aurais jamais du quitter… Je t’embrasse Philippe et n’hésites pas, ma proposition n’est pas une parole en l’air… A très vite.
Bertille
Philippe Joubert Lussac dit
Je te rassure je n’ai rien d’un bibelot fragile et je ne suis pas caché sous le lit en claquant des dents. Non, je me suis réfugié dans la penderie ! Je te remercie pour ta gentille invitation. Repose-toi tout de même un peu avant le prochain déménagement ! ;-)
defilenpinceau dit
Cette période n’est pas simple mais elle n’est pas dramatique. Il était tentant de prolonger le repli sur soi-même après le déconfinement mais il faut lutter contre, les échanges sont toujours bénéfiques, quels qu’ils soient…
Belle journée
Michèle
Philippe Joubert Lussac dit
On peut toujours considérer que la déforestation, la pollution des océans par le plastique, le réchauffement, les disparitions d’espèces etc. etc. ne sont pas dramatiques en effet : ça s’appelle un déni de réalité. ;-) Et je ne parle pas de l’épidémie.
i dit
La belle Corrèze devrait remettre quelques couleurs à ton âme…
Profite…
Depuis ma chère campagne un peu plus au sud, brûlée par le soleil et l’absence de pluie, je t’embrasse
marie agapanthe dit
4 jours ne suffiront pas à effacer d’un coup de baguette magique les pensées parasites, les inquiétudes sournoises, les angoisses et ne règleront en aucun cas les problèmes que rencontrent la planète ( qui me préoccupent tout autant que vous ) MAIS ils peuvent être suffisants pour retrouver une certaine forme de sérénité et d’apaisement, celle là même qui permettra de retrouver cette énergie indispensable pour continuer d’aller de l’avant.
Pendant le confinement je me suis souvent promenée sur le chemin derrière chez moi et je me suis fait la réflexion que la nature tenait là sa revanche sur les hommes et ce n’était finalement que juste retour des choses.
Bonne fin de séjour en Corrèze, sans le masque .
Marie*
Catherine D dit
Bonjour, je vous comprends, moi qui ai quitté Paris il y a 17 ans maintenant en ayant mesuré toute la dureté d’y vivre avec un malade… Paris me manque, mais je n’y retournerai qu’en touriste !
Quand on aime les chiens, chats, chevaux, oiseaux, herissons… c’est plus facile ici.
Le confinement dans un jardin, presque inaperçu. Il y a eu toujours, de beaux couchers de soleil, des pigeons qui roucoule t…
Bon courage !
Philippe Joubert Lussac dit
Chats, chiens, chevaux etc. sont d’une bien meilleure compagnie que tous les hurluberlus qui portent leur masque sous le menton, cela ne fait aucun doute.